Unrevised French versions of the presentations at the hearings are
available on the National Assembly website. It takes the Assembly two
to four months to produce a final French text.
The same translation block numbers (T#) are used in both the Focus and
Full Parallel Transcriptions.
Caution: raw machine translation
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T# |
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(version non révisée)
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. . .
Ainsi, pour la petite histoire,
je tiens à
dire que je rejette
totalement
légalisation de l'euthanasie,
le projet de loi
52 et de
telles directives.
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007 |
Mme Somerville (Margaret):. . .So, for the record, I want to say that I
totally reject legalizing euthanasia, Bill 52 and any
such guidelines.
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Et je vous
soumets plus
à vous
que même si
vous ne croyez pas que
l'euthanasie est
intrinsèquement mauvais et de
l'évaluer l'acceptabilité
éthique dans
une perspective utilitariste,
les risques de
méfaits de
légaliser l'emportent
de loin tout avantage.
Et, par conséquent,
de ce point
de vue aussi bien,
il devrait rester
interdite.
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008 |
Mme Somerville (Margaret):And I further submit to you that, even if you don't
believe that euthanasia is inherently wrong and assess
it as [its] ethical acceptability from a utilitarian
perspective, the risks in[and] harms of legalizing it far
outweigh any benefit. And, therefore, from that
perspective as well, it should remain prohibited.
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Tout d'abord, le projet de loi 52 vise à légaliser
l'euthanasie en redéfinissant homicide par injection
létale, ce qui lui provoque une aide médicale à mourir
comme une forme de traitement médical. . .
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011 |
Mme Somerville (Margaret):First of all, Bill
52 seeks to legalize euthanasia by redefining homicide
by lethal injection, which it calls medical aid in dying
as a form of medical treatment. . .
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Donc, il n'est jamais question que la gestion de la
douleur doit être fournie, absolument, absolument. Mais
la gestion de la douleur est un traitement médical
traditionnel, il est acceptable que le traitement
médical. Un médecin tué leur patient n'a jamais été
considérée comme un traitement médical, et je ne pense
pas que cela devrait être considéré comme un traitement
médical. . .
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013 |
Mme Somerville (Margaret):So, there is never a
question that pain management must be provided,
absolutely, absolutely must. But pain management is a
traditional medical treatment, it is acceptable as
medical treatment. A doctor killing their patient has
never been regarded as medical treatment, and I don't
think that it should be regarded as medical treatment. .
.
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Deuxième
point que je veux dire, c'est:
les termes
non définis,
euphémismes, un
langage ambigu dans
le projet de loi
52, . . .
Comme vous le savez,
il n'utilise pas
le mot
"euthanasie", ce qui
est une énorme source
de confusion.
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014 |
Second point I want to make is: the undefined terms,
euphemisms, ambiguous language in Bill 52 . . . As you know, it doesn't
use the word "euthanasia", and this is a huge source of
confusion.
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. . .
Comme vous avez probablement
aussi l'a
dit, près de 90%
des médecins de soins
palliatifs rejettent
cela et un
très grand pourcentage de
médecins qui
refusent.
C'est un fait,
partout dans le monde,
que le plus grand
groupe unique
de personnes
qui n'approuvent pas
l'euthanasie
sont en fait des médecins,
et vous
devez vous demander
pourquoi cela
pourrait-il être.
Et je vous
dirais que c'est parce qu'ils
savent de
quoi il s'agit vraiment.
Je pense qu'ils savent
ce que cela signifierait
pour la médecine.
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018 |
Mme Somerville (Margaret):. . . As
you probably also have been told, around 90% of
palliative care physicians reject that and a very large
percentage of physicians reject that. It's a fact,
around the world, that the single biggest group of
people who do not approve of euthanasia are in fact
physicians, and you have to ask yourself why might that
be. And I would suggest to you it's because they know
what it really involves. I think they know what it would
mean for medicine.
|
. . .à un moment donné,
la société médicale
néerlandaise
était très préoccupé par
le bien-être
mental des
médecins dans
les hôpitaux où l'euthanasie
a été
effectuée. Et récemment,
ils ont été
déplorant le fait que les
patients ne peux pas ...
qui veulent
l'euthanasie - c'est
aux Pays-Bas
- ne peut pas y avoir accès,
si le
gouvernement néerlandais a mis
en place six unités
d'euthanasie
mobiles, qui ont
des médecins et je ne
sais pas combien d'infirmières,
mais ils iront à
votre
domicile pour effectuer
l'euthanasie pour vous.
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020
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Mme Somerville (Margaret):. . . at one point, the Dutch medical society was
very concerned about the mental well-being of the
physicians in the hospitals where euthanasia was being
carried out. And recently they've been lamenting the
fact that patients can't... who want euthanasia - this is
in the Netherlands - can't get access to it, so the
Dutch Government has set up six mobile euthanasia units,
which have doctors and I don't know how many nurses in
them, but they will go to your home and carry out
euthanasia for you.
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Caution: machine assisted translation
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Mme Hivon:. . . La différence entre
l'aide médicale à mourir et l'euthanasie, c'est que
l'aide médicale à mourir sous-entend que, dans tous les
cas, ça doit provenir de la demande de la personne en
elle-même, par elle-même, pour elle-même et qu'on est
dans un contexte médical, ce qui ne sont pas deux
éléments qui vont de pair avec l'idée de l'euthanasie en
elle-même. . .
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032
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. . . The difference between physician-assisted dying and
euthanasia is that medical help to die implies that, in all
cases, it must come from the application of the person himself,
for him himself, for himself, and we are in a medical context,
which are two elements that do not go along with the idea of
euthanasia itself. . .
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Mme Hivon: Je voulais aussi différencier.
. . il y a
une énorme différence entre les autres juridictions et
nous. Si on regarde les états américains par exemple,
eux, ils sont dans une logique, je le disais ce matin,
mais de fin de vie. Donc, c'est ça le critère de base.
Ils n'ont pas un critère de souffrance, donc c'est
vraiment l'autonomie de la personne avec la fin de vie,
mais ce n'est pas : Est-ce que la personne est
souffrante. En Europe, Pays-Bas, Belgique, c'est n'est
pas la fin de vie. L'idée, c'est la souffrance de la
personne.
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037 |
I also wanted to differentiate . . .there is a huge
difference between
us and
other jurisdictions.
If we look at U.S.
states such as
these, they are within the logic, as I said
this morning, of only the
end of life. So
that is the basic
criterion. They do not
have a criterion
of pain, so it's
really the autonomy of the
person with the end
of life, but it
is not:
Does the person have suffering?
In Europe, the Netherlands,
Belgium, it is
not the end of life.
The idea is that
of the suffering of the
person.
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Mme Hivon: . . . Ici, c'est les
deux. Là, je tiens à le redire, parce que vous avez
tantôt dit : Il n'y a rien qui dit que la personne doit
être en fin de vie. Tout le projet de loi est sur les
personnes en fin de vie. Donc, la personne - c'est un
critère fondamental, c'est la première balise - doit
être en fin de vie, et l'autre élément, la souffrance
est une des balises avec toutes les autres valises de
l'article 26. . .
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038 |
. . .Here, it
is both. Here,
I want to repeat,
because you sometimes
say:
There is nothing that says
a person must be at
the end of life. But
the bill is
about the
end-of-life.
So the person -
it is a fundamental
criterion is the first guideline
- should be
at the end of life,
and the other element, suffering
is a guideline with
all the other guidelines in Article 26. . .
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Mme Hivon: Puis, ma question, c'est : votre argumentation, votre
réflexion, elle est beaucoup basée sur la protection des
personnes vulnérables. Il y a plusieurs personnes qui
sont venues nous dire que l'état actuel des choses était
beaucoup plus risqué . . . mais, surtout, les
principaux acteurs, dans notre société, qui protègent
les personnes vulnérables, sont venus nous dire qu'ils
étaient en faveur du projet de loi.
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039 |
Then my question is:
your argument,
your thinking, it is
much based on the protection
of vulnerable people.
There are several people who
came to tell us that
the current situation
was much more risky
. . . but more
importantly, the key players
in our society, which protect
vulnerable people
have told us that they were
in favor of the bill.
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Mme Hivon: Je pense à la Protectrice du citoyen, je pense aux
représentants des comités d'usagers, je pense à la
confédération des organismes de défense des personnes
handicapées, à l'Office des personnes handicapées. Donc,
pourquoi votre opinion devrait être plus importante, sur
la protection des personnes vulnérables, que ceux qui
représentent des personnes vulnérables eux-mêmes?
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040 |
I think the Protector,
I think the
representatives of user committees, I
think the
confederation of organizations
representing persons
with disabilities, the
Disability Office.
So why
should your
opinion be more
important for the
protection of vulnerable people,
than that of those who are
vulnerable people
themselves?
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Caution: raw machine translation
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Mme Somerville (Margaret):. . .Vous dites
que cette loi s'appliquerait
uniquement à la fin de
la vie, mais
ce n'est pas évident
de la loi
elle-même et il peut
certainement
être interprétée autrement.
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046 |
Mme Somerville (Margaret):. . . You say that this legislation
would only apply at the end of life, but that's not
obvious from the legislation itself and it can certainly
be interpreted otherwise.
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Caution: machine assisted translation
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M. Bolduc (Jean-Talon):. . .Quand vous avez
commencé, vous avez parlé d'utilitarisme, qui est le
principe, là, comme si on voulait que ces gens-là
meurent sur le principe que peut-être que, pour la
société, ils sont un fardeau, ça pourrait coûter moins
cher. C'est dans ce sens-là que moi, je l'ai pris,
c'est-à-dire, c'est... pour le bien du plus grand nombre...
on peut sacrifier quelques personnes pour le bien du
plus grand nombre. Moi, ce n'est pas l'approche que je
vois au niveau éthique dans ce dossier.
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054 |
. . .When you
started, you spoke of
utilitarianism,
which is the principle,
then, as if
we wanted these
people die because maybe,
for society, they
are a burden, it
would be cheaper.
It is in this sense
that I understand you, that is
to say, it's ...
for the good of the
greatest number ...
we can sacrifice a
few people for
the good of the greatest number.
For me, this is not
the approach I take at the ethical level in
this case.
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M. Bolduc (Jean-Talon): Dans ce dossier, au niveau éthique, c'est le principe
d'autonomie, et un autre principe, qui est un principe
de compassion. On offre le choix à des gens, lorsqu'ils
arrivent à la fin de leur vie, la possibilité de mourir
plus tôt dans des conditions médicales acceptables.
. . . Donc, la façon
dont vous l'apportez, il y a une logique, mais moi,
comme médecin, ce n'est pas la logique du tout que
j'emploie.
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055 |
In this case, at the
ethical level,
is the principle of autonomy,
and another principle, which
is a principle of
compassion. We offer
a choice to people,
when they reach the
end of their life,
the possibility of dying
earlier in acceptable
medical conditions. . . And that is the choice of the person. So
the way you see it there is a logic, but it is not at all the logic that I use
as a doctor.
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M. Bolduc (Jean-Talon): Donc, je respecte la façon dont vous l'apportez, mais
je dois vous avouer que la plupart des gens, puis on a
eu des commentaires, là, les gens nous parlent toujours
de tuer. Bien moi, je ne suis pas d'accord. On n'est pas
en médecine pour tuer. Les principes éthiques qu'il y a
en arrière de ce dossier, ce n'est pas un principe
d'utilitarisme, c'est un principe d'autonomie avec de la
compassion. Ça, c'est l'approche que moi, j'ai dans ce
dossier-là.
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059 |
So I respect
the points you
make, but I
must admit that most
people, making comments here, people always talk to us about
killing.
Although I
do not agree.
We are not in
medicine to kill.
The ethical principles
that are
behind this case,
it is not a principle
of utilitarianism, it is a
principle of autonomy
with compassion.
That is the approach
I have in this
case here.
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Caution: raw machine translation
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Mme
Somerville (Margaret):
. . .Donc,
nous nous penchons sur
l'autonomie.
Ce que nous passons à
cette idée de
ce que, parfois,
que l'on appelle
l'autonomie radicale
ou intense,
que c'est la
valeur prééminente dans
chaque
situation. Et c'est
très apparent
dans la mort
avec rapport
de dignité
que le comité
a fait pour le gouvernement.
Et il est
évident aussi,
il a même
mis en scène dans
le projet de loi
52.
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061 |
Mme Somerville (Margaret): . . .So, we are looking at
autonomy. What we move to is this idea of what,
sometimes, is called radical or intense autonomy, that
that is the preeminent value in every situation. And
that's very apparent in the dying with dignity report
that the committee did for the Government. And it's
apparent too; it's even staged in Bill 52.
|
. . .Vous ne pouvez pas regarder
de manière adéquate
à ce
soit
moralement ou légalement,
juste au niveau
de l'individu,
et il secoue
un individu
qui le veut. Vous devez dire
quel sera
l'impact sur les institutions,
quelle sera l'incidence sur les
professions
de la santé, quel sera
l'impact sur
la société, quel sera
l'impact sur les
valeurs de la société.
Et,
dans beaucoup
de ces
discussions, tout
cela est simplement ignoré.
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062 |
Mme Somerville (Margaret):. . .You cannot
adequately look at it either ethically or legally, just at the
level of the individual, and it shakes an individual who wants
it. You have to say what will be the impact on institutions,
what will be the impact on health care professions, what will be
the impact on society, what will be the impact on society's
values. And, in a lot of these discussions, all of that is
simply ignored.
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. . . je vous
demande de réfléchir,
si une loi
qui lui serait actuellement
assassiner,
assassiner au
premier degré, n'est pas
obéi,
pourquoi pensez-vous que
la
restriction dans
le projet de loi
52 serait
obéi?
Donc, si nos
médecins sont
pas obéir à
la loi
maintenant, quand
il est le crime le plus
grave dans
nos livres,
pourquoi seraient-ils obéir à
la loi 52?
|
064 |
Mme Somerville (Margaret):. . . I'd ask you to
think, if a law with it would currently be murder, first
degree murder, is not being obeyed, why do you think the
restriction in Bill 52 would be obeyed? So, if our
physicians are not obeying the law now, when it's the
most serious crime on our books, why would they obey
Bill 52?
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Caution: machine assisted translation
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M. Bolduc (Jean-Talon) :
Oui, mais je pense que vous poussez le raisonnement à
l'extrême. C'est d'ailleurs pour ça qu'on doit mettre
des balises dans ce projet de loi là. . . Et, à la
limite, ça devient un geste de compassion.
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066 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
Yes, but I think
you push the argument
to the extreme. This
is also why we need to
set limits in
this bill there.
. . .
And, ultimately, it becomes
an act of compassion.
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Pour ce qu'il s'agit de la loi, moi, en tout cas, ce
que j'ai vu beaucoup dans la société, la loi est en
retard sur l'éthique, et, à un moment donné au niveau de
la société, on a accepté des choses qu'on faisait,
c'était accepté au niveau moral et au niveau éthique, et
les lois ont dû être changées après, et, moi, je pense
que c'est ce type de dossier là qu'on va avoir. À un
moment donné, il y a une évolution dans nos sociétés. La
preuve, on n'est pas les premiers au monde à le faire,
il y a déjà quatre pays qui le font. Et puis, au niveau
médical, il y a des médecins qui sont prêts à le faire,
il y a des patients qui sont prêts à l'avoir. Ma réponse
aux gens qui s'opposent à ça : Si vous ne voulez pas
l'avoir, c'est votre choix et vous n'avez pas à empêcher
les autres de faire un choix qui est différent,
indépendamment de nos concepts au niveau de la société.
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068 |
For it is the law, I, in any case, I have seen a lot in society,
that the law lags behind ethics, and some point at the level of
society we accepted things
we did, they were accepted at the moral
and ethical
level,
and laws had to be changed
later, and
I think it's
this type of case
that we now have. At one point, there
is an evolution
in our societies. The
proof is that this is not
the first in the
world to do it, there are
already four countries
that do it. And then,
at the medical level, there
are doctors who are
willing to do so,
there are patients
who are willing to
have it. My
response to people
who oppose it:
If you do not want to
have it, it's your choice
and you do not have
to prevent others from
making a choice that
is different, regardless of our
concepts at
society.
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Caution: raw machine translation
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Mme Somerville (Margaret): Je suis d'accord avec
soulager toutes les douleurs et les souffrances dans les
contraintes de non intentionnellement tuer quelqu'un. Et
je pense que vous pourriez avoir de la compassion . . .
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070 |
Mme Somerville (Margaret): I agree with
relieving all pain and suffering within the constraints
of not intentionally killing somebody. And I think that
you could be compassionate . . .
|
Mais
s'arrêter à cette ligne
que nous
avons honoré depuis des
milliers d'années,
qu'il est incompatible
avec la
mission de guérison de la
médecine pour les médecins
de tuer leurs
patients. Je veux dire,
c'est ce que nous
sommes divisés
par: une
petite ligne. Il
ya une énorme quantité de
sagesse, et je
pense que
nous ne devons
avoir de la compassion . . .
Mais,
nous ne tuons pas.
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071 |
Mme Somerville (Margaret): But to stop at that line that we honored for thousand[s]
of years, that it is incompatible with the healing mission of
medicine for doctors to kill their patients. I mean, that's what
we're divided by: a little line. There is a huge amount of
wisdom in that, and I think that we do have to be compassionate.
. . But, we don't kill.
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J. . .
Vous savez, nous, les
humains, ont effectivement
eu une
intuition morale de tuer
d'autres êtres humains.
Et,
lorsque les Américains
envoyaient des
gens ...
soldats au
Vietnam pour lutter
en étroite
combat à la main,
ils ont dû déprogrammer
psychologiquement
afin de les
amener à être capable de tuer,
ils ne pouvaient pas
le faire, et
nous le savons.
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074 |
Mme Somerville (Margaret): . . .You know, we,
humans, have actually got a moral intuition against killing
other humans. And, when the Americans were sending people...
soldiers to Vietnam to fight in close hand to hand combat, they
had to psychologically deprogram them in order to get them to be
able to kill, they couldn't do it, and we know that.
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Caution: machine assisted translation
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M. Bolduc (Jean-Talon) :
Juste une question. Moi, j'accepte que vous pensiez
comme ça, que vos valeurs vous disent que ce n'est pas
un bon projet de loi. Est-ce que, vous, vous pouvez
accepter qu'on peut penser différemment?
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076 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
Just a question.
I accept that you
think like that,
your values tell
you that this
is not a good bill.
Can you, you can accept
that we can think
differently?
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Caution: raw machine translation
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Mme
Somerville
(Margaret):
...
vous savez,
je traite avec des étudiants
universitaires pendant trois
jours par semaine,
et ils pensent
tous différemment.
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078 |
Mme Somerville (Margaret): ...you know, I deal
with university students three days a week, and they all
think differently.
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Caution: machine assisted translation
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Mme Hivon: . . .
le Barreau avait fait une recension de tous les cas . .
. les rares cas où on s'était rendus à un procès d'un
médecin pour une fin de vie qui n'aurait pas suivi les
règles, jamais un jury n'a condamné un médecin dans un
cas comme ça. En fait, il n'y a jamais eu de peine, il
n'y a jamais eu d'emprisonnement, mais, même quand ça a
été devant un jury, il n'y a jamais même eu de
déclaration de culpabilité et, au Québec, il n'y a même
jamais eu de poursuite. . .
|
082 |
. . .the bar has made
a review of all cases
. . . rare
cases where we
reviewed the trial of a doctor whodid not follow the
rules for the end of life , a jury has never convicted
a doctor in a case
like this. In fact,
none have had any
trouble, no one has ever gone to jail , but even
when it was
tried by a jury,
there has never
even been conviction
and, in Quebec, there has never even been a prosecution. . .
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Caution: raw machine translation
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Quant au bar, je suis vraiment très perplexe sur la barre,
sauf que je voudrais peut-être dire qu'il ya un vieux et
sage dicton dans la loi que les cas difficiles font de
mauvaises lois. Et je pense que ce qui se passe ici, c'est
que beaucoup de ... quelques cas fort, très fort, où notre
cœur ne pouvait sortir de ces gens, et je mettrais parmi que
le Dr Donald Low qui a fait cette vidéo très émouvante, que,
lorsque nous répondons à cela, cela fait une mauvaise loi. .
. .
|
086 |
Mme Somerville (Margaret): As to the Bar, I
really am very puzzled about the Bar, except that I
would perhaps say that there's an old and wise saying in
the law that hard cases make bad law. And I think what
is happening here is that a lot of... a few hard, really
hard cases, where our heart could go out to these
people, and I would put among that Dr. Donald Low who
made that very moving video, that, when we respond to
that, that makes bad law. . . .
|
Quant aux gens
emprisonnés, il ya juste
eu ...
Non pas qu'il soit
pertinent
directement ici, mais
il ya juste eu un
cas en Australie, où
un jeune homme a
été emprisonné pour permettre à
sa mère de mourir,
et donc je ne
sais pas si nous
aurons qu'ici
ou non. Mais de
toute façon je pense que
l'ensemble de ces
points peuvent être répondu.
|
087 |
Mme Somerville (Margaret):As to people being jailed, there's just been... not
that it's relevant directly here, but there's just been
a case in Australia where a young man has been jailed
for allowing his mother to die, and so I don't know
whether we'll get that here or not. But anyway I think
all of those points can be responded to.
|
|
|
Caution: machine assisted translation
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Mme Hivon: Mais je pense que, quand on base, par exemple, notre
système de droit criminel sur un système de jury en
disant c'est le jugement par les paires de ce qui est,
dans une société, acceptable ou non moralement,
légalement, mais je pense que quand même ça doit avoir
un facteur indicateur assez fort. Et là on voit que
cette évolution-là a fait en sorte que non, il n'y a
jamais de jury qui ont condamné, pas de manière globale
en disant, dans tous les cas, ça va être correct, mais
en regardant la situation qui leur était soumise et en
disant : On ne pense pas que c'est moralement
répréhensible, donc on ne condamne pas. Moi, je veux
juste vous dire que, comme législateur, quand même, il
faut tenir acte de ça, il faut tenir compte de cette
évolution-là de la société, du jugement par les paires,
de ce qui est acceptable ou non. C'est ça aussi, une
évolution.
|
090 |
But I think that when
you base, for example, our
system of criminal law
in a jury system,
saying it is the judgment
by our peers of what
is, in a society,
morally acceptable or
not, legally,
I continue to
think it
should be a fairly strong indicator factor. And here we see the
result of this evolution, a
jury has never condemned,
not comprehensively,
by saying,
in all cases, it will be
correct, but looking
at the situation
that was submitted
to them and saying: We do
not think it is
morally wrong, so we do
not condemn. I
just want to say
that, as legislators,
nonetheless, note must be taken of that, we must
take into account this evolution society, judgment by peers,
what is acceptable
or not. That's
also an evolution.
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Caution: raw machine translation
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Mme Somerville
(Margaret): Oui.
Je voudrais vous
suggérer, si vous
voulez vraiment savoir
ce que les gens
jugent et
ce qu'ils pensent, que
vous faites une
suggestion que
nous avons un nouveau
groupe de personnes dans
notre société,
c'est là-bas ...
ce serait un
groupe spécial
qui sera formé et
qui réalisera
l'euthanasie. Ils
ne sont pas médecins.
Nous n'avons pas
polluer la médecine
avec cet aspect
de meurtre
horrible, mais nous avons
... pour
les personnes qui
le souhaitent, ces gens, et puis ...
Je veux dire, une
suggestion étant
que ces
gens devraient être un groupe
d'avocats, parce que
les avocats forment
à comprendre la
loi et de
l'appliquer strictement.
|
092 |
Mme Somerville (Margaret): Yes. I would
suggest you, if you really want to know what people are
judging and what they think, that you make a suggestion
that we have a new group of people in our society, that
there... that would be a special group who will be
trained and who will carry out euthanasia. They're not
doctors. We don't pollute medicine with this awful
killing aspect, but we have... for the people who want
it, these people, and then... I mean, one suggestion is
being that those people should be a group of lawyers,
because lawyers train to understand the law and to apply
it strictly.
|
Ce n'est pas ma
suggestion originale,
c'est dans une
revue intitulée
Perspectives en biologie et en
médecine.
Qu'est-ce que
cela fait est qu'il faut
le manteau
médicale complètent l'euthanasie.
Il décolle ce
«nous sommes
juste être gentil",
et plus que tout,
et il dit:
Ne regardez pas à
la personne qui a
fait ça et
penser qu'ils sont
contraires à l'éthique
personnes,
parce que les médecins
sont dans l'ensemble
éthique, mais regardez
ce que l'acte est,
et puis dire:
est-ce que
j'approuve vraiment
de cela? Et je
serais très intéressé
de voir ce que
les Canadiens ou
Québécois en
particulier penser.
|
093 |
Mme Somerville (Margaret):That is not my original suggestion, that's in a journal
called Perspectives in Biology and Medicine.
What that does is it takes the medical cloak off
euthanasia. It takes off this "we are just being kind",
and most of all, and it says: Don't look at the person
who's doing it and thinking they're unethical persons,
because doctors on the whole are ethical, but look at
what the act is, and then say: Do I really approve of
that? And I'd be very interested to see what Canadians
or Quebeckers in particular think about that.
|
Nous entendons également sur les infirmières et les
médecins hésitent à y participer. L'une des histoires que
j'ai entendu, c'est que beaucoup des infirmières cocher
malade quand ils savent qu'il va y avoir euthanasie
effectuée. Je suis aussi l'impression que, contrairement à
ce que nous pourrions simplement supposer que la plupart des
médecins ne procèdent pas à l'euthanasie et ne veulent pas
le faire, et qu'il ya peu de médecins dans un hôpital donné,
qui font la plupart des cas de l'euthanasie aux Pays-Bas. .
.
|
103 |
Mme Somerville (Margaret): We also hear about nurses
and doctors reluctant to participate in this. One of the stories
that I heard was that a lot of the nurses check off sick when
they know there's going to be euthanasia carried out. I also am
under the impression that, contrary to what we might just
assume, that most doctors don't carry out euthanasia and don't
want to do so, and that there are few doctors in a given
hospital who do most of the cases of euthanasia in the
Netherlands. . . .
|
|
T# |
Caution: raw machine translation
|
15H
(version non révisée)
|
|
Unrevised version
|
(Reprise à 15 h 10)
|
|
|
Le Président (M. Bergman): À l'ordre,
s'il vous plaît! La commission reprend ses travaux. Je
demande à toutes les personnes dans la salle de bien
vouloir éteindre leurs téléphones cellulaires.
|
001 |
The Chairman (Mr.
Bergman):
Order, please!
The committee
resumed. I ask
everyone in the room
to please turn off
their cell phones.
|
Nous allons poursuivre, sans plus tarder, les
consultations particulières et les auditions publiques
sur le projet de loi no. 52, Loi concernant les soins de
fin de vie.
|
002 |
We will continue,
without further ado,
the special consultations and public
hearings on the
Bill. 52,
An Act respecting the
end-of-life.
|
Je souhaite la bienvenue à notre invitée, qui
s'exprime en anglais. Et vous avez la possibilité
d'avoir la traduction avec les items devant vous.
|
003 |
Welcome to
our guest,
who speaks English.
And you can
have the translation
with the
items before you.
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Le Président
(M.
Bergman):
Mme
Somerville, je
vous souhaite la bienvenue à la
Commission des services
sociaux et de santé.
Je comprends que vous
serez vous
exprimer sur une présentation
de 15 minutes, suivie de
la ...
collègues ...
mes collègues
des deux côtés de la Chambre.
Tous les
côtés de la Chambre auront
une chance de vous
poser quelques questions.
Donc,
si vous pouviez
nous donner
votre nom et votre titre,
et aller de
l'avant avec
la présentation
de 15
minutes. Je vous remercie.
|
004 |
Le Président (M. Bergman): Mrs. Somerville, I want to welcome you to the Health
and Social services Commission. I understand that you'll
be expressing yourself on a presentation of 15 minutes,
followed the... colleagues... my colleagues on both sides
of the House. All sides of the House will have a chance
to ask you some questions. So, if you could just give us
your name and your title, and go ahead with your
presentation of 15 minutes. Thank you.
|
Mme
Somerville (Margaret):
Je vous remercie, Monsieur le Président.
Mon nom est
Margaret Somerville,
je suis la chaire Samuel Gale
en droit, professeur
à la Faculté
de médecine, fondateur et
directeur du Centre
McGill pour
la médecine, éthique et droit,
tous à
l'Université McGill à Montréal.
|
005 |
Mme Somerville (Margaret):Thank you, Mr.
President. My name is Margaret Somerville, I'm the
Samuel Gale Professor of Law, Professor in the Faculty
of Medicine, Founding Director of the McGill Centre for
Medicine, Ethics and Law, all at McGill University in
Montréal.
|
Je vous remercie de
votre
invitation à témoigner devant
le Comité au sujet
du projet de loi
52. Mais en
réalité, me présentant
fut une décision très
difficile. Et
c'est parce que, comme je
n'ai pas besoin de
vous dire que
le projet de loi 52
traite de la gestion
de la
légalisation de l'euthanasie.
Et nous ne
parvenons pas que,
ce que nous croyons être
intrinsèquement mauvais,
nous l'interdire.
Et je crois
que l'euthanasie ...
c'est une
pétition agissant
avec l'intention première
de tuer un
patient, dont la mort
résulte de
cet acte. Je crois que c'est
intrinsèquement mauvais,
et, par conséquent,
devrait rester interdite par la
loi. Et je
ne suis pas seul
dans cette
conviction par
tous les moyens.
Mais, si vous voulez
une autorité
pour dans le contexte canadien,
le jugement
majoritaire de la Cour suprême
du Canada,
articulé par
la justice ...
Sopinka, à la page
609 ...
c'est exactement ce
que le jugement
dit: La
raison pour laquelle il
voulait
permis, c'est
parce qu'il est
intrinsèquement mauvais.
|
006 |
I appreciate your invitation to give evidence before
the Committee regarding Bill 52. But actually
presenting me was a very difficult decision. And that's
because, as I don't need to tell you, that Bill 52 deals
with the management of legalized euthanasia. And we
don't manage that, which we believe to be inherently
wrong, we prohibit it. And I believe that euthanasia...
that is a petition acting with the primary intention to
kill a patient, whose death results from that act. I
believe that's inherently wrong, and, therefore, should
remain legally prohibited. And I'm not alone in that
belief by any means. But, if you wanted an authority for
within the Canadian context, the majority judgement of
the Supreme Court of Canada, articulated by Justice...
Sopinka, at page 609... that's exactly what that judgement
says: The reason why want it allowed, this is because
it's inherently wrong.
|
Et ce qui me
préoccupait, c'est que ma
présence ici
pourrait être perçu comme étant
mon achevée
en espérant que vous
avez
développez Bill
directives de gestion
52 pour
l'euthanasie.
Ainsi, pour la petite histoire,
je tiens à
dire que je rejette
totalement
légalisation de l'euthanasie,
le projet de loi
52 et de
telles directives.
|
007 |
And what I was concerned about is that my appearance
here could be perceived as my being completed in hoping
you did develop Bill 52 management guidelines for
euthanasia. So, for the record, I want to say that I
totally reject legalizing euthanasia, Bill 52 and any
such guidelines.
|
Et je vous
soumets plus
à vous
que même si
vous ne croyez pas que
l'euthanasie est
intrinsèquement mauvais et de
l'évaluer l'acceptabilité
éthique dans
une perspective utilitariste,
les risques de
méfaits de
légaliser l'emportent
de loin tout avantage.
Et, par conséquent,
de ce point
de vue aussi bien,
il devrait rester
interdite.
|
008 |
And I further submit to you that, even if you don't
believe that euthanasia is inherently wrong and assess
it as [its] ethical acceptability from a utilitarian
perspective, the risks in[and] harms of legalizing it far
outweigh any benefit. And, therefore, from that
perspective as well, it should remain prohibited.
|
Légaliser
l'euthanasie serait
créer un
risque d'abus de certains
membres les plus vulnérables de
notre
société, ceux qui sont vieux,
malade, fragile
et souffrant
de troubles mentaux ou
qui souffrent
d'un handicap.
Même si de
tels abus sont très rares
dans la pratique,
augmentant le risque qu'il
ne peut être justifiée.
|
009 |
Legalizing euthanasia would create a risk of abuse of
some the most vulnerable members of our society, those
who are old, sick, fragile and mentally ill or who
suffer from a disability. Even if such abuse were very
rare in practice, augmenting the risk of it can not be
justified.
|
Maintenant,
vous avez déjà entendu mes
arguments et
points de vue à deux reprises.
Au moins, le Comité
telle qu'elle était alors
constituée a.
Donc,
comme vous le feriez
présumer, mon objectif
aujourd'hui
est d'essayer de ...
pour tenter de
vous
convaincre de rejeter
le projet de loi
52.
Cependant, malgré que je vais
régler certaines questions
qu'il soulève, et c'est
justice
élection des questions,
parce qu'elle soulève
tant de questions.
Vous ...
On ne pouvait
pas traiter avec eux
en 15 minutes.
|
010 |
Now, you've already heard my arguments and views on
two previous occasions. At least, the Committee as it
was then constituted has. So, as you would presume, my
goal today is try to... to try to persuade you to reject
Bill 52. However, despite that I will deal with some
issues that it raises, and this is justice election
[just a selection] of
the issues, because it raises so many issues. You... One
couldn't possibly deal with them in 15 minutes.
|
Tout d'abord,
le projet de loi 52
vise à
légaliser l'euthanasie en
redéfinissant homicide
par injection létale, ce
qui lui provoque
une aide
médicale à mourir comme une
forme de traitement médical.
Et je pense que
ce n'est que
par
confondre l'acte d'euthanasie
à d'autres actes
qui ne sont pas
l'euthanasie.
Il met dans le contexte
des soins palliatifs
à la ...
que l'argument peut
être faite que c'est un
continuum de soins.
Et ce
n'est pas différent de
... du
refus d'un traitement
de survie ou
de la gestion de la douleur
bon quand il
ya des risques qui pourraient
abréger la vie.
Je suis
totalement en désaccord avec
cela, l'intention première
de refus
de traitement et
à la gestion
de la douleur. Je ne suis pas
de tuer la
personne à soulager la douleur
dans un cas,
et j'ai dû respecter le droit
de la personne
à l'inviolabilité, ne pas
être touché
sans le consentement.
Et donc, tout
le monde a le droit d'utiliser
le traitement.
|
011 |
First of all, Bill 52 seeks to legalize euthanasia by
redefining homicide by lethal injection, which it cause
medical aid in dying as a form of medical treatment. And
I think it does that by confusing the act of euthanasia
with other acts which are not euthanasia. It puts within
the context of palliative care to the... that an
argument can be made that it's a continuum of care. And
this is no different from... from refusals of life
support treatment or proper pain management when there
are some risks that could shorten life. I totally
disagree with that, the primary intention in refusals of
treatment and in pain management. I'm not to kill the
person to relieve pain in one case, and I had to respect
the person's right to inviolability, not be touched
without the consent. And so, everybody has got the right
to use treatment.
|
En d'autres termes, je
crois que l'euthanasie est
de nature différente
de ces
interventions, pas
des degrés différents.
Et je ne sais
pas si quelqu'un peux
m'exprimer devant
vous encore,
mais il est relativement
nouveau,
déclaration reconnue
internationalement, et
intéressant pour nous
en tant que Québécois,
il a appelé
la Déclaration de
Montréal, et
ce qu'elle établit,
c'est que pour les
professionnels de la santé
laisser une personne
dans la douleur
grave est en
fait une violation
des droits humains,
et cette
déclaration a été approuvée
par l'Organisation
mondiale de la santé,
et il a
récemment été
adoptée ou
confirmée par l'Association
médicale mondiale.
|
012 |
In other words, I believe that euthanasia is
different in kind from those interventions, not
different in degree. And I don't know whether anybody's
put it before you yet, but there is a relatively new,
internationally recognized declaration, and, interesting
for us as Quebeckers, it's called the Declaration of Montréal,
and what it establishes is that for health care
professionals to leave a person in serious pain is
actually a breach of human rights, and that declaration
has now been approved by World Health Organization, and
it's recently been adopted or affirmed by the World
Medical Association.
|
Donc, il
n'est jamais question que la
gestion de la douleur
doit être fournie,
absolument,
absolument.
Mais la gestion de la douleur
est un traitement médical
traditionnel, il est
acceptable que le traitement
médical. Un
médecin tué leur
patient n'a
jamais été considérée comme un
traitement médical, et je ne
pense pas que cela
devrait être considéré comme
un traitement médical.
Et ce que vous
pouvez faire est
que vous pouvez regarder
au serment d'Hippocrate.
En fait, ce
que ce serment
ne fut
séparer les deux
rôles des
médecins. Il ya
plus de 2
500 ans qui
était quand le serment
d'Hippocrate a été formulée,
l'homme de
la médecine
dans les tribus de l'homme
était à la fois
le médecin et le
... il
était un guérisseur
et le tueur,
et ce que le
serment d'Hippocrate a
été séparé
ces deux
rôles afin que les médecins
sont devenus les
guérisseurs
et plus
étaient des
tueurs. Que
le projet de loi
52 serait
faire est de mettre
ces deux
rôles de retour ensemble
et, ce faisant,
renversement
de 2 500 années qui
ont établi une
très forte
éthique médicale.
|
013 |
So, there is never a question that pain management
must be provided, absolutely, absolutely must. But pain
management is a traditional medical treatment, it is
acceptable as medical treatment. A doctor killing their
patient has never been regarded as medical treatment,
and I don't think that it should be regarded as medical
treatment. And what you can do is you can look to the
Hippocratic oath. In fact, what that oath did was
separate the two roles of doctors. Over 2 500 years ago,
which was when the Hippocratic oath was formulated, the
medicine man in human tribes was both the physician and
the... he was a healer and the killer, and what the
Hippocratic oath did was separate those two roles so
that physicians became the healers and no longer were
the killers. What Bill 52 would do is put those two
roles back together and, in doing so, overturn 2 500
years that have established a very strong medical ethos.
|
Deuxième
point que je veux dire, c'est:
les termes
non définis,
euphémismes, un
langage ambigu dans
le projet de loi
52, je suppose
que cela a été
adopté pour
rendre la facture
moins susceptibles d'être
rejeté par
les membres indécis
du grand public,
de créer une confusion,
qui peut
aider à obtenir
l'euthanasie
approuvé par le public et,
je pense, pour tomber sous
la compétence législative de
la législature provinciale.
Comme vous le savez,
il n'utilise pas
le mot
"euthanasie", ce qui
est une énorme source
de confusion.
|
014 |
Second point I want to make is: the undefined terms,
euphemisms, ambiguous language in Bill 52, I would
assume that that has been adopted to make the bill less
likely to be rejected by undecided members of the
general public, to create confusion, which can help to
get euthanasia approved by the public and, I would
think, to bring it within the legislative jurisdiction
of the provincial Legislature. As you know, it doesn't
use the word "euthanasia", and this is a huge source of
confusion.
|
Même le Collège
québécois des médecins et
chirurgiens ...
Parce que j'ai
regardé leur
témoignage, et ils
recommandé de
vous que vous devez
utiliser le mot,
et que nous avons
récemment -
et je crois que
cela a également
été présenté à
vous-vu
un sondage où 40%
des personnes interrogées
didn 't
savent ce que
l'euthanasie a été, un
grand pourcentage d'entre eux
pensaient que l'aide
médicale à mourir
était juste soins palliatifs
ou le refus de
traitement, et c'est
cette enquête
d'Ipsos
marketing, ce que je
comprends que
vous avez avait présenté à
vous.
Et ce n'est pas
seulement le grand public
en tant que tels
qui sont confus à ce sujet,
les médecins
sont confus et
si les rapports
que nous voyons de leur témoignage
est correcte.
|
015 |
Even the Québec College of Physicians and Surgeons... Because
I've looked their testimony, and they recommended to you that
you have to use the word, and that we've recently - and I
believe this has also been presented to you - seen a survey
where 40 % of the people surveyed didn't know what euthanasia
was, a large percentage of them thought that medical aid in
dying was just palliative care or refusal of treatment, and
that's this Ipsos Marketing survey, which I understand you have
had presented to you. And it's not just the general public as
such who are confused about this, the doctors are confused as
well if the reports we're seeing of their evidence is correct.
|
Dr Yves
Robert a
comparu devant votre
comité, et il
a dit qu'il croyait
que la personne
devait être
mourir pour avoir accès
à l'euthanasie.
Eh bien, ce
n'est pas exact, si vous regardez
le projet de loi
52, vous
n'avez pas à
être en phase terminale Et,
encore une fois -
je crois
qu'il a été proposé de
vous - si
vous voulez faire
cela, vous devez
dire que
c'est ce que vous voulez faire
. En outre,
si vous voulez un
exemple très récent,
le Globe and Mail
de ce matin, et il ya
une colonne
par Lysiane
Gagnon sur
le projet de loi
52, et elle
fait plutôt
... Je
ne me souviens plus
si c'est
trois ou quatre erreurs
assez graves
dans cette affaire.
|
016 |
Dr Yves Robert appeared before your committee, and he said
that he believed that the person had to be dying in order to
have access to euthanasia. Well, that's not correct if you look
at Bill 52, you do not have to be terminally ill And, again - I
believe that it's been proposed to you - if you want to do this,
you should say that that's what you want to do. As well, if you
want a very recent example, this morning's Globe and Mail,
and there's a column by Lysiane Gagnon about Bill 52, and she
makes rather... I can't remember whether it's three or four
pretty serious mistakes in this.
|
Tout d'abord,
elle pense que
le projet de loi
52 a à voir
avec le suicide assisté,
qui je pense est
très douteux, surtout si
vous prenez en compte le
fond du
projet de loi 52,
où le suicide
assisté a été rejeté,
et il a
également été dit dans
certains des
preuve -
je crois que c'était
à nouveau le
Dr Robert
- que ce
n'est pas considéré comme
un traitement médical.
Et donc, je
recommande fortement que,
si vous allez
le faire, et j'espère que
vous serez certainement
pas faire,
mais si vous le faites,
au moins faire
ce clair
que vous faites.
C'est une situation
assez grave
si les médecins qui utiliseront
ces dispositions dans
ce projet de loi
ne comprennent
pas ce que les
dispositions signifient,
ne comprennent pas qui aurait
accès à l'euthanasie.
|
017 |
First of all, she thinks that Bill 52 has to do with assisted
suicide, which I think is highly doubtful, particularly if you
take into account the background to Bill 52, where assisted
suicide was rejected, and it was also said in some of the
evidence - I think it was again Dr Robert - that that's not
considered medical treatment. And so, I would strongly urge
that, if you're going to do this, which I certainly hope you
will not do, but, if you do, at least make clear what you're
doing. It's a fairly serious situation if the doctors who would
be using these provisions in this bill don't understand what the
provisions mean, don't understand who would have access to
euthanasia.
|
L'autre
partie où je pense qu'il ya un
problème, c'est
cette idée
que l'euthanasie -
et je suppose
que c'est l'euthanasie
- fait partie
du cours normal
des soins palliatifs.
Comme vous avez probablement
aussi l'a
dit, près de 90%
des médecins de soins
palliatifs rejettent
cela et un
très grand pourcentage de
médecins qui
refusent.
C'est un fait,
partout dans le monde,
que le plus grand
groupe unique
de personnes
qui n'approuvent pas
l'euthanasie
sont en fait des médecins,
et vous
devez vous demander
pourquoi cela
pourrait-il être.
Et je vous
dirais que c'est parce qu'ils
savent de
quoi il s'agit vraiment.
Je pense qu'ils savent
ce que cela signifierait
pour la médecine.
|
018 |
The other part where I think there's a problem is
this idea that euthanasia - and I guess it's euthanasia
- is part of the normal course of palliative care. As
you probably also have been told, around 90% of
palliative care physicians reject that and a very large
percentage of physicians reject that. It's a fact,
around the world, that the single biggest group of
people who do not approve of euthanasia are in fact
physicians, and you have to ask yourself why might that
be. And I would suggest to you it's because they know
what it really involves. I think they know what it would
mean for medicine.
|
Et,
même si ils
ne vont pas le faire
eux-mêmes,
et ils ont le
droit de ne pas
le faire,
même si je viendrai
dans un instant, vous
avez toujours de considérer ce
serait-il de
travailler dans un
institution
où votre
organe directeur, le
... vous
donnez dans
ce projet de loi ...
vous donnez
le pouvoir de faire des règles
pour les protocoles
cliniques au
Conseil des médecins, dentistes
et pharmaciens,
que vous sachiez que
vos collègues
ont approuvé cela et
vous travaillez dans
un milieu
où vous savez que
vos collègues
sont des injections
létales pour
leur les patients.
C'est ...
Je sais que
des gens qui avons parlé à
moi que c'est
très bouleversant pour
beaucoup d'entre eux, ils
ne veulent pas travailler
dans un milieu où
c'est vrai.
|
019 |
And, even if they're not going to do it
themselves, and they're allowed not to do it, although
I'll come to that in a moment, you still have to
consider what would it be like to be working in an
institution where your governing body, the... you give in
that bill... you give the power to make the rules for
clinical protocols to the council of physicians,
dentists and pharmacists, that you know that your
colleagues have approved of this and you're working in a
milieu where you know your colleagues are giving lethal
injections to their patients. That... I know from the
people who've spoken to me that that's very upsetting
for a lot of them, they don't want to work in a milieu
where that is true.
|
Je pense que vous
avez aussi besoin de
regarder très
attentivement la
preuve qui a été
recueillie à
la fois aux Pays-Bas
et en Belgique,
cette mise
... sur
les médecins
là-bas ce qui
est apparent dans les rapports
que vous avez
regardé. En fait,
à un moment donné,
la société médicale
néerlandaise
était très préoccupé par
le bien-être
mental des
médecins dans
les hôpitaux où l'euthanasie
a été
effectuée. Et récemment,
ils ont été
déplorant le fait que les
patients ne peux pas ...
qui veulent
l'euthanasie - c'est
aux Pays-Bas
- ne peut pas y avoir accès,
si le
gouvernement néerlandais a mis
en place six unités
d'euthanasie
mobiles, qui ont
des médecins et je ne
sais pas combien d'infirmières,
mais ils iront à
votre
domicile pour effectuer
l'euthanasie pour vous.
|
020
|
I think you also need to look very closely at the
evidence that was gathered from both the Netherlands and
Belgium, this formal... about the physicians over there
that is apparent in the reports that you've looked at.
In fact, at one point, the Dutch medical society was
very concerned about the mental well-being of the
physicians in the hospitals where euthanasia was being
carried out. And recently they've been lamenting the
fact that patients can't... who want euthanasia - this is
in the Netherlands - can't get access to it, so the
Dutch Government has set up six mobile euthanasia units,
which have doctors and I don't know how many nurses in
them, but they will go to your home and carry out
euthanasia for you.
|
Je vous
recommande également de vous,
si vous voulez savoir ce que
c'est vraiment comme
dans ces pays,
vous pouvez voir un
cas d'euthanasie
en cours. Il
ya un nouveau film, je
fais référence
à cela
dans la présentation
que j'ai
donnée au comité, ça s'appelle
End Credits.
J'ai essayé d'obtenir
la permission de partager,
mais je n'ai pas pu
faire jusqu'à présent,
pas parce que les
gens refusent,
mais parce que je
n'ai pas été
en mesure de communiquer avec
eux. Et
en cela,
il faut deux cas.
|
021
|
I'd also recommend to you, if you want to know what
it really is like in those countries, you can see a case
of euthanasia being carried out. There's a new film,
I've referred to it in the submission that I've given to
the committee, it's called End Credits. I tried
to get permission to share it, but I've been unable to
do so far, not because the people refuse, but because I
haven't been able to contact them. And in it, it takes
two cases.
|
Ma compréhension est que
les gens qui
ont fait le film
était en fait
pro-euthanasie,
mais ce n'est pas
un film de
plaidoyer euthanasie,
c'est vraiment sorte de
juste un "voici
ce qui s'est passé" film
et il filme
une jeune femme, elle est
probablement
dans la mi-trentaine
, ils ne vous
donnent pas
le diagnostic
exact, elle est
malade mentalement,
elle veut l'euthanasie,
elle ne veut pas
continuer.
Elle dit à un moment donné,
vous savez, elle ne se sent
pas qu'elle a
des amis,
que la vie
n'est pas la peine.
Elle cherche
à avoir l'autorisation
de faire don de
ses organes
pour la greffe après qu'elle
soit euthanasié.
|
022 |
My understanding is that the people who made the film were
actually pro-euthanasia, but it's not a euthanasia advocacy
film, it's really sort of just a "here's what happened" film and
it films a young woman, she's probably in her mid-thirties, they
don't give you any exact diagnosis, she's mentally ill, she
wants euthanasia, she doesn't want to go on. She says at one
point, you know, she doesn't feel she's got any friends, that
life is not worth it. She seeks to have permission to donate her
organs for transplant after she's euthanized.
|
Le comité qui
supervise ce,
parce que la Belgique
utilise maintenant
organes de personnes
euthanasiés
pour une transplantation ...
et le comité
refuse de lui
cette permission,
mais ensuite
vous voir
toute la scène
du médecin en
fait la
euthanasie, elle
se dirige vers
un canapé,
elle s'allonge et il lui
euthanizes. |
023 |
The committee that supervises that, because Belgium is now
using organs from euthanized people for transplant... and the
committee refuse to her that permission, but then you see the
whole scene of the doctor actually out the euthanasia, she walks
over to a couch, she lies down and he euthanizes her.
|
Maintenant, je sais
que vous allez dire: Eh
bien, rien de tel que
se passerait-il
ici, mais ce
que nous avons à comprendre ...
J'ai suivi
cette question de plus de 30
ans et ce que vous
devez comprendre, c'est
que lorsque vous
commencez,
vous dites:
Eh bien, c'est
bien ici
parce que ... Ceci est un
cas déchirant
qui ...
vous y
habituer. Et nous
savons que cette
progression
éthique qui a
... la
première chose qui se passe
quand nous entendons parler de
quelque chose
... Vous parlez de
médecins
tuent leurs patients,
la plupart des gens
disent:
Beurk!
|
024 |
Now I know you'll say: Well, nothing like that would
happen here, but what we have to understand... I've been
following this issue for over 30 years and what you have
to understand is that when you start off, that you say:
Well, it's OK here because... This a heart-wrenching
case in which... you get used to it. And we know this
ethical progression that has... the first thing that
happens when we hear about something... You talk about
doctors killing their patients, most people say: Yuck!
|
Et c'est ce que
nous appelons
le "facteur beurk
éthique", c'est votre
intuition morale
et vos émotions
en disant:
Ceci est faux. Et
puis nous nous sommes habitués
à cela
et nous
pensons: Eh bien,
c'est peut-être pas si mal.
Alors que
nous pensons: Eh bien,
étaient
neutres à ce sujet.
Et
finalement, nous l'approuvons
et puis nous
passons à autre chose
et nous
élargissons les circonstances
dans lesquelles nous les
utilisons. Et nous pouvons voir,
en Belgique et aux
Pays-Bas, ce
qui s'est passé.
Les enfants peuvent désormais
être euthanasiés aux Pays-Bas,
la Belgique cherche à
faire, et il
ne fait aucun doute
qu'il ya des
personnes atteintes d'Alzheimer
étant euthanasiés,
et c'est une préoccupation
qui que
se passerait-il
ici aussi.
|
025 |
And that's what we call the "ethical yuck factor", that's
your moral intuition and your emotions saying: This is wrong.
And then we get used to it and then we think: Well, maybe it's
not so bad. So then we think: Well, were neutral about it. And
eventually we approve of it and then we move on from there and
we expand the circumstances in which we use it. And we can see,
in Belgium and the Netherlands, that's happened. Children can
now be euthanized in the Netherlands, Belgium is looking at
doing that, and there's no question that there are people with
Alzheimer's being euthanized, and that's a concern that that
would happen here as well.
|
Donc, il ya
tout un tas de raisons pour
lesquelles je dirais
à vous que nous
ne devrions pas
le faire.
Cette ...
Quant à votre
directive préalable, l'autorisation
de l'euthanasie.
Je ne connais
aucun autre
pays qui a
effectivement autorisé
cela. C'est
donc un très inhabituel
... C'est une
sorte d'un élargissement
de savoir qui peut
avoir
l'euthanasie. Dans le
même film et
les crédits,
l'autre affaire qui
ils ont filmé, c'est un
très vieil homme
qui est très
affaibli.
Et il a
effectivement donné
une directive
avancé qu'il
veut euthanasie.
|
026 |
So there's a whole lot of reasons why I would argue
to you that we should not do this. This... As to your
advance directive, authorization of euthanasia. I don't
know any other country that has actually authorized
that. So that's a very unusual... It's a sort of a
widening of who can have euthanasia. In the same film
and credits, the other case that they filmed, it's a
very old man who's very debilitated. And he has actually
given an advanced directive that he wants euthanasia.
|
Et puis son
neveu est là.
Et le neveu
dit aux
médecins qui essaient de
poser le
vieil homme:
Etes-vous sûr que vous voulez
toujours? Et
le neveu dit:
Oui, oui, il
a dit qu'il voulait.
Et il n'est pas
compétente
maintenant. Donc,
il ne peut pas changer
son esprit.
Et soudain, le
vieil homme
un peu ... Il
va de vieille
accroupie, debout, tout à
coup, il se réveille et il dit:
Quoi? Vous
voulez dire que vous
voulez me tuer?
Et il freaks.
Et le médecin
est surpris. Et il
finit par mourir
d'une mort naturelle.
Mais c'est le
genre de choses que vous
avez à
anticiper si vous allez
le faire.
.
|
027 |
And then his nephew is there. And the nephew
is saying to the doctors who are trying to ask the old
man: Are you sure you still want it? And the nephew
says: Yes, yes, he said he wanted it. And he's not
competent now. So, he can't change his mind. And
suddenly the old man kind of... He goes from old crouched
standing, suddenly he wakes up and he says: What? You
mean you want to kill me? And he freaks out. And the
doctor is startled. And he eventually dies a natural
death. But those are the sorts of things that you've got
to anticipate if you're going to do this.
|
|
028 |
La Présidente (Mme Proulx) : En
conclusion, Mme Somerville.
|
Mme
Somerville (Margaret):
en [In]
conclusion. Eh bien,
l'autre pense
que je vous parle de
cette borne
est la sédation palliative
qui une forme
d'euthanasie lente.
Si vous
voulez avoir un exemple de
ce qu'il a
été qui
eu un énorme
abus de celle-ci,
est dans ce qu'on appelle
le parcours
de soins Liverpool
au Royaume-Uni.
Et il est maintenant
en cours de révocation.
Ainsi, I.
.. Vous
savez, je vous supplie
de ne pas
aller de l'avant avec
ce projet de loi.
Ce serait ...
Vous savez, je
pense que c'est un
énorme
affront à nos valeurs
sociétales communes
que nous pensons
... Bien que
vous pourriez avoir la
lecture plus
miséricordieux en elle et
vous êtes tombé
il est intéressant
à utiliser, il
n'en est pas moins
extrêmement
destructrice de ces valeurs,
en particulier de
respect de la vie.
Je vous remercie.
.
|
029 |
Mme Somerville (Margaret) : En [In] conclusion.
Well, the other think I'd talk to you about is this
terminal palliative sedation which a form of slow
euthanasia. If you want to have an example of where that
it has been that had tremendous abuse of it, is in
what's called the Liverpool Care Pathway in the United
Kingdom. And it's now being revoked. So, I... You know, I
plead with you not to go ahead with this legislation.
That would be... You know, I think it's a tremendous
affront to our shared societal values that we think...
Although you might have the most merciful read into it
and you fell it's worthwhile to use, it nevertheless is
extraordinarily destructive of those values, especially
of respect for life. Thank you.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
La Présidente (Mme Proulx) : Merci
beaucoup, Mme Somerville. Alors, nous allons débuter le
premier bloc d'échange avec le gouvernement. Mme la
ministre.
|
030 |
The Chair (Mrs.
Proulx): Thank you,
Ms. Somerville.
So, we will start
the first block
exchange with the government.
Madam Minister.
|
Mme Hivon : Merci, Mme la
Présidente. Merci beaucoup, professeur Somerville, qui a
été mon professeur aussi. Donc, ça fait deux de mes
anciens professeurs qui sont ici. Visiblement, vous ne
devez pas trouver que j'ai développé les bonnes voies
pour répondre à certains enjeux. Nous n'avons
aujourd'hui pas le même point de vue, mais je suis très
heureuse qu'on puisse en parler et en débattre très
ouvertement, comme on l'a fait à l'occasion des travaux
de la commission spéciale.
|
031
|
Ms. Hivon:
Thank you, Madam President.
Thank you very much,
Professor Somerville,
who was my teacher
too. So
that's two of my
former teachers who
are here. Obviously,
you should not find
that I have developed
good ways to
address some issues.
We do not today
have the same
point of view, but
I'm very happy
that we can talk
and discuss very
openly,
as was done
during the work of the Special
Committee.
|
Premièrement, je pense que c'est important de
réitérer qu'il n'y a absolument aucune volonté de
confondre les gens. Depuis le tout début des travaux, la
volonté, c'est évidemment de bien expliquer, de faire
beaucoup de pédagogie. Il va y avoir une vaste compagne
d'information si ce projet-là va de l'avant, autant sur
le fond du projet de loi, sur tous nos développements en
soins palliatifs et sur la question des directives
médicales anticipées. La différence entre l'aide
médicale à mourir et l'euthanasie, c'est que l'aide
médicale à mourir sous-entend que, dans tous les cas, ça
doit provenir de la demande de la personne en elle-même,
par elle-même, pour elle-même et qu'on est dans un
contexte médical, ce qui ne sont pas deux éléments qui
vont de pair avec l'idée de l'euthanasie en elle-même.
Je voulais juste souligner ça.
|
032
|
First, I think it
is important to reiterate
that there is
absolutely no intention
to confuse people.
From the very beginning
of the work, will,
it is obviously to
explain, to make a lot
of teaching.
There will be a wide
companion of
information if that project
goes forward, both on
the bottom of the
bill on all
our developments in palliative care
and the issue of
advance medical
directives. The
difference between physician-assisted
dying and euthanasia
is that medical help
to die implies that,
in all cases, it
must come from the
application of the person itself,
for it itself,
for itself and
we are in a medical
context, which are
two elements that go
along with the idea
of euthanasia itself.
I just wanted to
emphasize that.
|
L'autre chose, je pense, qui est très, très
importante, c'est que... Parce que vous avez dit qu'il y a
des erreurs... Vous faisiez référence à un article de ce
matin. Moi, je veux juste vous dire que, si on
s'arrêtait et qu'on ne légiférait pas à chaque fois
qu'il y a des journalistes qui font des erreurs de fait,
en politique je dois vous dire que l'exception, c'est
plutôt quand un article il n'y a pas d'erreur. Parce que
ça arrive souvent quand même qu'il y a des petites
erreurs. Et donc, je pense qu'il faut aussi... Il ne faut
pas que ça nous arrête à dire qu'il faut faire de la
pédagogie, au même titre où est-ce qu'il y a de la
confusion dans le corps médical.
|
033 |
The other thing I
think is very,
very important, is that
... Because
you said that there
are mistakes ...
You were referring to
an article this
morning. I
just want to say that if
we stopped and
we do not legislate
every time that there
are journalists
who make errors of
fact, in politics
I have to tell you
except,
c is rather
an article when
there is no error.
Because it often
happens that there are
still small errors.
And so, I think you
also ... It
does not let that
stop us
that we must make
education the same
way that there
is a
confusion in the
medical profession.
|
Moi, je vous dirais que, quand on a commencé les
travaux il y a quatre ans, il y avait de la confusion, à
savoir les différences déjà dans le corps médical entre
les soins palliatifs, des fois l'arrêt de traitement et
l'augmentation de la morphine versus la sédation
continue. Donc, je pense que les occasions sont
importantes de toujours faire de la pédagogie, de
démystifier chacune des réalités. Mais au même titre où
les gens avaient très peur de ce que c'était, les soins
palliatifs et ils ne savaient exactement c'était quoi,
je ne pense pas que c'est une raison en soi de dire : On
va arrêter de faire de la pédagogie. Il faut toujours
améliorer la connaissance des gens. Il faut toujours
travailler très fort. Et c'est ce qu'on veut faire avec
ce projet de loi là qui aborde beaucoup d'éléments.
|
034 |
I would say that,
when we started work
there four years,
there was confusion,
namely the differences
already in the
medical profession between palliative
care, both
discontinuation and
increase in morphine
versus continuous
sedation. So I
think the
opportunities are important
to always do the
teaching,
to demystify each
reality. But
in the same way that
people were afraid
of what it was,
palliative care and they
knew exactly what was
what, I do not think
that is a
reason in itself to say:
We will stop doing
of pedagogy. Always
improve people's
knowledge. Always
work hard.
And that's what we
want to do with
this bill there
that addresses many
elements.
|
Et il y a cette volonté et cette nécessité, oui, de
toujours mieux accompagner les gens, de mieux expliquer
les réalités. Je suis tout à fait d'accord avec vous.
Mais ce défi-là, à tous égards dans notre société puis
quand on adopte des lois et tout ça, je pense qu'il est
toujours le nôtre et qu'il faut toujours travailler pour
mieux faire comprendre les réalités, mais qu'en soit, si on estime
qu'une chose est bonne à faire, notre défi c'est
d'expliquer comme tout ça va s'articuler et ça, c'est un
défi et c'est tout un défi d'information que nous
voulons mener.
|
035 |
And there is this
will and necessity,
yes,
always better support
people to better
explain the realities.
I quite
agree with you.
But the challenge
then, in every
respect in our society
and when
laws are adopted
and all that, I think it
is still ours
and we must always
work to better
understand the realities, but
what is if one
believes that
something is good to do,
our challenge is to
explain how all this
will be articulated
and that's
a challenge and it is
a challenge of
information that we want to lead
.
|
15 h 30 (version non révisée)
|
036 |
|
Je voulais aussi différencier... je pense que c'est
très important parce que vous prenez beaucoup d'exemples
des autres juridictions. Donc, je vous suis, mais il y a
une énorme différence entre les autres juridictions et
nous. Si on regarde les états américains par exemple,
eux, ils sont dans une logique, je le disais ce matin,
mais de fin de vie. Donc, c'est ça le critère de base.
Ils n'ont pas un critère de souffrance, donc c'est
vraiment l'autonomie de la personne avec la fin de vie,
mais ce n'est pas : Est-ce que la personne est
souffrante. En Europe, Pays-Bas, Belgique, c'est n'est
pas la fin de vie. L'idée, c'est la souffrance de la
personne.
|
037 |
I also wanted to
differentiate ...
I think this is
very important because
you take a lot of
examples in other jurisdictions.
Therefore, I am,
but there is a huge
difference between
us and
other jurisdictions.
If we look at U.S.
states such as
these, they are in a
sense, as I said
this morning, but the
end of life. So
that is the basic
criterion. They do not
have a criterion
of pain, so it's
really the autonomy of the
person with the end
of life, but it
is not:
Does the person is
suffering.
In Europe, the Netherlands,
Belgium, it is
not the end of life.
The idea is that
the suffering of the
person.
|
Donc, est-ce que la personne souffre d'une manière
telle qu'elle peut avoir accès donc à l'aide médicale à
mourir? En Belgique, il y a deux catégories. Si c'est vu
à brève échéance, il y a les critères, mais, si c'est vu
à plus longue échéance, il y a d'autres critères qui
viennent s'appliquer, mais, la base, c'est toujours la
souffrance. Ici, c'est les deux. Là, je tiens à le
redire, parce que vous avez tantôt dit : Il n'y a rien
qui dit que la personne doit être en fin de vie. Tout le
projet de loi est sur les personnes en fin de vie. Donc,
la personne - c'est un critère fondamental, c'est la
première balise - doit être en fin de vie, et l'autre
élément, la souffrance est une des balises avec toutes
les autres valises de l'article 26. Donc, ça, je voulais
juste... vous pourrez répondre évidemment à ces
éléments-là.
|
038 |
So, is that the
person has in such a
way so that it
can access to
medical assistance
to die?
In Belgium, there are two
categories. If this
is seen in the
short term, there is
the criteria,
but if it is
seen in the longer
term, there are
other criteria that
are applied, but
the basis is
always the
suffering. Here, it
is both. Here,
I want to repeat,
because you sometimes
say:
There is nothing that says
a person must be at
end of life. While
the bill is
on the
end-of-life.
So the person -
it is a fundamental
criterion is the first tag
- should be
the end of life,
and the other element, suffering
is a tag with
all the other bags
of Article 26.
So that, I
just ... you can
clearly answer these
elements there.
|
Puis, ma question, c'est : votre argumentation, votre
réflexion, elle est beaucoup basée sur la protection des
personnes vulnérables. Il y a plusieurs personnes qui
sont venues nous dire que l'état actuel des choses était
beaucoup plus risqué pour la protection des personnes
vulnérables parce que justement il n'y a pas
d'encadrement et qu'il y a toutes sortes de manières de
contourner les choses qui ne sont pas nécessairement la
meilleure manière de protéger, mais, surtout, les
principaux acteurs, dans notre société, qui protègent
les personnes vulnérables, sont venus nous dire qu'ils
étaient en faveur du projet de loi.
|
039 |
Then my question is:
your argument,
your thinking, it is
much based on the protection
of vulnerable people.
There are several people who
came to tell us that
the current situation
was much more risky
for the protection of
vulnerable precisely
because there is
no supervision
and there is all
sorts of ways
around things that are not
necessarily the best
way to protect, but more
importantly, the key players
in our society, which protect
vulnerable people
have told us that they were
in favor of the bill.
|
Je pense à la Protectrice du citoyen, je pense aux
représentants des comités d'usagers, je pense à la
confédération des organismes de défense des personnes
handicapées, à l'Office des personnes handicapées. Donc,
pourquoi votre opinion devrait être plus importante, sur
la protection des personnes vulnérables, que ceux qui
représentent des personnes vulnérables eux-mêmes?
|
040 |
I think the Protector,
I think the
representatives of user committees, I
think the
confederation of organizations
representing persons
with disabilities, the
Disability Office.
So why
should your
opinion be more
important for the
protection of vulnerable people,
those who are
vulnerable people
themselves?
|
La Présidente (Mme Proulx) : Mme
Somerville.
|
041 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme
Somerville (Margaret):
D'accord, Mme Hivon.
Vous avez
abordé beaucoup
de questions.
Tout d'abord, vous avez dit
que ce serait
un contexte médical,
mais dans le
cadre du projet de loi,
l'euthanasie
peut être effectuée
dans la
maison, il peut être effectué
dans une
maison de soins infirmiers ou
de résidence. Donc,
ce ne sont pas
normalement
considérés comme un contexte
médical normal,
et je suis
fermement en désaccord
avec vous
qu'il n'ya pas de
différence
entre le traitement adéquat
de la douleur
qui pourrait raccourcir
la vie et
l'euthanasie de
... il ya une énorme différence comme j'espère vous et
enseigné ...
|
042 |
Mme Somerville (Margaret) : Okay, Mme Hivon.
You've addressed a lot of issues. First of all, you said
it would be on a medical context, but under the Bill,
the euthanasia can be carried out in the home, it can be
carried out in a nursing home or residence. So those are
not normally regarded as a normal medical context, and I
strongly disagree with you that there is no difference
between adequate pain relief treatment that could
shorten life and euthanasia of ... there's a massive
difference as I hope I taught you and...
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Mme Hivon : Je n'ai pas dit ça,
par exemple.
|
043 |
Ms. Hivon:
I did not say
it, for example. |
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme Somerville
(Margaret):
Il ya une différence
énorme entre
les intentions
primaires dans
ces cas. Dans le cas
du traitement de
la douleur,
l'intention première est de
soulager la douleur
et en effet, j'ai
aussi une expérience en tant que
pharmacien et
correctement attaché
traitement de la
douleur traitée, il
est très rare que
poserait un
risque d'abréger la vie.
Si elle est
correctement prescrit et
donné, elle
soulagement de la douleur,
mais il s'agit d'un cas
occasionnel où
vous ne pouvez pas
et, dans ce cas, je serais
.... Ce que nous
aurions à
considérer est de sédation
palliée,
ce qui n'est pas
la même que la sédation terminale
palliatifs.
Encore une fois, il ya un élément
d'intention
là-bas.
|
044 |
Mme Somerville (Margaret) : There's a massive
difference between the primary intentions in those
cases. In the case of the pain relief treatment, the
primary intention is to relieve the pain and indeed, I
also have a background as a pharmacist and properly tied
treated pain relief treatment, it's very rarely that
would raise a risk of shortening life. If it is properly
prescribed and given, it will relief [relieve] the pain, but there
is an occasional case where you can't and, in that case,
I would.... What we would have to consider is to palliated
sedation, which is not the same as palliative terminal
sedation. Again, there's an intention element there.
|
Vous avez une
grande foi
dans la pédagogie.
Comme avoir
enseigné pendant 35 ans,
je n'ai pas la
même foi que
nous pouvons apprendre aux gens
à se limiter
dans leur interprétation de
ce qu'ils ...
comment ils pourraient
utiliser
cette législation.
Plus plus,
comme à l'élément de
pédagogie,
quelqu'un qui enseigne
de temps en temps
dans l'école
de médecine, et je
sais de mes
collègues médecins:
Pouvez-vous vraiment
imaginer
marchant dans
une classe d'yeux,
les étudiants en médecine
à queue touffue
vives qui
étaient là pour sauver le monde
et, en particulier,
pour sauver leurs
patients,
et leur
apprendre à tuer leurs
patients?
|
045 |
You have a huge faith in pedagogy. As having taught
for 35 years, I don't have the same faith that we can
teach people to restrict themselves in their
interpretation of what they ... how they would use this
legislation. Moreover, as to the pedagogy element,
somebody who teaches from time to time in the medical
school, and I know from my medical colleagues: Can you
really imagine walking into a class of bright eyed,
bushy-tailed medical students who were there to save the
world and, in particular, to save their patients, and
teaching them how to kill their patients?
|
Parce que c'est
ce que nous allons
avoir à faire
avec l'euthanasie.
Si ça va
être fait, il
doit être fait avec compétence.
Et que
l'annexe à la
soumission
que j'ai fait pour vous, c'est
un article
que le Dr Don
Boudreau,
mon collègue de l'école de médecine,
et j'ai écrit
pour le
British Medical Bulletin.
Ils nous ont demandé
de l'écrire,
et cela s'appelle l'euthanasie
n'est pas un
traitement médical. Et nous
donnons les
raisons, qui,
pourquoi il n'est pas.
Vous dites
que cette loi s'appliquerait
uniquement à la fin de
la vie, mais
ce n'est pas évident
de la loi
elle-même et il peut
certainement
être interprétée autrement.
|
046 |
Because that's what we're
going to have to do with euthanasia. If it's going to be
done, it has to be done competently. And that appendix
to the submission that I made to you is an article that
Dr. Don Boudreau, my colleague in the medical school,
and I wrote for the British Medical Bulletin.
They asked us to write it, and it's called Euthanasia
is not medical treatment. And we give the reasons,
in that, why it's not. You say that this legislation
would only apply at the end of life, but that's not
obvious from the legislation itself and it can certainly
be interpreted otherwise.
|
Et oui, je
suis préoccupé par la
protection des personnes
vulnérables, mais
ce n'est pas la seule chose
qui me préoccupe
et ce n'est pas
la seule
raison pour laquelle je
m'oppose à ce projet de loi.
Les autres
préjudices qui me préoccupent
sont les
répercussions sur les valeurs
sociétales importantes.
Dans une société
laïque comme
le Québec, les deux
grandes institutions
qui portent
la valeur du respect de la vie
sont la médecine
et le droit,
et nous allons changer
la loi pour permettre
meurtre et
nous allons augmenter
aussi les
médecins à le faire,
de sorte qu'ils
seront nécessairement
affectés non
seulement par ce qu'ils font,
mais par les valeurs
qu'ils véhiculent
que l'euthanasie
seront normalisés
et deviennent
la norme.
|
047 |
And yes, I am concerned about protection of
vulnerable people, but it's not the only thing I'm
concerned about and it's not the only reason that I
object to this legislation. The other harms that I'm
concerned about are the impact on important societal
values. In a secular society like Québec, the two major
institutions that carry the value of respect for life
are medicine and the law, and we're going to change the
law to allow killing and we're going to also raise
doctors to do it, so they will necessarily be harmed not
only by what they do, but by the values they carry that
euthanasia will be normalized and become the norm.
|
Demandez-vous:
si on légalise
ce moment,
comment
pensez-vous que vos
arrière-arrière-petits-enfants
vont mourir?
Nous venons de recevoir
les derniers
chiffres publiés par les Pays-Bas
et en Belgique,
et le droit de décès par
euthanasie
augmente très rapidement.
C'est quelque chose
maintenant autour
de 4% à 6%,
et, ainsi, il ya eu
une énorme augmentation,
augmentation de 13% de
l'utilisation de
la sédation terminale.
Comme vous le savez
... fait
d'entrer dans les
graves effets nocifs sur la santé
soins
institutions, professions
et les professionnels
et -
je vraiment
ajouter ce
- la confiance des
patients dans
l'ensemble de ceux-ci.
Nous entendons
des histoires de ces pays
de patients
refusant le
traitement de la douleur
parce qu'ils ont
peur que les médecins
vont leur donner
une injection létale.
Nous avons aussi
le témoignage de personnes qui sont
euthanasiés par
des infirmières, qui
ne sont pas censés
porter que sans
un médecin
participer et
sans que le patient
en sachant qu'ils
sont euthanasiés
ou ayant donné
leur
consentement.
|
048 |
Ask yourselves: if we legalize this now, how do you
think your great-great-grandchildren will die? We just
got the latest figures from the Netherlands and Belgium,
and the right of death from euthanasia is rising very
rapidly. It's something now around 4 % to 6 %, and, as
well, there's been a huge increase, 13 % increase in the
use of terminal sedation. As you know... made to go into
it seriously harmful effects on health care
institutions, professions and professionals and - I
really add this - patients's trust in all of those. We
hear stories from those countries of patients refusing
pain relief treatment because they're frightened the
doctors are going to give them a lethal injection. We've
also got the evidence of people being euthanized by
nurses, who are not supposed to carry that without a
doctor being involved and without the patient knowing
they're being euthanized or having given their consent
to it.
|
Donc, vous savez, je
pense juste qu'il ya
tellement d'arguments
contre cette mesure.
Et nous pouvons
gérer sans
elle. Nous pouvons faire plus
maintenant
pour soulager la souffrance et
la douleur que nous ne
pourrions jamais le faire
dans le passé.
Alors, pourquoi
maintenant nous sommes
soudainement
penser ce
une bonne idée
que nous
avons besoin de cela?
|
049 |
So, you know, I just think that there are so many
arguments against this. And we can manage without it. We
can do more now to relieve suffering and pain than we
could ever do in the past. So why now we're suddenly
thinking this a great idea that we need this?
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
La Présidente (Mme Proulx) : Merci
beaucoup, Mme Somerville. Ceci met fin au premier bloc
d'échanges avec le gouvernement. Nous allons poursuivre
avec le premier bloc de l'opposition officielle. La
parole est au député de Jean-Talon.
|
050 |
The Chair (Mrs.
Proulx): Thank you,
Ms. Somerville.
This concludes the
first trading
block with the government.
We will continue with
the first block of the official
opposition. The word
is the member
of Jean-Talon.
|
M. Bolduc (Jean-Talon) :
Merci beaucoup. Un, je suis content de vous rencontrer
aujourd'hui, et... Oui, je vais parler en français, ça va
être plus facile pour moi.
|
051 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
Thank you. One, I'm glad
to meet you today,
and ...
Yes, I
speak French,
it will be easier for me.
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme
Somerville (Margaret):
OK,
un peu mou. |
052 |
Mme Somerville (Margaret) : OK, a bit soft.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
M. Bolduc (Jean-Talon) :
Je pourrais m'exprimer en anglais, mais, dans ce
sujet-là, j'aime autant le faire en français.
|
053 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
I can speak English,
but in this topic,
I'd rather do it in
French.
|
Merci d'être ici aujourd'hui, puis c'est un honneur
de vous rencontrer, malgré le fait que je ne partage pas
la façon dont vous approchez le dossier. Quand vous avez
commencé, vous avez parlé d'utilitarisme, qui est le
principe, là, comme si on voulait que ces gens-là
meurent sur le principe que peut-être que, pour la
société, ils sont un fardeau, ça pourrait coûter moins
cher. C'est dans ce sens-là que moi, je l'ai pris,
c'est-à-dire, c'est... pour le bien du plus grand nombre...
on peut sacrifier quelques personnes pour le bien du
plus grand nombre. Moi, ce n'est pas l'approche que je
vois au niveau éthique dans ce dossier.
|
054 |
Thank you for being
here today, and it is an
honor to meet you,
even though I
disagree with the
way you approach the
issue. When you
started, you spoke of
utilitarianism,
which is the principle,
then, as if
we wanted these
people die on
the idea that maybe,
for the company, they
are a burden, it
could cost cheaper.
It is in this sense
that I have
taken, that is
to say, it's ...
for the good of the
greatest number ...
we can sacrifice a
few people for
the good of the greatest number.
Me, this is not
the approach I see
the ethical level in
this case.
|
Dans ce dossier, au niveau éthique, c'est le principe
d'autonomie, et un autre principe, qui est un principe
de compassion. On offre le choix à des gens, lorsqu'ils
arrivent à la fin de leur vie, la possibilité de mourir
plus tôt dans des conditions médicales acceptables. Je
pense que c'est une meilleure réponse que le suicide
assisté puis c'est une meilleure réponse également que
ces gens-là, à la fin, trouvent que leur vie n'est plus
digne. Et c'est le choix de la personne. Donc, la façon
dont vous l'apportez, il y a une logique, mais moi,
comme médecin, ce n'est pas la logique du tout que
j'emploie.
|
055 |
In this case, the
ethical level,
the principle of autonomy,
and another principle, which
is a principle of
compassion. We offer
a choice to people,
when they reach the
end of their life,
the possibility of dying
earlier in acceptable
medical conditions. I
think this is a
better answer than assisted suicide
then it is
also a better
response than
those people, in the end,
find that their life
is no longer worthy.
And that is the
choice of the person.
So the way you
make,
there is a logical,
but I, as a doctor,
it is not logical
at all that I use.
|
Également, dans votre argumentation, vous dites que
les médecins... vous avez beaucoup insisté, les étudiants
en médecine, les collègues de travail... Moi, je
pratiquais dans des établissements puis j'ai pratiqué
dans certains établissements qu'il y avait des arrêts de
grossesse. Il ne faut pas oublier aussi, au niveau de
l'histoire de la médecine, il y a eu une époque où ce
n'est pas le patient qui décidait, c'est le médecin qui
décidait pour le patient, et on les gardait en vie le
plus longtemps possible. Jusqu'à l'arrivée des soins
palliatifs, c'était de les faire vivre le plus longtemps
possible, et j'ai vu des patients mourir avec des
solutés puis mourir, également... ils s'obligeaient à les
gaver pour le principe qu'ils devaient avoir une qualité
de vie. Alors que les soins palliatifs nous ont montré
que ce n'était pas la bonne façon de faire.
|
056 |
Also, in
your case, you say
that doctors ...
you great stress,
medical students,
co-workers ...
I practiced
in institutions then
I practiced in some
schools there were
terminations of pregnancy.
Do not forget
also, at
the history of medicine,
there was a time when
this is not the
patient who decided,
the doctor
decided that
the patient, and are
kept in
alive as long as
possible. Until the arrival of
palliative care, it
was to keep them alive
as long as possible, and I
have seen patients
die with
solutes and die,
also ...
they are forced
to the
gorge to
the principle that
they must have a
quality of life.
While palliative care has
shown us that it was
not the right
way.
|
Donc, cet argument qu'au niveau des médecins... Puis
moi, je suis médecin, j'ai fait le serment d'Hippocrate.
Je tiens à dire que je suis là pour mes patients, mais
je suis là aussi pour la compassion envers les patients,
que, dans certaines circonstances, lorsqu'eux autres le
demandent, lorsque, médicalement, ça pourrait être
acceptable - là, je parle de l'éminence de la mort -
oui, on peut aider quelqu'un à décéder.
|
057 |
So this argument
at the level of
physicians ...
Then I am a
doctor, I made the
Hippocratic Oath. I
want to say that I'm
there for my patients,
but I'm also here to
compassion for
patients that,
in certain circumstances,
lorsqu'eux others
ask when,
medically, it could be
acceptable -
I'm talking the
eminence of death
- yes, you can
help someone to die.
|
Également, je vous rappellerais qu'au niveau des
soins palliatifs ça ne fait pas si longtemps que ça
qu'on accepte le principe qu'on va donner de la morphine
à très bonne dose, quitte à créer un coma, la sédation.
Et là, c'est le principe du double effet. C'est-à-dire
qu'on les soulage, ils sont inconscients, puis on est
très conscients qu'à un moment donné ils vont mourir. À
ma connaissance, autour de la table, excepté quelques
personnes, l'ensemble du corps professionnel et
également les gens des soins palliatifs sont d'accord
parce que c'est la bonne médecine. C'est ça qu'on doit
faire. Et je pense qu'au niveau de la société, il y a
une évolution, et cette évolution-là nous amène
peut-être aujourd'hui à se poser la question : Est-ce
qu'on peut offrir le choix aux gens, dans certaines
circonstances très balisées, ce qui est le but du projet
de loi.
|
058 |
Also, I would remind
you that the level of
palliative care it
does not matter so long
as we accept
the principle that
we will give morphine
dose to very good,
even creating a
coma, sedation.
And there is the
principle of double effect.
That is to say
that the
relief they
are unconscious, then
we are well aware
that at some point they will die.
To my knowledge,
around the table, except
for a few people,
all of the
professional body and also
people palliative
agree because it's
good medicine.
That's what we should
do. And I think
at the level of
society, there is a
change, and
this change then
brings us perhaps
today to ask
the question: Is
what we can offer
people a choice in
circumstances very
marked, which
is the purpose of the
bill. |
Donc, je respecte la façon dont vous l'apportez, mais
je dois vous avouer que la plupart des gens, puis on a
eu des commentaires, là, les gens nous parlent toujours
de tuer. Bien moi, je ne suis pas d'accord. On n'est pas
en médecine pour tuer. Les principes éthiques qu'il y a
en arrière de ce dossier, ce n'est pas un principe
d'utilitarisme, c'est un principe d'autonomie avec de la
compassion. Ça, c'est l'approche que moi, j'ai dans ce
dossier-là.
|
059 |
So I respect
the way you
make, but I
must admit that most
people, then
had comments
there, people always
tell us to kill.
Although I
do not agree.
We are not in
medicine to kill.
The ethical principles
that are
behind this case,
it is not a principle
of utilitarianism, it is a
principle of autonomy
with compassion.
That is the approach
I have in this
file there.
|
La Présidente (Mme Proulx) : Mme
Somerville.
|
060 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme
Somerville (Margaret):
... que vous avez vraiment
voulu dire
cela, que la
médecine n'était pas là pour
soigner,
parce que ce serait
la fin du
projet de loi 52.
Donc,
nous nous penchons sur
l'autonomie.
Ce que nous passons à
cette idée de
ce que, parfois,
que l'on appelle
l'autonomie radicale
ou intense,
que c'est la
valeur prééminente dans
chaque
situation. Et c'est
très apparent
dans la mort
avec rapport
de dignité
que le comité
a fait pour le gouvernement.
Et il est
évident aussi,
il a même
mis en scène dans
le projet de loi
52.
|
061 |
Mme Somerville (Margaret) : ...that you really
meant it, that medicine was not there to cure, because
that would be the end of Bill 52. So, we are looking at
autonomy. What we move to is this idea of what,
sometimes, is called radical or intense autonomy, that
that is the preeminent value in every situation. And
that's very apparent in the dying with dignity report
that the committee did for the Government. And it's
apparent too; it's even staged in Bill 52.
|
Mais, vous
savez, il ya même quelques
féministes qui
pensent vraiment
que, et il ya
un concept appelé
l'autonomie relationnelle
que nous ne
pouvons pas simplement regarder
une personne
dans l'isolement et
dire: Qu'est-ce
qu'ils disent,
c'est ce qu'ils
veulent, nous allons donc
faire. Nous
devons nous pencher sur
l'impact que
cela a, tout
d'abord, d'autres personnes qui
leur sont proches, d'autre part, sur la
société dans son ensemble,
et, troisièmement,
et vraiment
c'était surtout
une question comme
l'euthanasie.
Vous ne pouvez pas regarder
de manière adéquate
à ce
soit
moralement ou légalement,
juste au niveau
de l'individu,
et il secoue
un individu
qui le veut. Vous devez dire
quel sera
l'impact sur les institutions,
quelle sera l'incidence sur les
professions
de la santé, quel sera
l'impact sur
la société, quel sera
l'impact sur les
valeurs de la société.
Et,
dans beaucoup
de ces
discussions, tout
cela est simplement ignoré.
|
062 |
But, you know, there is even some feminists who are really
thinking that, and there is a concept called relational autonomy
that we can't just look at one person in isolation and say: What
they say, that's what they want, so let's do it. We have to look
at the impact that that has, first of all, on other people close
to them, secondly, on the society as a whole, and, thirdly, and
really importantly was an issue like euthanasia. You cannot
adequately look at it either ethically or legally, just at the
level of the individual, and it shakes an individual who wants
it. You have to say what will be the impact on institutions,
what will be the impact on health care professions, what will be
the impact on society, what will be the impact on society's
values. And, in a lot of these discussions, all of that is
simply ignored.
|
En outre,
même quand les gens disent
qu'ils veulent l'euthanasie,
je ne sais pas si
vous avez eu un
coup d'œil à
l'œuvre du Dr Harvey
MaxChochinov?
Avez-vous ...
portez-vous qu'il est
... Je veux
dire, son travail est
merveilleux à
cet égard, il a montré,
dans une de
ces études, les
personnes qui ont dit
qu'ils voulaient
l'euthanasie
ont changé d'avis en moyenne
toutes les 12 heures
et que
beaucoup d'entre eux étaient
vraiment se poser
une autre question:
Suis-je encore
il vaut la
peine? Avez-vous
... Suis-je
trop de problèmes?
Voulez-vous toujours
autour de moi?
Donc, je
pense que nous devons
être extrêmement
prudent avec
juste dire: Eh bien,
cette
personne dit: Je
le veux, nous allons donc
le faire.
|
063 |
As well, even when people say that they want
euthanasia, I don't know if you‘ve had a look at the
work of Dr. Harvey MaxChochinov? Have you... do you wear
that he is... I mean, his work is wonderful in this
respect, he showed, in one of these studies, the people
who said they wanted euthanasia changed their minds on
average every 12 hours and that a lot of them were
really asking another question: Am I still worth it? Do
you... Am I too much trouble? Do you still want me
around? So, I think we've got to be enormously careful
with just saying: Well, this person says: I want it, so
let's do it.
|
Vous m'avez donné
l'impression que vous
pourriez penser que
je suis en
faveur de visualisme
que vous devriez
vous garder
les gens en vie aussi longtemps
que vous le pouvez.
Je ne suis pas
en faveur de
visualisme, je ne
suis pas en faveur de
tuer des gens.
Et en ce qui
concerne l'exemple des soins
palliatifs et
que nous n'utilisons
plus ...
pour les gens.
Si cela est fait
avec
l'intention de tuer la personne,
c'est l'euthanasie.
Et certaines personnes
vous disent:
Eh bien, ce
qui se fait dans leurs hôpitaux.
Mais,
alors, je vous
demande de réfléchir,
si une loi
qui lui serait actuellement
assassiner,
assassiner au
premier degré, n'est pas
obéi,
pourquoi pensez-vous que
la
restriction dans
le projet de loi
52 serait
obéi?
Donc, si nos
médecins sont
pas obéir à
la loi
maintenant, quand
il est le crime le plus
grave dans
nos livres,
pourquoi seraient-ils obéir à
la loi 52?
|
064 |
You gave me the impression that you might think that
I'm in favor of visualism [vitalism]that you should you keep
people alive as long as you possibly can. I'm not in
favor of visualism[vitalism], I'm just not in favor of killing
people. And with respect to the example of palliative
care and that we do use more... for people. If that is
done with the intention of killing the person, that's
euthanasia. And some people tell you: Well, that is
being done in their hospitals. But, then, I'd ask you to
think, if a law with it would currently be murder, first
degree murder, is not being obeyed, why do you think the
restriction in Bill 52 would be obeyed? So, if our
physicians are not obeying the law now, when it's the
most serious crime on our books, why would they obey
Bill 52?
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Le Président (M. Bergman) : M. le
député de Jean-Talon.
|
065 |
|
M. Bolduc (Jean-Talon) :
Oui, mais je pense que vous poussez le raisonnement à
l'extrême. C'est d'ailleurs pour ça qu'on doit mettre
des balises dans ce projet de loi là. On ne parle pas de
gens qui vont mourir comme deux ou trois ans ou qui
décident de par eux autres mêmes qu'à un moment donné
c'est le temps de mourir. Les conditions sont qu'à un
moment donné on sait que, dans une brève échéance, ces
gens-là vont mourir, ont une grande souffrance. Et, à la
limite, ça devient un geste de compassion.
|
066 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
Yes, but I think
you push the argument
to the extreme. This
is also why we need to
set limits in
this bill there.
We are not talking
about people who will die
as two or three years
or decide on their
own other
at some point it's
time to die.
The conditions are
that at some point we know
that in a short time,
these people will die,
have a great suffering.
And, ultimately, it becomes
an act of compassion.
|
Le raisonnement que vous dites, également, vous dites
: Tout le monde autour... il faut regarder au niveau des
institutions, au niveau de la société, au niveau des
autres. Oui, il faut en tenir compte. D'ailleurs,
ça a toujours été mon discours ici, il faut voir les
impacts que ça a sur la famille. C'est pour ça, non
plus, qu'on ne peut rendre ça trop facile. Il y a des
règles qu'on doit se mettre en place de façon à
s'assurer que, la personne, sait ce qu'elle veut, et si,
la personne, c'est ce qu'elle veut, l'environnement
autour est d'accord avec ça, moi, je vous dirais, oui,
on peut aller de ce côté-là.
|
067 |
The reasoning you
say, well, you
say, everyone
around ... you
have to look at the institutional level,
the level of society,
at the other.
Yes, it
must be taken into account.
Moreover, it has
always been my speech
here,
you should see the impact
it has
on the family. That's
why, instead,
we can make
it too easy.
There are rules
that must be
put in place to
ensure that
the person knows what
she wants, and if
the person is what
she wants, the
environment around agrees
with that, I
would say, yes,
you can go to
that side.
|
Pour ce qu'il s'agit de la loi, moi, en tout cas, ce
que j'ai vu beaucoup dans la société, la loi est en
retard sur l'éthique, et, à un moment donné au niveau de
la société, on a accepté des choses qu'on faisait,
c'était accepté au niveau moral et au niveau éthique, et
les lois ont dû être changées après, et, moi, je pense
que c'est ce type de dossier là qu'on va avoir. À un
moment donné, il y a une évolution dans nos sociétés. La
preuve, on n'est pas les premiers au monde à le faire,
il y a déjà quatre pays qui le font. Et puis, au niveau
médical, il y a des médecins qui sont prêts à le faire,
il y a des patients qui sont prêts à l'avoir. Ma réponse
aux gens qui s'opposent à ça : Si vous ne voulez pas
l'avoir, c'est votre choix et vous n'avez pas à empêcher
les autres de faire un choix qui est différent,
indépendamment de nos concepts au niveau de la société.
|
068 |
For it
is the law,
I, in any case,
I have seen many
in society, the law
lags behind ethics,
and at any given time
at the company
was accepted things
we did was
accepted moral
standard and ethical
level,
and laws had to be changed
later, and
I think it's
this type of case
where we will
have. At one point, there
was a change
in our societies. The
evidence, it is not
the first in the
world to do, there are
already four countries
that do. And then,
at the medical level, there
has doctors who are
willing to do so,
there patients
who are willing to
have it. My
response to people
who oppose it:
If you do not want to
have, it's your choice
and you do not have
to prevent others from
making a choice that
is different, regardless of our
concepts at
society.
|
Le Président (M. Bergman) : Dr
Somerville.
|
069 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme
Somerville (Margaret):
Je suis d'accord
avec soulager
toutes les douleurs
et les souffrances
dans les contraintes de
non
intentionnellement tuer
quelqu'un. Et je
pense que vous pourriez
avoir de la compassion,
je pense que vous
pourriez le faire
dans les rares cas
où il n'est pas
possible autrement, vous
pouvez utiliser la sédation
palliative, par exemple,
avec la
douleur neurologique grave
qui ne peut être
autrement
soulagé.
|
070 |
Mme Somerville (Margaret) : I agree with
relieving all pain and suffering within the constraints
of not intentionally killing somebody. And I think that
you could be compassionate, I think you could do that in
the rare cases where it's not otherwise possible, you
would use palliative sedation, for example, with severe
neurological pain that can't be otherwise relieved.
|
Mais
s'arrêter à cette ligne
que nous
avons honoré depuis des
milliers d'années,
qu'il est incompatible
avec la
mission de guérison de la
médecine pour les médecins
de tuer leurs
patients. Je veux dire,
c'est ce que nous
sommes divisés
par: une
petite ligne. Il
ya une énorme quantité de
sagesse, et je
pense que
nous ne devons
avoir de la compassion,
je suis d'accord avec
vous à ce
sujet. Et je
suis consterné, je
veux dire, j'ai
offert de prendre
une caisse de
négligence criminelle
libre contre
tout médecin qui quitte
délibérément
une personne dans la douleur.
Je pense que c'est
épouvantable
qui s'est passé.
Mais,
nous ne tuons pas.
|
071 |
But to stop at that line that we honored for thousand of
years, that it is incompatible with the healing mission of
medicine for doctors to kill their patients. I mean, that's what
we're divided by: a little line. There is a huge amount of
wisdom in that, and I think that we do have to be compassionate,
I agree with you about that. And I'm appalled, I mean, I've
offered to take a free criminal negligence cash [case] against any
doctor that deliberately leaves a person in pain. I think it's
appalling of that would happened. But, we don't kill.
|
C'est là que je
m'oppose
cela. Je veux dire,
je vous invite
à soutenir
pleinement adéquat aux soins
palliatifs
afin que tout le monde
qui en a besoin
peut l'obtenir.
Et c'est le
droit de refuser un traitement,
c'est le droit d'avoir
toute la douleur
et le soulagement
des souffrances
dont vous avez besoin.
Mais,
nous n'allons pas
cet autre
augmentation ...
ce n'est pas
un pas de plus,
c'est une sorte de
différenciation,
nous intervenons sur une ligne
et nous disons, vous
savez, "je
vais donner une injection
létale".
|
072 |
That's where I object this. I mean, I would urge you to give
fully adequate support to palliative care so that everybody who
needs it can get it. And it is the right to refuse treatment; it
is the right to have all the pain and suffering relief you need.
But, we don't go that other increment... it's not an incremental
step, it's a differencing kind, we step over a line and we say,
you know, "I will give a lethal injection".
|
Maintenant, je ne
sais pas combien d'entre vous
ont déjà eu
un animal que
vous aviez à l'euthanasie
pour?
Et j'ai encore
d'énormes
réserves quant à savoir si nous
devons le faire, mais
je ne peux
accepter cela. Mais,
quand vous êtes là
et que vous voyez
le vétérinaire est venu avec
un plateau en acier
avec l'injection
létale sur elle, c'est
un scénario
très effrayant.
Et je pense que
la raison pour laquelle les
médecins sont le plus grand groupe
contre c'est
parce qu'ils le comprennent.
|
073 |
Now, I don't know how many of you have ever had an
animal that you had to euthanasia for? And I even have
huge reservations about whether we should do that, but I
can accept that. But, when you're there and you see the
veterinarian will came with a steel tray with the lethal
injection on it, it's a very frightening scenario. And I
think that the reason that doctors are the biggest group
against this is because they understand that.
|
Je pense
qu'ils ont eu l'expérience
qui permet à
leur imagination
pour leur dire
correctement
ce que cela implique,
que leur
intuition leur avait dit que
cela est faux.
Vous savez, nous, les
humains, ont effectivement
eu une
intuition morale de tuer
d'autres êtres humains.
Et,
lorsque les Américains
envoyaient des
gens ...
soldats au
Vietnam pour lutter
en étroite
combat à la main,
ils ont dû déprogrammer
psychologiquement
afin de les
amener à être capable de tuer,
ils ne pouvaient pas
le faire, et
nous le savons.
|
074 |
I think that they've got the experience that allows
their imagination to tell them properly what this involves, that
their intuition had told them that this is wrong. You know, we,
humans, have actually got a moral intuition against killing
other humans. And, when the Americans were sending people...
soldiers to Vietnam to fight in close hand to hand combat, they
had to psychologically deprogram them in order to get them to be
able to kill, they couldn't do it, and we know that.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Le Président (M. Bergman) : M. le
député de Jean-Talon.
|
075 |
|
M. Bolduc (Jean-Talon) :
Juste une question. Moi, j'accepte que vous pensiez
comme ça, que vos valeurs vous disent que ce n'est pas
un bon projet de loi. Est-ce que, vous, vous pouvez
accepter qu'on peut penser différemment?
|
076 |
Mr. Bolduc (Jean-Talon):
Just a question.
I accept that you
think like that,
your values tell
you that this
is not a good bill.
Is that
you, you can accept
that you can think
differently?
|
Le Président (M. Bergman) : Dr
Somerville.
|
077 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme
Somerville
(Margaret):
...
vous savez,
je traite avec des étudiants
universitaires pendant trois
jours par semaine,
et ils pensent
tous différemment.
|
078 |
Mme Somerville (Margaret) : ...you know, I deal
with university students three days a week, and they all
think differently.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Le Président (M. Bergman) : Ceci met
fin au premier bloc de l'opposition officielle.
Maintenant, pour le deuxième bloc du gouvernement, Mme
la ministre.
|
079 |
|
Mme Hivon : Merci, M. le
Président. J'aurais deux grandes questions pour vous
parce qu'on est à un niveau quand même assez élevé de
considération dans la discussion. Le premier, c'est pour
faire suite un peu à ce que mon collègue disait :
Qu'est-ce qu'on fait face à des enjeux comme ceux-là
quand on constate que l'évolution de la société est
beaucoup plus loin que l'état du droit et de la
médecine, je vous dirais? Et, là, vous allez me dire :
On ne peut pas se fier qu'à des sondages. Je suis plutôt
d'accord avec vous.
|
080 |
Ms. Hivon:
Thank you, Mr.
President. I have two
big questions for you
because it is
a quite high
level of
consideration in the discussion.
The first is
to follow some
of what my colleague
said: What are we facing in issues like these
when we see that the
evolution of society
is far ahead of law and medicine,
I tell you?
And then
you tell me:
We cannot rely only
on polls. I
tend to agree with you.
|
Je pense, ceci dit qu'on ne peut
pas complètement mettre de côté les sondages quand ils
sont constants depuis 20 ans. Et là tout le monde peut
venir dire : Les gens ne comprennent pas, on n'a pas
assez expliqué, ce n'était pas clair, moi, je me dis, à
un moment donné, quand il y a une constance sur une
période de 20 ans, qu'il y a différents termes,
différentes définitions pour la même réalité, qui est de
dire... permettre à quelqu'un de mettre fin à sa vie parce
qu'elle souffre, qui est la logique qui est demandée
dans les sondages, il y en a eu pendant la commission,
il y en a un vraiment où on définissait les termes, il y
en a un encore juste après le dépôt du projet de loi,
puis je vous dis, l'appui est très, très fort.
|
081 |
I think this
says that we can not
completely ignore the
polls when they
are constant for 20
years. And then
everyone can come and
say: People do not
understand, we did not
quite explained,
it was not clear,
I tell myself,
at one point,
when there is a
constant over
20 years, there
has different terms,
different definitions
for the same reality, which is
to say ...
allow someone to end
her life because she
is suffering, which is the
logic that is required
in the polls, there
was during the
commission, there is
a really
where we defined the
words, there is
even just after
the filing of the
bill, then I
tell you, the
support is very, very strong.
|
Ça, c'est un élément. Mais l'autre élément, c'est que
le Barreau avait fait une recension de tous les cas où
on s'était rendus, des rares cas, parce qu'en plus il
n'y a pratiquement pas de poursuite, jamais, mais les
rares cas où on s'était rendus à un procès d'un médecin
pour une fin de vie qui n'aurait pas suivi les règles,
jamais un jury n'a condamné un médecin dans un cas comme
ça. En fait, il n'y a jamais eu de peine, il n'y a
jamais eu d'emprisonnement, mais, même quand ça a été
devant un jury, il n'y a jamais même eu de déclaration
de culpabilité et, au Québec, il n'y a même jamais eu de
poursuite. Donc, nous, on est législateurs.
|
082 |
That is one element.
But the
other thing is that
the bar had been
a review of all cases
where it was
made,
in rare cases,
because in addition there is
virtually no tracking,
ever, but rare
cases where we
had visited a
doctor for a
trial of
an end of life that
did not follow the
rules, never a jury
has convicted
a doctor in a case
like this. In fact,
there was never any
trouble, there
has never been in
prison, but even
when it was
in front of a jury,
he has never
even had a conviction
and, Quebec,
there has never even
been a prosecution.
So, we're
legislators.
|
Donc, je
veux bien qu'on vienne nous dire : Il faut faire
attention à ça, il faut faire attention à ça, j'en suis
et je pense qu'il faut être prudents, et j'ai l'audace
de penser que le projet de loi est très prudent. Mais il
y a aussi toute une évolution de la société. Je veux
dire, on est venus consacrer le principe de l'autonomie,
on n'accepte pas la souffrance en fin de vie non plus.
Et pour les gens, ces distinctions-là que oui, plusieurs
personnes font parce qu'ils disent que ce n'est pas
l'intention, ce n'est pas exactement la même chose, je
vous suis, là. Quand on est juste sur l'intention, on
peut faire des distinctions entre l'arrêt de traitement,
l'aide médicale à mourir, l'augmentation de doses de
morphine, je vous suis là-dessus.
|
083 |
So I do not mind
that one tells us:
Be careful with
that, you have to pay
attention to that, I
am and I think we
should be careful,
and I have the
audacity to think that
Bill is very cautious.
But there is also
a whole evolution of
society. I mean,
have come to consecrate the
principle of autonomy,
we do not accept the
suffering at end of life
either. And for the
people, these distinctions
then yes, many
people do it because they
say it is not the
intention,
it is not exactly the
same, I am there.
When you're just
on the intention,
we can make distinctions
between stopping
treatment, medical
assistance to die,
increasing doses of
morphine, I am
it.
|
Mais pour les gens,
compte tenu de l'évolution de la société, de la
consécration de l'autonomie de la personne, de la
prolongation de la vie dans certaines situations qui
font en sorte qu'on assiste à des agonies, à des
souffrances bien réelles, et je redis, des experts en
soins palliatifs nous ont dit que de 5 % à 6 % des gens
en fin de vie qui reçoivent les meilleurs soins
palliatifs, on n'arrive pas à les soulager, moi, je me
dis, au nom de quoi on va dire : On va laisser ces
gens-là souffrir et on ne tiendra pas compte des
demandes et de l'évolution de la société?
|
084 |
But for people, taking into
account the evolution
of society, the
consecration of the autonomy of the
individual, the
prolongation of life in certain
situations that ensures
that we are witnessing
the agony,
real suffering, and I repeat, the palliative care experts have
told us that we cannot relieve 5% to 6% of people in later life
who receive the best palliative care,
myself, I say,
in the name of what they
will say: We will let
these people suffer
and we will
not consider applications and
the evolution of
society?
|
Le Président (M. Bergman) : Dr.
Somerville.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
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|
Mme Somerville
(Margaret): Oui, merci,
monsieur le président.
Eh bien, en ce
qui concerne votre
première question
sur les sondages, la
démocratie et l'éthique
ne sont pas nécessairement
coexistants et
juste parce que la majorité
veut quelque chose
ne signifie pas que
c'est juste. Si
cela signifiait
que, puis
les nazis étaient
éthique. Donc,
c'est un premier point.
Et deuxièmement,
cette idée de progrès,
je pense que ça vaut
y penser. Mais,
vous savez, il ya
une déclaration très intéressante
par CS
Lewis, il dit:
«Nous voulons que
tous les progrès, mais,
quand nous sommes sur
la mauvaise voie, l'homme qui
se retourne plus
tôt et
remonte à recommencer
fait le plus de
progrès ».
|
085 |
Mme Somerville (Margaret) : Yes, thank you,
Mr. Chairman. Well, with respect to your first question
about the polls, democracy and ethics are not
necessarily coexistent and just because a majority wants
something doesn't mean that it's right. If it did mean
that, then the Nazis were ethical. So that's a first
point. And secondly, this idea of progress, I think that's
worth thinking about. But, you know, there's a very
interesting statement by C.S. Lewis, he says: "We all
want progress, but, when we're on the wrong path, the
man who turns around soonest and goes back to start
again makes the most advance."
|
Quant au bar,
je suis vraiment
très perplexe sur
la barre, sauf que je
voudrais
peut-être dire qu'il ya un
vieux et sage
dicton dans la loi
que les cas
difficiles font de
mauvaises lois.
Et je pense que ce qui se passe
ici, c'est que
beaucoup de ...
quelques cas
fort, très fort, où
notre cœur ne
pouvait sortir
de ces gens,
et je mettrais
parmi que le Dr
Donald Low qui a
fait cette vidéo
très émouvante,
que, lorsque nous
répondons à cela,
cela fait une
mauvaise loi. La façon
dont je pense que nous devrions
répondre à cette
question est un concept
qui est appelé
regret moral.
Autrement dit,
nous leur disons: Nous
pensons que c'est contraire à
l'éthique, nous savons
que vous le voulez,
nous comprenons
votre souffrance, nous
ferons tout ce que nous pouvons,
que, avec
le regret que
notre refus
va vous faire du
mal, nous ne pouvons
pas faire que.
|
086 |
As to the Bar, I really am very puzzled about the
Bar, except that I would perhaps say that there's an old
and wise saying in the law that hard cases make bad law.
And I think what is happening here is that a lot of... a
few hard, really hard cases, where our heart could go
out to these people, and I would put among that Dr.
Donald Low who made that very moving video, that, when
we respond to that, that makes bad law. The way I think
we should respond to that is with a concept that is
called moral regret. That is, we say to them: We think
this is ethically wrong, we know you want it, we
understand your suffering, we will do everything we can,
that, with the regret that our refusal will hurt you, we
can't do that.
|
Quant aux gens
emprisonnés, il ya juste
eu ...
Non pas qu'il soit
pertinent
directement ici, mais
il ya juste eu un
cas en Australie, où
un jeune homme a
été emprisonné pour permettre à
sa mère de mourir,
et donc je ne
sais pas si nous
aurons qu'ici
ou non. Mais de
toute façon je pense que
l'ensemble de ces
points peuvent être répondu.
|
087 |
As to people being jailed, there's just been... not
that it's relevant directly here, but there's just been
a case in Australia where a young man has been jailed
for allowing his mother to die, and so I don't know
whether we'll get that here or not. But anyway I think
all of those points can be responded to.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Le Président (M. Bergman) : Mme la
ministre.
|
088 |
|
Mme Hivon : Je veux juste dire
que non, au contraire, on ne pourrait pas ici, en vertu
de cette loi-là, avoir - je pense que c'est très
important de le dire - un jeune homme qui aide sa mère à
mourir. Au contraire, je pense qu'on a des cas comme
ceux-là qui sont d'une tristesse inouïe, parce qu'on
imagine ce que les gens et les familles ont vécu, parce
qu'il n'y a pas les réponses adéquates non plus à ces
personnes-là en fin de vie. Mais on est dans une tout
autre logique, mais moi, je veux juste vous dire : quand
je dis la notion de jury, là, je veux bien que les
sondages, vous dites... je suis tout à fait d'accord avec
vous, ça peut arriver que les sondages ne nous disent
pas la bonne chose puis qu'il ne faut pas suivre les
sondages aveuglément, là. Et je dois vous dire que, si
c'était ça, on n'aurait jamais fait quatre ans de
travaux, on aurait dit : les gens sont pour puis on va
faire une loi. Justement, on fait ça pour aller au fond
des choses.
|
089 |
Ms. Hivon:
I just want to say
no, on the contrary,
could not here,
under that law,
have -
I think it's
very important to say
- a young man who
helps her mother to
die . Instead,
I think we have cases
like those that
are incredibly sad,
because we imagine
that people
and families have
lived, because there
is no adequate
responses either
to those people
at the end of life.
But
we are in a different sense, but I just want to tell you: when I
say the concept of jury, I do not mind the polls,
you say ... I quite agree with you, it can happen
that the polls do not tell us the right thing and that we should
not blindly follow the polls there. And I must tell you that if
it was that we never would have done four years of work, we
would have said, people are then going to make a law.
Exactly, we do it to get to the bottom of things.
|
Mais je pense que, quand on base, par exemple, notre
système de droit criminel sur un système de jury en
disant c'est le jugement par les paires de ce qui est,
dans une société, acceptable ou non moralement,
légalement, mais je pense que quand même ça doit avoir
un facteur indicateur assez fort. Et là on voit que
cette évolution-là a fait en sorte que non, il n'y a
jamais de jury qui ont condamné, pas de manière globale
en disant, dans tous les cas, ça va être correct, mais
en regardant la situation qui leur était soumise et en
disant : On ne pense pas que c'est moralement
répréhensible, donc on ne condamne pas. Moi, je veux
juste vous dire que, comme législateur, quand même, il
faut tenir acte de ça, il faut tenir compte de cette
évolution-là de la société, du jugement par les paires,
de ce qui est acceptable ou non. C'est ça aussi, une
évolution.
|
090 |
But I think that when
you base, for example, our
system of criminal law
in a jury system,
saying it is the judgment
by the pairs of what
is, in a society,
morally acceptable or
not, legally,
but I still
think it
should have a fairly strong
indicator factor.
And here we see that
this change then
made sure that no,
there is never a
jury condemned,
no comprehensive way
by saying,
in all cases, it will be
correct, but looking
at the situation
which was submitted
to them and saying: We do
not think it is
morally wrong, so we do
not condemn. I
just want to say
that, as legislators,
though, must be taken
note of that, we must
take account of this
change then
society, judgment by peers,
what is acceptable
or not. That's
also an evolution.
|
Le Président (M. Bergman):
...Somerville.
|
091 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme Somerville
(Margaret): Oui.
Je voudrais vous
suggérer, si vous
voulez vraiment savoir
ce que les gens
jugent et
ce qu'ils pensent, que
vous faites une
suggestion que
nous avons un nouveau
groupe de personnes dans
notre société,
c'est là-bas ...
ce serait un
groupe spécial
qui sera formé et
qui réalisera
l'euthanasie. Ils
ne sont pas médecins.
Nous n'avons pas
polluer la médecine
avec cet aspect
de meurtre
horrible, mais nous avons
... pour
les personnes qui
le souhaitent, ces gens, et puis ...
Je veux dire, une
suggestion étant
que ces
gens devraient être un groupe
d'avocats, parce que
les avocats forment
à comprendre la
loi et de
l'appliquer strictement.
|
092 |
Mme Somerville (Margaret) : Yes. I would
suggest you, if you really want to know what people are
judging and what they think, that you make a suggestion
that we have a new group of people in our society, that
there... that would be a special group who will be
trained and who will carry out euthanasia. They're not
doctors. We don't pollute medicine with this awful
killing aspect, but we have... for the people who want
it, these people, and then... I mean, one suggestion is
being that those people should be a group of lawyers,
because lawyers train to understand the law and to apply
it strictly.
|
Ce n'est pas ma
suggestion originale,
c'est dans une
revue intitulée
Perspectives en biologie et en
médecine.
Qu'est-ce que
cela fait est qu'il faut
le manteau
médicale complètent l'euthanasie.
Il décolle ce
«nous sommes
juste être gentil",
et plus que tout,
et il dit:
Ne regardez pas à
la personne qui a
fait ça et
penser qu'ils sont
contraires à l'éthique
personnes,
parce que les médecins
sont dans l'ensemble
éthique, mais regardez
ce que l'acte est,
et puis dire:
est-ce que
j'approuve vraiment
de cela? Et je
serais très intéressé
de voir ce que
les Canadiens ou
Québécois en
particulier penser.
|
093 |
That is not my original suggestion, that's in a journal
called Perspectives in Biology and Medicine.
What that does is it takes the medical cloak off
euthanasia. It takes off this “we are just being kind”,
and most of all, and it says: Don't look at the person
who's doing it and thinking they're unethical persons,
because doctors on the whole are ethical, but look at
what the act is, and then say: Do I really approve of
that? And I'd be very interested to see what Canadians
or Quebeckers in particular think about that.
|
|
|
Caution: raw machine translation
|
Le Président (M. Bergman) : Mme la
ministre, il vous reste 1 min 30 s.
|
094 |
|
Mme Hivon : O.K. Donc, ma
dernière question, c'est qu'est-ce qu'on fait avec les
gens dont on n'arrive pas à soulager les souffrances?
Donc, est-ce qu'il faut leur dire : Malheureusement,
vous devez continuer à souffrir? Parce que je comprends
la sédation palliative continue, c'est la réponse que
tout le monde nous fait, mais, en même temps, il y a des
indications, des situations où la sédation palliative
continue n'a pas sa place, là. Si quelqu'un s'hydrate
encore ou... elle ne devrait pas être là. Donc, c'est quoi
la réponse?
|
095 |
Ms. Hivon:
OK So my
last question is,
what do we do
with people that are
unable to relieve
suffering? So
does he have to tell
them: Unfortunately, you
have to continue to suffer?
Because I understand
the continuous
palliative sedation is
the answer that
everyone us,
but at the same time,
there are indications,
situations where
palliative sedation is
still no place
there. If someone
still hydrate or
... it should not
be there. So
what's the answer?
|
Le Président (M. Bergman) : Dr
Somerville.
|
096 |
|
Caution: raw machine translation
|
|
|
Mme Somerville
(Margaret): C'est vrai,
si un ...
si vous utilisez
la sédation palliative correctement,
et vous avez
un cas où l'intention
est de soulager ...
l'intention première
est de soulager
la douleur, et c'est
ce que vous faites,
et vous avez pas
l'intention de tuer la personne,
et vous donner
tout traitement, c'est qu'ils
ne doivent avoir
et ont besoin,
ce n'est pas
l'euthanasie, et
qui ne soulager
la douleur. Vous n'avez pas
souffrir de douleurs
lorsque vous êtes sous
anesthésie générale, ce qui a
le même effet que
ce que cela fait. |
097 |
Mme Somerville (Margaret) : True, if a... if
you're using palliative sedation properly, and you've
got a case where the intention is to relieve... the
primary intention is to relieve the pain, and that's
what you're doing, and you've got no intention to kill
the person, and you give whatever treatment it is that
they should be having and need, that is not euthanasia,
and that does relieve the pain. You don't suffer pain
when you're under general anaesthetic, and this has the
same effect as what that does.
|
Le Président
(M. Bergman):
Alors, le CECI
a rencontré fin
au bloc
du Gouvernement.
Verser le
bloc de l'opposition
officielle,
Je Vais Prendre
la première
question moi-même.
Je vais prendre
la première question pour le
deuxième bloc
de l'opposition officielle. |
098 |
Le Président (M. Bergman) : Alors, ceci
met fin au bloc du gouvernement. Pour le bloc de
l'opposition officielle, je vais prendre la première
question moi-même. I'll take the first question for the
second bloc of the Official Opposition.
|
Dr Somerville,
vous avez parlé, dans l'un des
documents que
j'ai lus dans le
British Medical Bulletin,
de la question de
confiance, et il ya
ici une citation: «La
confiance est d'une importance
primordiale pour
la réussite
rencontre médecin-patient,
et est
indispensable pour le contrat
implicite et morale
entre la
profession et la société
".
|
099 |
Dr. Somerville, you talked, in one of the documents I
read in the British Medical Bulletin , of the
question of trust, and there's a quotation here: “Trust
is of paramount importance to a successful
doctor-patient encounter, and is indispensable to the
implicit and moral contract between the profession and
society.”
|
Pouvez-vous nous
parler un peu de la
possible perte de
confiance d'un médecin
qui a participé à
raccourcir la durée de vie
d'un patient,
peut-être sous un projet de loi
qui serait
adoptée éventuellement par
l'Assemblée nationale? |
100 |
Can you talk to us a little bit about the possible
loss of trust of a doctor who has participated in
shortening the life of a patient, perhaps under a
proposed bill, which would be adopted possibly by the
National Assembly?
|
Mme Somerville
(Margaret): Monsieur le
Président, je peux
vous dire au
sujet d'un incident.
Il a été tout à
l'heure, c'était 1989,
je présidais un
débat entre
un médecin appelé
Dr. Pietro
Admoral des Pays-Bas,
et un avocat
nommé professeur
Alexander Morgan
Capron de
l'Université de Californie du Sud.
Et le docteur
amiral était
pro-euthanasie,
et le professeur
Capron était anti-euthanasie.
Et le docteur
amiral, à ce moment,
a déclaré que, personnellement, il
avait effectué plus de 12.000 cas
de l'euthanasie,
et quelqu'un
lui a dit:
Comment pouvez-vous
faire cela? Vous
savez, c'est comme
massacre.
|
101 |
Mme Somerville (Margaret) : Mr. President, I
can tell you about an incident. It was a while ago, it
was 1989, and I was chairing a debate between a doctor
called Dr. Pietro Admoral from the Netherlands, and a
lawyer called Prof. Alexander Morgan Capron from the
University of Southern California. And Doctor Admiral
was pro-euthanasia, and Professor Capron was
anti-euthanasia. And Doctor Admiral, at that time, said
that he personally had carried out over 12,000 cases of
euthanasia, and somebody said to him that: How could you
do that? You know, it's like mass killing.
|
16 h (version non révisée)
|
|
|
Et il a donné une
réponse très intéressante,
il a dit: Eh
bien, je suis
un anesthésiste et
j'essaie de
donner anesthésiques,
si ce que je fais,
c'est que je
donne juste la
première moitié d'une
anesthésie générale
où je mets la
personne de dormir
et de paralyser
les et je
n'arrive pas à donner
de la seconde moitié
qui est
réanimation. Et je
pense qu'il faut
nécessairement une incidence sur
la confiance,
certainement, à
ce médecin,
ce qui suit: Il
est tellement habitué à
le faire, le
ferait-il pour moi?
Mais aussi, je pense,
dans la profession médicale
en général, nous
entendons des histoires des
Pays-Bas de personnes
qui traversent la
frontière vers l'Allemagne,
les personnes âgées, parce
qu'ils ont peur
qu'ils vont être euthanasiés
dans l'un des
hôpitaux néerlandais.
|
102 |
And he gave a very interesting answer, he said:
Well I am an anesthetist and I am trying to give
anesthetics, so what I do, is I just give the first half
of a general anesthetic where I put the person to sleep
and paralyse them, and I just don't give the second half
which is resuscitation. And I think that must
necessarily affect trust, certainly, in that doctor,
that: He's so used to doing it, would he do it to me?
But also, I think, in the medical profession in general,
we hear stories from the Netherlands of people going
across the boarder to Germany, old people, because
they're frightened that they'll be euthanized in one of
the Dutch hospitals.
|
Nous entendons
également sur
les infirmières
et les médecins hésitent à
y participer.
L'une des histoires que
j'ai entendu, c'est
que beaucoup des
infirmières cocher
malade quand ils
savent qu'il va y avoir
euthanasie
effectuée. Je suis
aussi l'impression
que, contrairement à
ce que nous pourrions
simplement supposer
que la plupart des
médecins ne
procèdent pas à l'euthanasie
et ne veulent pas
le faire, et
qu'il ya peu de
médecins dans un hôpital donné,
qui font la plupart
des cas de
l'euthanasie aux Pays-Bas.
Et que
faire confiance à
elle-même, nous avons vu
un énorme changement
dans la nature de
la confiance, en fait
il est maintenant
omniprésente dans beaucoup de
domaines de la société, mais
il est originaire
de la médecine.
|
103 |
We also hear about nurses and doctors reluctant to
participate in this. One of the stories that I heard was that a
lot of the nurses check off sick when they know there's going to
be euthanasia carried out. I also am under the impression that,
contrary to what we might just assume, that most doctors don't
carry out euthanasia and don't want to do so, and that there are
few doctors in a given hospital who do most of the cases of
euthanasia in the Netherlands. And as to trust it self, we've
seen a massive change in the nature of trust, actually it's now
pervasive in a lot of areas of society, but it originated in
medicine.
|
Et qu'est-ce que
c'est, c'est un
changement par rapport à ce que
nous appelons une confiance aveugle,
et qui est basé
sur le principe
qui dit: Croyez-moi,
parce que je sais
beaucoup plus que vous, je suis
une personne en autorité, je
sais ce qui est
le mieux pour vous,
ils tapotent
le patient sur
la tête et disent:
être un bon
garçon ou une fille, et je
vais m'occuper de
vous, et je vais agir
dans votre meilleur intérêt.
Les gens n'acceptent pas
ça. Et ce que
nous avons eu
il changé,
est ce qu'on appelle
«gagné la
confiance", et il
dit: Croyez-moi,
parce que je vais
vous montrer ce que
vous pouvez me
faire confiance, et je
vais gagner votre confiance.
Et je pense que
les médecins ordonnateurs d'être
capable de tuer leurs
patients -
je veux utiliser
ces mots -
porterait atteinte à gagner
la confiance
d'une manière très sérieuse.
Parce que ce
n'est pas seulement l'individu
médecin qui les
patients confiance, ce
sont les professions des soins de
santé dans son ensemble,
et cela va faire
confiance dans les
professions de la
santé.
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104 |
And what that is, it's a change from what we called
blind trust, and that's based on the principal that
says: Trust me, because I know a lot more than you, I am
a person in authority, I know what's best for you, so
they pat the patient on the head and say: Be a good boy
or girl, and I'll look after you, and I'll act in your
best interest. People don't accept that anymore. And
what we've had it changed to, is what's called "earned
trust", and it says: Trust me, because I will show that
you can trust me, and I will earn your trust. And I
think that authorising doctors to be able to kill their
patients - I want to use those words - would undermine
earning that trust in a very serious way. Because it's
not just the individual doctor whom patients trust, it's
the whole health care professions, and this goes to
trust in the health care professions.
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105 |
Le Président (M. Bergman) : Mme la
députée de Saint-Henri - Sainte-Anne. Mme la députée de
Gatineau.
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Mme Vallée:
Je vous remercie,
Monsieur le Président. Mme
Somerville, je
suis très intéressé
par une
déclaration que vous avez
faite au début de
votre présentation, et
que l'on trouve à
la page 6 de votre facture
... de votre
factotum.
Le fait que, selon
votre compréhension, les
termes sont si vagues
et indéfinies
qu'il ya une raison
derrière tout cela,
le fait que les
termes du projet de loi
52 ne sont pas
définis donner
une ouverture ou
faire de manière
à créer la confusion.
Et je voudrais
savoir un peu
plus sur cette
question. Parce que nous
avons été ... Depuis le début de la
consultation, il ya beaucoup de plaidoyer sur la nécessité
pour les termes clairs, les termes définis ya eu, à faire en
sorte que, non seulement pour nous, en tant que
législateurs, pour être clair sur ce que nous sommes en
train de passer, mais aussi pour les gens, de savoir ce que
nous parlons vraiment. Parce que "l'aide médicale à mourir"
est un terme très large, et il pourrait inclure un grand
nombre de choses, comme nous l'avons entendu. Donc, je
voudrais savoir un peu plus sur ...
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106 |
Mme Vallée : Thank you, Mr. President.
Mrs. Somerville, I am very interested with one
statement that you made in the beginning of your
presentation, and that we find on page 6 of your bill...
of your factotum. The fact that, according to your
understanding, the terms are so vague and undefined that
there's a reason behind it all, the fact that the terms
in Bill 52 are not defined give an opening or make it in
a way to create confusion. And I'd like to hear a bit
more on this issue. Because we've been... Ever since the
beginning of the consultation, there's been a lot of
plea about the need for clear terms, defined terms, to
make sure that, not only for us, as legislators, to be
clear on what we're about to pass, but also for the
people, to know what we're really talking about. Because
"medical aid in dying" is a very large term, and it
could include a lot of things, as we have heard. So, I'd
like to hear a bit more about...
|
Mme Somerville
(Margaret): ...
l'aide médicale à
mourir pour commencer.
Vous savez, nous voulons tous
une aide médicale
quand nous mourons,
et, comme nous l'avons vu
dans cette étude
récente, les gens pensaient
que cela signifiait
soins palliatifs
et le soulagement de la douleur
et les droits de
refuser un traitement quand il
était à
lourdes, etc |
107 |
Mme Somerville (Margaret) : ...the medical aid
in dying to begin with. You know, we all want medical
aid when we're dying, and, as we saw in that recent
survey, people thought it meant palliative care, and
pain relief and rights to refuse treatment when it was
to burdensome, etc.
|
Alors ... Et, si
vous connaissez l'histoire
de l'endroit où
ce terme est venu ...
- Vous n'avez pas
fait le haut
- d'où il vient,
c'est dans les
premiers jours du
plaidoyer pro-euthanasie,
les organisations
comme Mourir dans la
dignité, et j'ai
discuté Dr.
Philip Nitschke
en Australie, à plusieurs
reprises, ils ont fait enquêtes
pour savoir comment
les gens ont réagi
et ce qu'ils ont
trouvé était que s'ils avaient
utilisent le mot
euthanasie, il y avait
un certain pourcentage de personnes,
assez importante
dans les premiers jours,
qui ont dit
absolument pas. Ils
ont compris que cela signifiait
tuer les médecins
à leurs patients
et qui n'était pas sur.
Ainsi, alors
qu'ils tentaient
position «suicide
assisté» et
qui était un peu
plus acceptable, plus
de gens sont allés
pour cela. |
108 |
So... And, if you know the history of where this term
came from... - you didn't make it up - where it comes
from, is in the early days of the pro-euthanasia
advocacy, the organizations like Dying with dignity, and
I've debated Dr. Philip Nitschke in Australia on several
occasions, they did surveys to find out how people
reacted and what they found was that if they'd use the
word euthanasia, there was a certain percentage of
people, quite large in the early, days who said
absolutely no. They understood it meant doctors killing
their patients and that was not on. So, then they tried
“position assisted suicide” and that was a bit more
acceptable, more people went for that.
|
Et puis ils ont
essayé ...
Je pense que "l'aide
médicale à mourir" et
beaucoup plus de gens
sont allés pour
cela. Et puis
beaucoup de ...
Eh bien, vous
savez, les
quelques médecins qui étaient
en faveur de
cela, par exemple, le
Dr Timothy
E. Quill,
aux États-Unis,
ils ont commencé à
parler du "dernier
acte de soins palliatifs de qualité".
Ainsi, votre
projet de loi reflète qu'une partie
de la fin où,
tout d'abord, vous mettez cela dans
le cadre d'un
continuum de soins palliatifs
et que vous
n'utilisez pas les mots qui
rendent les gens
réagissent à dire que nous ne
voulons pas cela.
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109 |
And then they tried... I think that "medical aid in dying"
and a lot more people went for that. And then a lot of the...
well, you know, the few doctors that were in favor of this, for
instance, Dr. Timothy E. Quill, in the United States, they
started to talk about the “last act of good palliative care”.
So, your bill reflects that end part where, first of all, you
are putting this into the context of a continuum of palliative
care and you aren't using the words that made people react to
say we don't want that.
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Et ce que je
propose se passe
là-bas, parce que
je suis effectivement
très intéressé par
la façon dont nous
savons ce qui est
et n'est pas éthique.
Et,
au fil des ans, j'ai fait
un peu de travail
dans de nombreux
... Au début,
c'était une sorte
de très
hypothétique. Un de
mes collègues m'a dit
combien il est
dangereux ...
sur le bord de
flocon total. Mais ce
que nous sommes en train de
découvrir à
travers la recherche scientifique
est que nous savons
réellement à
l'éthique, y compris par
intuition morale
et, ce que je
voudrais appeler,
d'interroger les rétrogradations
et d'imagination,
et ces choses nous prévenir
qu'il ya un problème
éthique ici.
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110 |
And what I suggest is happening there, cause I'm
actually very interested in how we know what is and
isn't ethical. And, over the years, I've done quite a
bit of work in many... At the beginning, it was sort of
very hypothetical. One of my colleagues told me how it's
dangerous... on the edge of total flake. But what we're
now finding out through scientific research is that we
actually know about ethics, including through moral
intuition and, what I would call, examine demotions and
imagination, and those things warn us about there is
something wrong ethically here.
|
Et la façon dont
nous ressortir ces
réponses est sur
le choix des mots
que nous utilisons.
Nous, les humains
communiquent les animaux
et ces mots nous
touchent profondément.
Et nous ne sommes
pas ... Eh
bien, cette
recherche sur la
façon dont nous prenons des
décisions éthiques
montre aussi que nous
ne sommes pas
conscients de ces
influences
exploitation. Et je crois
que lorsque nous arriverons
à l'étape de
l'utilisation de notre raison,
que nous devons utiliser
et qui est
extrêmement important que ce que
nous utilisons
raison de ce que
j'appelle un mécanisme de
vérification secondaire,
nous regardons ce que nous
avons décidé et
nous utiliser
la raison de
consulter: Est-il
sensé d'une
base de
raison que ce soit?
Et, en fait,
une partie de la
recherche qui est publié
dans la revue Nature
montre que les
personnes atteintes de lésions aux
centres émotionnels
de leur cerveau
et qui peuvent raisonner
ne pas
prendre de bonnes décisions
morales et éthiques.
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111 |
And the way that we elicit those responses is about the choice
of words that we use. We humans are communicating animals and
those words affect us deeply. And we're not... Well, this
research on how we make ethical decisions also shows that we're
not aware of those influences operating. And I believe that when
we get to the stage of using our reason, which we must use and
which is extraordinarily important, that what we use reason for
is what I call a secondary verification mechanism, we look at
what we've decided and we use the reason to check out: Does it
make sense from a reason basis will? And, in fact, some of the
research that's published in the journal Nature
shows that people with damage to the emotional centers
of their brain and who can reason do not make good moral
ethical decisions.
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Donc, il ya tout
un tas de nouvelles recherches
pertinentes en fonction de
la façon dont nous
prenons ces décisions,
et que le choix
des mots est extraordinaire
importance. C'est
la même chose
que de prendre
l'horloge médical
... qui donne aux
gens différents
intuitions morales,
différentes
réponses émotionnelles.
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112 |
So, there is a whole lot of new research that's
relevant to how we make these decisions, and so that
choice of words is extraordinary important. It's the
same thing as taking the medical clock... that gives
people different moral intuitions, different emotional
responses.
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113 |
Le Président (M. Bergman) :
Malheureusement, le temps s'est écoulé. Dr. Somerville,
we want to thank you very much for appearing before us,
sharing your expertise with us on this very important
subject. Et je demanderais à Me Delphine Roigt avec ses
collègues pour prendre place à la table. Et je suspends
pour quelques instants seulement.
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(Suspension de la séance à 16 h 8 )
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114 |
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