Protection of Conscience Project
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Service, not Servitude

Service, not Servitude

Consultations & hearings on Quebec Bill 52
Quebec National Assembly (September-October, 2013)

Canadian Cancer Society (Quebec Division)
Suzanne Dubois, Mélanie Champagne, Marie-Anne Laramee

Tuesday, 1 October 2013 - Vol. 43 no. 40


Introduction

Bill 52 proposes to legalize euthanasia by physicians in Quebec.  Public hearings about the bill were held in September and October, 2013 by the Committee on Health and Social Services of the Quebec National Assembly. [Administrator]

Canadian Cancer Society (Quebec Division)

The Canadian Cancer Society, (Quebec Division) (Société canadienne du cancer, division du Québec) is the provincial arm of the national non-profit volunteer organization that supports cancer research and people living with cancer.

The transcripts

Unrevised French versions of the presentations at the hearings are available on the National Assembly website.  It takes the Assembly two to four months to produce a final French text.

The unrevised transcipts have been processed using Google Translate to produce the following parallel French-English texts. 

The Focused Parallel Transcript appears first. It includes only parts of the hearing transcript broadly relevant to the issue of freedom of conscience for health care workers.  It is a more refined translation of the corresponding sections of the Full Parallel Transcript, which is found below it.  

The same translation block numbers (T#) are used in both the Focus and Full Parallel Transcriptions.


Focused Parallel Transcript

Original Text

T#

Caution: machine assisted translation

(version non révisée)

Unrevised version

Mme Champagne (Mélanie) : . . .on peut peut-être vous expliquer pourquoi on ne s'est pas penchés sur l'aide médicale à mourir.

072

. . . we can perhaps explain why we did not examine the medical assisted dying.

Mme Dubois (Suzanne) : Merci beaucoup. Alors, nous sommes une organisation pancanadienne, d'où notre nom, Société canadienne du cancer. Les autres provinces ne se sont peut-être pas aussi avancées que nous au Québec à réfléchir sur ces importantes questions. Et donc, on n'a pas de position canadienne encore à ce sujet-là. Ce que je vous dirais, c'est que je ne penserais pas que les gens sont si peu intelligents et au courant pour ne pas faire la distinction, je pense que les gens comprennent très bien de quoi on parle. . .

076

Mrs. Dubois (Suzanne): Thank you. So we are a national organization, hence our name, the Canadian Cancer Society. Other provinces may not be as advanced as we are in Quebec in reflecting on these important issues. So, there is still no Canadian position still about that. What I would say is that I would not think that people are so unintelligent and unaware not to make the distinction, I think people understand very well what we are talking about. . .

Maintenant, nous, on ne se positionne pas par rapport à ça, parce que, justement, on n'a pas consulté nos clients, nos bénéficiaires et les gens que nous aidons. Alors, on ne peut pas vous arriver avec un poids, en disant : Voici, les trois quarts des gens que nous aidons sont en faveur ou non du droit à mourir dans la dignité. Pour nous, que ça soit encadré, les deux principes, dans une même loi ne fait pas de différence, pour nous, en autant que les gens puissent avoir accès de manière opportune et à l'endroit de leur choix à des soins palliatifs pour que... Ensuite, on respectera la décision de la population et votre décision par rapport au droit à mourir... On ne s'opposera pas, on ne montera pas aux barricades, là, pour s'opposer à ça. On va respecter ce qui aura été décidé.

077

Now, we are not positioning ourselves in relation to it, precisely because we did not consult with our clients, beneficiaries and the people we help. So we cannot come up with a number, saying, Behold, three quarters of the people we help are for or against the right to die with dignity. For us, that the two principles are set out in the same law makes no difference to us, as long as people have access in a timely manner and place of their choice to palliative care for ... Then, we respect the decision of the people who make a decision based on the right to die ... We do not object, we do not mount the barricades, there to oppose it. We will comply with what has been decided.

Mais, pour nous, la priorité va aux soins palliatifs, c'est certain. . . .

078

But for us, the priority is palliative care, that's for sure. . . .


Full Parallel Transcript

Note: The following translation is the product of a first run through Google Translate.  In most cases it is sufficient to identify statements of interest, but more careful translation is required to properly understand the text.  Translation block numbers (T#) have been assigned by the Project as references to facilitate analysis and discussion.

Original Text

T#

Caution: raw machine translation

19 h 30 (version non révisée)

Unrevised version

(Reprise à19 h 34)

 

 

Le Président (M. Bergman) : à l'ordre, s'il vous plaît! La commission reprend ses travaux. Nous allons poursuivre sans plus tarder les consultations particulières des auditions publiques sur le projet de loi no. 52, Loi concernant les soins de fin de vie.

001

The Chairman (Mr. Bergman): Order, please! The committee resumed. We will continue without delay specific consultations public hearings on Bill 52, An Act respecting the end-of-life.

Alors, je souhaite la bienvenue à nos invités, la Société canadienne du cancer, division du Québec. Alors, bienvenue. Vous avez 15 minutes pour faire votre présentation, suivies d'un échange avec les membres de la commission. S'il vous plaît, donnez-nous vos noms, vos titres. Et le micro, c'est à vous.

002

So I welcome our guests, the Canadian Cancer Society, Quebec Division. So welcome. You have 15 minutes to make your presentation, followed by a discussion with the members of the commission. Please give us your name, your title. And the microphone is yours.

Mme Dubois (Suzanne) : Merci, M. le Président. Distingués membres de la commission, bonsoir. Je me présente, mon nom est Suzanne Dubois, je suis la directrice générale de la Société canadienne du cancer, division Québec. J'ai avec moi Mélanie Champagne, qui est directrice de la défense d'intérêt public ainsi que Marie-Anne Laramée, qui est analyste.

Alors, je vous remercie de nous avoir conviés à ces audiences. C'est un exercice qui revêt une extrême importance, les enjeux sont fondamentaux, parce que c'est de l'ensemble des mesures et des moyens qui doivent être mis en oeuvre pour que tous puissent mourir dans la dignité, et commençant par ne plus tolérer la souffrance ni négliger cette étape de la vie, ce à quoi nous travaillons activement à la société.

003

Mrs. Dubois (Suzanne): Thank you, Mr. President. Distinguished members of the Committee, good evening. I introduce myself, my name is Suzanne Dubois, I am the CEO of the Canadian Cancer Society, Quebec Division. With me Mélanie Champagne, who is director of public defense and Marie-Anne Laramee, who is an analyst interest.

So, thank you for inviting us to these hearings. This is an exercise that is extremely important, the issues are fundamental, because it is all ways and means to be implemented for all to die with dignity, and starting no longer tolerate the pain or neglect this stage of life, what we are working actively to society.

Depuis 75 ans, on se consacre à l'éradication du cancer et l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie. Nous sommes présents partout au Québec en prévention, en recherche, en information, en soutien et en défense de l'intérêt public. Nous aidons les personnes en fin de vie et leurs proches de plusieurs façons : par notre aide financière et matérielle, par notre service de soutien psychosocial Cancer J'écoute et par des programmes de jumelage et de l'information. On le sait, c'est pour les personnes atteintes de cancer qu'ont été développés les soins palliatifs. Il serait cependant faux de croire que toutes les personnes atteintes de cancer ont accès à ces soins. En termes de contrôle de la douleur, c'est 50 % de la douleur cancéreuse qui serait sous-traitée, ce qui est énorme si on songe que plus de 20 000 personnes mourront de cette maladie seulement cette année au Québec.

004

For 75 years, we are dedicated to eradicating cancer and improving the quality of life of people affected by this disease. We are present throughout Quebec in prevention, research, information, support and defense of the public interest. We help people in later life and their families in several ways: by our financial and material assistance by our psychosocial support CancerConnection and twinning programs and information. We know it is for people with cancer that were developed palliative care. It would be wrong to believe that all cancer patients have access to care. In terms of pain control is 50% of cancer pain that is outsourced, which is huge when you consider that more than 20,000 people die from the disease this year alone in Quebec.

Vous l'avez entendu à de nombreuses reprises, mais nous tenons à le souligner, la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité et ce qui s'en est suivi a été exemplaire sur le plan de la collaboration du travail parlementaire. C'est un privilège que d'y prendre part aujourd'hui, et il est à souhaiter que cet esprit de collégialité se poursuive. De notre côté, il s'agit de notre première intervention publique dans le cadre de la démarche Mourir dans la dignité. Comme beaucoup d'autres organisations, nous nous sommes d'abord imposé un certain devoir de réserve, mais l'intérêt des médias et du public s'est principalement attardé à la question de l'aide médicale à mourir et aux divergences d'opinion qui se sont fortement exprimées, alors que pour nous l'essentiel du projet de loi no. 52 réside dans la place qu'il est faite aux soins palliatifs. Si nous sommes ici aujourd'hui, c'est pour porter la voix des personnes atteintes de cancer et pour parler de soins palliatifs.

005

You've heard it many times , but we want to emphasize, the Special Commission on Dying with dignity and what ensued was exemplary in terms of collaboration of parliamentary work. It is a privilege to take part today, and it is hoped that this spirit of collegiality continues. From our side , it is our first public intervention in the process die with dignity. Like many other organizations , we first imposed a duty of confidentiality , but the interest of the media and the public has mainly dwelt on the issue of physician-assisted dying and differences of opinion which are highly expressed , whereas for us the essence of Bill No. 52 is in the position he is made to palliative care. We are here today is to bring the voices of people with cancer and palliative care to talk about .

Mme Laramée (Marie-Anne) : M. le Président, les recommandations...

006

 

Le Président (M. Bergman) : Mme Laramée.

007

 

Mme Laramée (Marie-Anne) : Oui. Les recommandations que vous entendrez dans quelques instants sont issues de plusieurs sources. Il y a d'abord bien sûr l'expertise du personnel de la SCC, mais il fallait aussi être en mesure de se faire une meilleure cartographie des enjeux entourant les soins de fin de vie. Donc, ce qu'on a fait, c'est une enquête terrain. On parle d'une trentaine d'entrevues qualitatives. On a rencontré des professionnels des soins palliatifs, médecins, infirmières, psychologues, des proches aidants et des patients qui ont vécu les soins palliatifs à l'hôpital comme à la maison, et on leur a demandé de nous raconter leur parcours ou celui d'un patient marquant, de leurs priorités, de leurs urgences, autant de récits touchants que de ratés dramatiques. Vous avez plusieurs extraits des entrevues dans le mémoire.Cette démarche-là nous a permis d'approcher le quotidien des soins de fin de vie et d'illustrer le besoin d'accès aux soins palliatifs au bon moment et au bon endroit. Ça a aussi mis en relief les besoins d'information et d'accompagnement des patients, mais aussi de soutien pour les proches et de formation des soignants. Ce qui est marquant, c'est l'écart beaucoup trop grand entre les visées de nos politiques et leur application, un écart qui laisse des personnes sans services ni soutien à un moment où, sur papier, ça devrait être autrement.

008

Ms. Laramee (Marie- Anne ): Yes. The recommendations that you hear in a few moments come from several sources. There was first of course the expertise of the staff of the CSC , but it should also be able to get a better mapping of the issues surrounding end-of- life. So what we did , it is a field survey . We're talking about thirty qualitative interviews. We met palliative care professionals , physicians, nurses, psychologists, caregivers and patients who experienced palliative care in hospital and at home , and asked them to tell us their journey or that of marking a patient , their priorities , their emergencies, many touching stories that dramatic failures . You have several excerpts from interviews in mémoire.Cette approach then allowed us to approach the daily end-of- life and illustrate the need for access to palliative care at the right time and the right place. It also highlighted the information and support needs of patients , but also support for relatives and caregiver training . What is striking is the gap too big between the aims of our policy and implementation , a gap that leaves people without services or support at a time when , on paper, it should be otherwise.

Comme le gouvernement investit davantage en soins palliatifs à domicile, on a voulu aussi prendre la mesure du souhait des Québécois de mourir à la maison et leur niveau de confiance à recevoir des soins adéquats lorsqu'ils seront eux-mêmes en fin de vie. à 69 % de Québécois qui veulent mourir chez eux, ça fait beaucoup de monde. Selon les intervenants qu'on a rencontrés, ce serait possible pour 50 % des gens, mais ça se réalise pour moins d'une personne sur 10. Ça prend des conditions gagnantes, et il reste encore des freins, notamment le fait que ça coûte plus cher pour le patient de mourir chez lui.

009

As the government invests more in palliative home care, we also wanted to take the measure of Quebecers wish to die at home and their level of confidence in receiving adequate care when they are themselves in later life. In 69% of Quebecers who want to die at home, that's a lot of people. According to the stakeholders we met, it would be possible for 50% of people, but it is done for less than one in 10. It takes winning conditions, and there is still the brakes, including the fact that it costs more for the patient to die at home.

Maintenant, les Québécois croient-ils qu'ils recevront les soins adéquats lorsqu'ils seront eux-mêmes en fin de vie? La réponse est tout aussi claire, c'est presque la même proportion de répondants, c'est 70 % qui nous dit : J'ai peur de ne pas recevoir les soins adéquats à la fin de ma vie. C'est une crise de confiance importante. On pense que le projet de loi peut améliorer la situation et apporter des réponses, et de notre côté on en a quelques-unes à vous suggérer.

010

Now, Quebecers believe they will receive adequate care when they are themselves in later life? The answer is equally clear, it is almost the same proportion of respondents is 70% that said: I'm afraid of not receiving adequate care at the end of my life. This is a major crisis of confidence. We think the bill can improve the situation and provide answers, and on our side we have some suggestions for you.

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

011

 

Mme Champagne (Mélanie) : Merci, M. le Président. Nous allons vous présenter en premier lieu nos remarques sur certains passages du projet de loi, pour ensuite enchaîner avec des revendications plus larges. Toujours, on va s'attarder à l'accès aux soins palliatifs au bon moment et au bon endroit, au soutien aux proches et à la formation. Je tiens à saluer le travail effectué par la Commission spéciale  spéciale sur la question de mourir dans la dignité dans son ensemble, mais on a quand même certaines inquiétudes par rapport à certains libellés du projet de loi. La première, le libellé de l'article 3, alinéa 3°, on parle d'une garantie d'accès aux soins de fin de vie qui inclut les soins palliatifs, mais aussi la sédation palliative et l'aide médicale à mourir. Est-ce que ça veut dire qu'un établissement pourrait affirmer offrir des soins de fin de vie s'il n'offre, par exemple, que la sédation palliative? Ce n'est pas ça, l'esprit de la loi, mais ce n'est pas tout à fait clair dans le libellé. Nous recommandons évidemment que l'accès à chaque élément soit garanti et qu'il soit hiérarchique, donc, autrement dit, les soins palliatifs avant tout.

012

Mrs. Champagne (Melanie): Thank you, Mr. President. We will present our first remarks on certain passages in the bill, and then continue with broader claims. Still, we will focus on access to palliative care at the right time and the right place to support relatives and training. I applaud the work of the Special Commission on Dying with dignity as a whole, but it was still some concerns about some of the language of the bill . First , the wording of Article 3 , paragraph 3, we talk about a guarantee of access to end of life care including palliative care, but palliative sedation and medical assistance to die . Does that mean that an institution could be argued provide end of life care if they offer, for example, palliative sedation ? It is not that the spirit of the law, but it is not quite clear in the wording . We obviously recommend that access to each element is guaranteed and it is hierarchical , so in other words, palliative care first.

à l'article 5 maintenant, on présente les ressources humaines matérielles et financières dont les établissements disposent comme une limite au droit de recevoir les soins de fin de vie. On ne voudrait pas que cette formule-là, qui est aussi dans la loi sur la santé et services sociaux, serve d'excuse pour ne pas donner des services de soins palliatifs.

013

Now, Article 5 presents the material and human and financial resources of institutions as limiting the right to receive care at end of life. We do not want that formula, which is also in the law on health and social services, to be used as an excuse not to give palliative care services.

Maintenant, aux articles 9, 10 et 39, où on traite plus de politique et de rapports, on s'est tracé un portrait des soins palliatifs au Québec. C'est une tâche laborieuse, c'est pour ça qu'on est très enthousiastes à l'idée que la situation de la fin de vie au Québec puisse être documentée en continu par un organisme dont ça va être vraiment la responsabilité, la spécialité. On veut juste souligner que, pour nous, l'important, c'est que ces rapports-là et ces données-là soient publics et accessibles.

014

Now, Articles 9, 10 and 39, where policy and reports further processed, it has drawn a portrait of palliative care in Quebec. This is a laborious task, that's why we're very excited about the situation at the end of life in Quebec will be documented by a continuous body that it really will be the responsibility of the specialty . We just want to emphasize that, for us, the important thing is that those reports and then these data are public and accessible.

Et en dernier lieu, les articles 6, 25 et 28, on traite des nouvelles responsabilités qui vont être attribuées aux médecins, surtout communicationnelles. Mais ce n'est pas donné à tous d'avoir les compétences pour avoir ces conversations très importantes de fin de vie, donc on peut se demander comment les soignants vont exercer cette nouvelle responsabilité. Ça devrait faire l'attention, pour nous, d'une... l'objet d'une attention particulière.

015

And finally, Articles 6, 25 and 28, the new responsibilities that will be assigned to doctors, especially communicative treated. But it is not given to everyone to have the skills for these very important conversations end of life, so you may wonder how caregivers will exercise this new responsibility. It should pay attention to us ... a subject of particular attention.

Maintenant, pour nos revendications en général. Le Québec s'est déjà doté d'une excellente politique sur les soins palliatifs en 2004. Pourtant, quand on est en contact avec ce qui se passe sur le terrain, c'est très clair que l'ensemble des recommandations n'a pas été appliqué. Je ne pense pas qu'on accepterait qu'il manque de ressources à l'hôpital quand il y a une naissance d'un enfant, par exemple, ou qu'il manque de places dans les écoles. On prend ça pour acquis, c'est non négociable. Nous, on pense que l'accès aux soins de vie, ça devrait être la même chose et ça devrait être une priorité gouvernementale béton. Actuellement, par contre, entre 20 % et 60 % des personnes ont accès aux soins palliatifs, selon les régions, c'est loin d'être suffisant et c'est difficile aussi de suivre les progrès accomplis en soins palliatifs dans le développement des soins pals au Québec. Donc, nous réclamons l'uniformisation et la bonification de l'offre des soins pals pour tous, ce développement devrait être assorti d'une reddition de comptes transparente et de rapports publics.

016

Now for our claims in general. Québec already has an excellent policy on palliative care in 2004. However , when one is in touch with what is happening on the ground, it is very clear that all of the recommendations have not been implemented. I do not think we would agree that a lack of resources at the hospital when there is a birth of a child , for example, or that lack of school places . We take it for granted , this is not negotiable. Us, we believe access to health life , it should be the same and it should be a government priority concrete. Currently , by cons , between 20% and 60% of people have access to palliative care , depending on the region , this is far from enough , and it is also difficult to monitor progress in palliative care development pals in Quebec. So we ask the standardization and improvement of healthcare delivery for all pals , this development should be accompanied by a transparent accountability and public reporting.

Aussi, il y a des gens qui doivent faire des pressions et cogner aux portes pour recevoir des soins. Il y a des personnes qui quittent l'hôpital sans référence aux soins palliatifs, qui ne savent pas où téléphoner si leur situation se dégrade. Les spécialistes soignants, eux autres, ne sont pas toujours équipés pour référer. Des fois, ils n'ont pas le temps, des fois, ils ne connaissent même pas les services qui sont offerts dans leur région. En outre, on sait déjà que, si les soins palliatifs étaient introduits plus tôt dans le processus, ça permettrait de prolonger la vie des personnes et de sauver des coûts. Donc, nous réclamons une procédure plus claire tout de suite après un diagnostic de maladie incurable et un meilleur pont entre l'oncologie et les soins palliatifs.

017

Also, there are people who should be pushing and knocking on doors for care. There are people who leave the hospital without reference to palliative care, which does not know where to call if the situation deteriorates. Caregivers specialists them others are not always equipped to refer. Sometimes, they do not have the time, sometimes they do not even know what services are available in their area. In addition, we already know that if palliative care was introduced earlier in the process, it would extend the life of people and to save costs. So we demand a clearer every procedure immediately after diagnosis of an incurable disease and a better bridge between oncology and palliative care.

Présentement, au Québec, 85 % des gens meurent à l'hôpital ou en CHSLD, 5 % en maison de soins palliatifs et seulement 10 % à domicile, c'est le pire résultat pour une province canadienne. Pourtant, Mme Laramée l'a dit, c'est le souhait de la vaste majorité d'avoir... de décéder à domicile. Il y a quand même... ce n'est pas tout noir, il y a des endroits qui le font très bien comme le CLSC de Verdun ou le CSSS du territoire d'Arthabaska où on atteint des chiffres de 55 % de décès à domicile. Donc, nous réclamons que tous les CLSC offrent des soins palliatifs à domicile intensifs et que la rémunération des soignants soit bonifiée quand ils sont à domicile.

018

Currently, Quebec, 85% of people die in hospitals or nursing homes, 5% in hospice and only 10% at home, this is the worst result for a Canadian province. Yet Ms. Laramee said, it is the wish of the vast majority have ... to die at home. There anyway ... it is not all black, there is places that do very well as the CLSC Verdun or the territory of the CSSS Arthabaska where figures reached 55% of deaths at home. So, we demand that all CLSC offer palliative care and intensive home pay caregivers is enhanced when they are at home.

Aussi, saviez-vous qu'il coûte plus cher à un malade de mourir chez lui qu'à l'hôpital parce que celui-ci doit payer une partie de ses médicaments, de l'aide matérielle, toutes sortes de frais, et ces frais, quand on est à l'hôpital, sont pris en charge? D'ailleurs, la commission a déjà dit, et je cite, qu'"il s'agit là d'un frein inacceptable au maintien des personnes en fin de vie dans leur milieu." Nous réclamons donc que ces coûts soit pris en charge à domicile lors...  comme ils le sont déjà à l'hôpital.

019

Also, did you know it costs more than a patient to die at home than in the hospital because it has to pay a part of his medications, material aid, all kinds of fees and these costs, when you're in the hospital, are supported? Moreover, the Commission has already said, and I quote, that "this is an unacceptable barrier to keeping people at end of life in their communities." We demand that these costs be supported at home ... as they are already in the hospital.

Quand on parle de décès à domicile, il faut également considérer l'immense impact pour les proches. On parle, pour eux, d'entre trois à cinq ans pour se remettre complètement d'un accompagnement. Le lieu du décès va donc dépendre énormément du soutien qu'on va décider de fournir aux aidants. L'épuisement les guette, mais surtout il ne faut pas oublier que, s'ils n'étaient pas là, les aidants, le système s'effondrerait avec la charge de travail qu'ils accomplissent. Donc, nous réclamons un meilleur appui aux aidants, incluant du soutien financier, des congés légaux, du dépannage, de l'aide domestique et psychosociale, et, très important, peu importe l'âge du patient.

020

When we talk of death at home, we must also consider the huge impact for families. We talk to them, between three to five years to fully recover from an accompaniment. The place of death will therefore depend heavily on the support they will decide to provide caregivers. Depletion awaits them, but above all we must not forget that if they were not there, caregivers, the system would collapse with the burden of their work. So we demand better support for carers, including financial support, legal holidays, troubleshooting, domestic and psychosocial support, and most importantly, no matter the age of the patient.

Également, on nous a parlé beaucoup des CHSLD qui seraient, aux dires de certains intervenants, des déserts palliatifs. Dans certains endroits, on nous a même dit que, pour soulager la douleur, c'était le Tylenol. Pourtant, il y a beaucoup de personnes qui meurent en CHSLD parce que c'est leur milieu de vie. On réclame donc que soit implantée, dans tous les CHSLD, l'approche palliative, que ce soit par des équipes dédiées ou par des équipes volantes.

021

Also, we have heard a lot of nursing homes that would, according to some stakeholders, palliative deserts. In some places, they even told us that, for pain relief, it was the Tylenol. Yet there are many people who die in nursing homes because it is their environment. It therefore claims that is implemented in all nursing homes, the palliative approach, either by dedicated teams or by mobile teams.

Mais pour l'instant c'est toujours à l'hôpital que ça se passe avant tout. Pardon. Donc, on est d'avis que chaque lit devrait toujours s'accompagner d'une équipe dédiée en soins palliatifs. Ça ne sert pas à grand-chose d'ouvrir des places si on n'a pas le personnel nécessaire pour donner les soins.

022

But for now it is still in the hospital as it happens first. Forgiveness. So it is thought that each bed should always be accompanied by a dedicated team in palliative care. It is not used much open spaces if you do not have the staff needed to provide care.

Et, autre fait qui nous a beaucoup choqués, nous, c'est d'apprendre qu'au début des années 2000, 4 % des cancéreux décédaient à l'urgence. Rien n'indique présentement que cette situation-là ait changé. On n'a pas les données, mais, si on applique aux données d'aujourd'hui, ça ferait 800 personnes par année au Québec qui décéderaient du cancer dans un corridor d'urgence. C'est vraiment inacceptable, sans compter que c'est une aberration organisationnelle et économique, hein. On sait que l'urgence, c'est le service qui coûte le plus cher à l'hôpital. On réclame donc des procédures de préadmission qui passeraient par l'unité des soins palliatifs et non par les urgences, et on sait aussi que, s'il y avait une infirmière pivot, ça faciliterait beaucoup la navigation dans le système. Donc, ça prend des infirmières pivots en milieu hospitalier. Il faut qu'il y en ait plus, et partout.

023

And another fact that many shocked us, is to learn the early 2000s, 4% of cancer patients were dying in the ED. Nothing currently indicates that that situation has changed. We do not have data, but if we apply the data today, it would 800 people per year in Quebec would die of cancer in an emergency corridor. This is really unacceptable, not to mention that it is an organizational and economic aberration, huh. We know that emergency, it is the service that is the most expensive in the hospital. It therefore calls for pre-admission procedures that would pass through the Palliative Care Unit and not emergencies, and we also know that, if there was a nurse navigator, it would greatly facilitate navigation through the system. So it takes pivot nurses in hospitals. There needs to be more, everywhere.

Pour terminer, la formation et la reconnaissance. C'est sûr que, si le personnel en soins palliatifs n'est pas formé ou soutenu, en bout de piste, c'est le patient qui ne recevra pas les soins dont il a besoin. Or, la formation des médecins généralistes en soins palliatifs, c'est presque inexistant et les exigences de formation pour occuper des postes, on dirait qu'elles ne sont pas toujours présentes. Souvent, on s'est fait dire que les bénévoles des maisons de soins palliatifs étaient plus formés que certains professionnels soignants. Et les soignants interviewés étaient unanimes : ils sentent que leur pratique, elle n'est pas comprise par leurs collègues, que les soins palliatifs sont vus comme une... des soins de seconde zone ou c'est un domaine pour les moins bons. Donc, on réclame, comme l'a déjà fait l'Association médicale canadienne que, dans la foulée de l'implantation du projet de loi, toutes les facultés de médecine québécoise se dotent d'une formation en soins palliatifs. Aussi, on pense qu'il devrait y avoir un nombre minimal d'heures payées pour la formation continue. C'est très important.

024

Finally , training and recognition. For sure , if the hospice staff is not trained or supported , in the end , it is the patient who does not receive the care they need . However, the training of GPs in palliative care is almost non-existent and the training requirements for positions , it seems they are not always present. We often heard that volunteers hospices were more educated than some professional caregivers . And caregivers interviewed were unanimous : they feel their practice, it is not understood by their colleagues , that palliative care is seen as a ... care second area is an area for the worst . So , it requires , as already the Canadian Medical Association that in the wake of the implementation of the bill, all the faculties of medicine Quebec equip training in palliative care. Also, we think that there should be a minimum number of hours paid for training. This is very important.

J'aimerais ça terminer mon allocution en soulignant que les professionnels de soins palliatifs font vraiment un travail extraordinaire qui mérite d'être valorisé et reconnu, mais, malheureusement, il n'y a pas encore un accès pour tous.

025

I want it to finish my remarks by noting that palliative care professionals are truly amazing work that deserves to be valued and recognized, but unfortunately, there is no access for all.

Si on a encore peut-être deux, trois minutes, j'aimerais ça laisser la parole à Mme Dubois, qui nous glisserait quelques mots sur son expérience personnelle avec les soins palliatifs.

026

If there is still perhaps two or three minutes, I would leave it to Ms. Dubois, who slip a few words about his personal experience with palliative care.

Le Président (M. Bergman) : Il vous reste 1 minute. Il vous reste 1 minute.

027

 

Mme Dubois (Suzanne) : 1 minute. Alors, je vais faire ça vite. C'est une histoire vécue. Mon père est décédé il y a trois ans, du cancer, et je peux vous dire que d'avoir des soins à la maison, c'est quelque chose. Après sa chirurgie, il est retourné à la maison, mais il est comme tombé entre deux chaises, et il n'y avait pas de contrôle de la douleur. Mon père ne vivait pas à Montréal. Moi, je vis à Montréal, alors, il n'y avait personne de proche pour les soutenir, mes parents. Et donc quand je me suis aperçue qu'il était souffrant puis qu'il n'avait que du Advil - je vous dis, du Advil, là, ça ne fait pas la job, pas quand quelqu'un est en fin de vie - et il a fallu se débattre. On a fini - c'est une histoire qui se termine bien quand même - on a fini par avoir des soins, et c'était surtout venir donner le bain parce que ma mère, qui a elle-même 80... pas loin de 80 ans, n'avait pas la force de faire ça. Pendant un an et demi, ma mère a dormi juste d'une oreille pour être sûre de se réveiller si mon père souffrait pour qu'elle puisse lui donner ses médicaments.

028

Mrs. Dubois ( Suzanne ): 1 minute . So I'll make this quick . This is a true story . My father died three years ago , cancer, and I can tell you that having care at home, it's something . After his surgery, he returned to the house, but it is like fallen between two stools , and there was no pain control . My father did not live in Montreal . I live in Montreal , so there was nobody close to support my parents . And so when I realized he was ill and he was only Advil - I tell you, Advil , then it is not the job , not when someone is dying - and we had to struggle. We ended - it is a story with a happy ending though - we ended up with care , and it was mostly come to bathe because my mother, who herself has 80 ... close to 80 years , did not have the strength to do it . For a year and a half , my mother slept just an ear to be sure to wake up if my father had for her to give him his medication.

Ensuite, il a réussi à avoir une place à l'hôpital, à l'unité de soins palliatifs, et, comme il ne mourait pas assez vite, au bout de quatre, cinq jours, on parlait de le placer ailleurs. Mon père n'avait jamais été à l'hôpital de sa vie, sauf pour sa chirurgie. Alors, je peux vous dire que de partir de chez lui pour aller à une unité de soins palliatifs puis commencer à s'habituer au personnel puis aux bénévoles qui, soit dit en passant, étaient formidables, puis là, dire : Bien, écoute c'est passé dû, ton affaire, là. La plupart des gens meurent en quatre jours. Toi, tu es encore vivant puis tu as l'air bien. On va te retourner ou t'envoyer ailleurs. Il était découragé, dévasté, ma mère aussi. Il me dit : Je ne suis pas capable. Alors, c'était vraiment un grave problème. Finalement, il est resté là et il a pu finir ses jours tranquillement. Mais pourquoi est-ce qu'on est obligés de vivre ce stress-là quand on a déjà à vivre une étape aussi difficile? C'est vraiment ce que je trouve incroyable. Ça devrait être accessible à tout le monde.

029

Then he managed to get a place in the hospital, the palliative care unit, and, as he did not die fast enough, after four or five days, we talked about the place elsewhere. My father had never been to the hospital in his life except for his surgery. So I can tell you that from home to go to a palliative care unit and start getting used to the staff and volunteers who, incidentally, were great, and there say: Well, listen is past due, your case there. Most people die in four days. Thou art still alive then you look good. We will return you or send you elsewhere. He was discouraged, devastated my mother. He said: I am not able. So it was really a serious problem. Finally, he was there and he could end his days quietly. But why are we forced to live there when the stress was already living a difficult step? That's really what I find incredible. It should be accessible to everyone.

Le Président (M. Bergman) : Merci pour votre présentation. Et merci pour vos commentaires très touchants. Alors, pour le premier bloc du gouvernement, Mme la ministre.

030

 

Mme Hivon : Oui. Alors, merci, M. le Président. Bonsoir à vous trois. Merci beaucoup d'être parmi nous. Je dois vous dire... Pardon. Comme je vous l'ai mentionné tout à l'heure en vous saluant, j'ai vraiment lu avec beaucoup d'intérêt votre mémoire hier soir. Je trouve qu'il est vraiment fouillé. Et je vous félicite du travail que vous avez fait. En fait, en ce moment au ministère, on est en train de travailler sur un bilan. Et effectivement ce n'est pas toujours simple parce qu'on a besoin de bonifier certaines choses, certains indicateurs. La commission va être très utile, si évidemment elle est mise sur pied, pour faire un suivi via des rapports annuels qui, oui, seront publics, donc déposés à l'Assemblée nationale, autant les annuels que le quinquennal, pour voir l'évolution, là, dans le temps du développement et de la pratique, là, des soins palliatifs ainsi que de la sédation et de l'aide médicale à mourir. Donc, je vois que vous avez fait tout un travail. Et puis c'est... Je pense que c'est très éclairant aussi. Vous l'avez fait évidemment dans une perspective uniquement des patients qui reçoivent des traitements, en fait, qui sont accompagnés en fin de vie parce qu'ils ont un cancer. Mais je pense que ça nous donne une bonne indication aussi de l'offre à laquelle vous êtes confrontés.

031

Ms. Hivon : Yes . So thank you , Mr. President . Good evening to you three . Thank you very much for being with us . I must tell you ... sorry . As I have mentioned just now welcoming you , I really read with great interest your memory last night. I find it really searched. And I commend you for the work you have done. In fact, this time to the ministry, we are working on a spreadsheet. And indeed it is not always easy because it needs improve some things , some indicators . The commission will be very useful, so obviously it is established , to follow up via annual reports , yes, public will , therefore tabled in the National Assembly , as the annual and five-year , to see the evolution there in time for the development and practice there, as well as palliative care sedation and medical assistance to die . So , I see you've done quite a job . And it's ... I think it's also very enlightening . You've obviously done a view only of patients receiving treatment , in fact, that accompanied the end of life because they have cancer . But I think it gives us a good indication as to the offer to which you are facing.

Peut-être vous dire qu'en ce moment, en regardant tout ça, d'ailleurs, je vais être intéressée à vous entendre parce que, nous, selon les études, on évalue qu'il y a environ 70 % des gens qui ont une, je dirais, une problématique, une maladie, une situation qui ferait en sorte qu'ils seraient des potentiels bénéficiaires de soins palliatifs en fin de vie. Vous, vous évaluez ça à beaucoup plus. Vous semblez juste exclure les décès accidentels. Mais tout ce qui est décès, je dirais, subit, d'une maladie, d'une infection subite ou d'une crise cardiaque, par exemple, ou tout ça, donc, ça, je suis intéressée à comprendre comment vous déterminez votre nombre de gens potentiellement bénéficiaires de soins palliatifs, là. C'est juste parce que je suis curieuse de la voir, parce que c'est des choses qu'on documente en ce moment.

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Maybe tell you that right now, watching all this, moreover, I will be interested to hear from you because we, according to studies, it is estimated that there are about 70% of people who one, I would say, a problem, a disease, a condition that would ensure that they would be potential beneficiaries of palliative care at end of life. You, you evaluate it a lot more. You just seem to exclude accidental deaths. But what is death, I would say, undergoes a disease, infection or a sudden heart attack, for example, or that, therefore, that I am interested in understanding how you determine your number potentially benefit from palliative care there. people It's just because I'm curious to see it, because it's things we documented at this time.

Et nous, en partant de nos données, on évalue qu'environ 50 % des gens qui seraient des bénéficiaires potentiels de soins palliatifs en reçoivent à domicile. Est-ce qu'ils ont tous l'intensité parfaite, tout ça, l'équipe parfaite? Je ne suis pas en train de dire oui. Mais qu'ils auraient au moins un soutien à domicile en soins palliatifs. Et on ajoute à ça les gens qui en reçoivent. Ce matin, l'Alliance des maisons de soins palliatifs nous disait qu'au cours de la dernière année il y avait eu 3 500 personnes qui avaient reçu des soins en maison. Donc, c'est un petit peu plus que de... C'est près de 10 % des récipiendaires potentiels. Puis il y a ce qui se fait en centre hospitalier et en CHSLD. Et, pour ça, on est en train de travailler les indicateurs. Donc, je veux juste vous donner un horizon d'où on est en ce moment dans nos travaux. Puis je veux vous dire qu'on est vraiment... Je partage vraiment votre point de vue, à savoir qu'il doit avoir une grande impulsion, une grande volonté politique et une grande volonté aussi de développer les soins à domicile.

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And we , from our data , we estimated that about 50% of people who would be potential beneficiaries receive palliative care at home. Do they all have perfect intensity , all that, the perfect team ? I'm not saying yes . But they have at least one home support in palliative care. And add to that the people who receive it. This morning , the Alliance of hospices told us that during the last year there were 3,500 people who received home care . So it's a little more than ... That's almost 10% of potential recipients . Then there is what is done in hospitals and nursing homes . And for that, we are working indicators . So I just want to give you a horizon where we are right now in our work. Then I want to tell you that is really ... I really agree with your point of view , that it should be a great boost , a great political will and willingness also to develop home care .

Et on est vraiment dans cette logique-là, autant pour les soins, je dirais, en général que pour les soins palliatifs. Puis c'est pour ça que la majorité du financement qu'on a annoncé au mois de mai est pour les soins à domicile pour justement permettre que des équipes donc dédiées, mieux formées aussi, puissent œuvrer. Et puis la grande priorité en formation, tous domaines confondus, va être pour les soins palliatifs, notamment pour le CHSLD, parce qu'il y a énormément de travail à faire là. Et j'étais hier encore dans un CHSLD, et je parlais aux intervenants et c'est certain qu'il faut améliorer les choses. Et puis il y a des exemples extraordinaires, vous parlez du CLSC Verdun, vous parlez de ce qui se fait. J'étais là vendredi aussi et puis, effectivement, je pense qu'il y a des modèles qui ne sont pas si complexes. On a des gens dans notre équipe qui ont eux-mêmes vu des modèles, élaboré des modèles. Donc, c'est vraiment pour nous une grande priorité. C'est que je voulais vous rassurer à cet égard-là, donc on est en plein travail sur ça.

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And we're really in that logic, much care, I would say, in general and for palliative care. Then this is why the majority of funding it was announced in May is for home care for just allow teams so dedicated, better trained also can work. And the priority
training in any field, will be for palliative care, especially for long-term care, because there is a lot of work to do there. And yesterday I was in a nursing home, and I was talking to stakeholders and it is certain that better things. And then there are extraordinary examples of CLSC Verdun you talk, you talk about what is happening. I was also there on Friday and then, yes, I think there are models that are not so complex. We have people on our team who themselves have seen models, developed models. So it's really a high priority for us. This is what I wanted to reassure you on that one, so we're hard at work on it.

Pour ce qui est de vos questionnements sur certains éléments du projet de loi, vous dites que, bon, d'abord, oui, il y a une volonté de la plus grande transparence pour que justement on soit capable de suivre l'évolution des choses. Il y a une volonté aussi que ce soit clair que la politique... parce que vous vous questionniez à savoir si la politique des soins de fin de vie pourrait exclure une partie, ne comprendre qu'un des soins, la réponse, c'est non. Évidemment, c'est d'abord et avant tout, une politique sur les soins palliatifs, donc, comme on le dit, chaque établissement qui reçoit des gens en fin de vie va devoir avoir une politique. Et donc c'est sûr que ça inclut les soins palliatifs. Donc, si ça peut vous rassurer à cet égard-là. C'est un élément que je voulais vous dire.

035

Regarding your questions on some elements of the bill, you say, well, first of all, yes, there is a desire for greater transparency so that one is able to precisely monitor things . There was also a desire to make it clear that the policy ... because you questioned whether the policy end of life care may exclude a party, understand that care, the answer is not . Obviously, this is first and foremost a policy on palliative care, so as they say, every institution that receives people at the end of life will have to have a policy. And so it is sure that it includes palliative care. So if that can reassure you on that one. This is something I wanted to say.

Je voulais vous dire aussi qu'on travaille sur une trousse pour le patient, c'est-à-dire que la personne qui arriverait au stade, où le curatif n'a plus sa place, recevrait une trousse, à savoir quels sont les services, quels sont ses droits, avec aussi un répertoire des possibilités d'obtenir des soins palliatifs, comment c'est organisé, puis tout ça. Et, évidemment, bien, il y a une sensibilisation qui va de pair avec les équipes soignantes parce que ce n'est pas la première fois qu'on entend ça, que parfois les bénévoles sont mieux formés que certains intervenants. On a déjà entendu ça pendant les auditions de la commission. Donc, il y a une volonté à travers ça de sensibiliser autant les soignants que les patients sur l'offre de service, l'accès, les infirmières pivots, et tout ça. Donc ça, c'est quelque chose sur quoi on travaille. Parce qu'évidemment on lit le projet de loi, le projet de loi c'est une chose, mais il y a tout un chantier soins palliatifs au ministère aussi, qui travaille en ce moment. La question du répit aussi qui est importante aussi dans le soutien qui se fait.

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I also wanted to tell you that we are working on a kit for the patient , that is to say the person who would come to the stadium, where the healing no longer has its place, receive a kit, to know what services , what are his rights as a directory with opportunities to obtain palliative care, how it is organized , and all that . And, of course , well, there is an awareness that goes along with the medical teams because this is not the first time you hear it , sometimes volunteers are better trained than some stakeholders . We 've heard that during the hearings of the commission. So there is a will through this awareness as caregivers that patients on the services offered , access, nurse navigators , and all that. So this is something on which we work. Because obviously you read the bill, the bill is one thing , but there is a whole site palliative care ministry also working right now. The issue of respite that is as important as the support that is .

Moi, j'aimerais savoir de par votre expérience, quand vous racontez même l'expérience personnelle que vous avez vécue et que vous nous dites : Il y a vraiment un problème en matière de formation où on laisse, par exemple, sortir des gens sans qu'ils soient outillés en termes de gestion de la douleur. Si c'est fréquent pour vous, cette espèce de méconnaissance de certains soignants qui donnent, par exemple, un congé à quelqu'un, mais en sachant que la personne est en fin de vie quant à la gestion donc de la douleur, quant à l'accompagnement qui va être requis pour une personne en fin de vie et... parce que j'imagine que, dans le cas où vous nous parlez qu'on traitait avec des Advil, c'est parce qu'on n'avait pas jugé bon de donner des prescriptions pour autre chose. Donc, est-ce que des histoires qu'on vous rapporte souvent, cette espèce de carence là dans, je dirais, le suivi approprié?

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I would like to know from your experience, even when you tell the personal experience you have had and what you're saying: There really is a problem in training which is allowed, for example, out of people without they are equipped in terms of pain management. If it is common for you, this kind of ignorance of some caregivers who provide, for example, leave someone, but knowing that the person is at the end of life in the management of pain, therefore, for accompaniment will be required for a person at the end of life ... and because I imagine that if you tell us who was treated with Advil, it is because we did not consider good to give prescriptions for something else. So is there any stories that you often reported, this kind of deficiency in there, I would say, appropriate follow-up?

Puis mon autre volet, c'est : Est-ce que vous avez déjà fait des démarches ou de la sensibilisation, comme association, auprès des facultés ou... parce qu'on sait que c'est quelque chose qui était ressorti, puis vous le ressortez, je pense, vous aussi, que les vétérinaires reçoivent plus d'heures de formation dans les facultés en gestion de la douleur que les médecins. Donc, est-ce c'est quelque chose à quoi vous vous êtes attardés un petit peu plus en profondeur?

038

Then my other part is: Do you have approached or awareness, as an association, with faculties or ... because we know that this is something that had come out, then you get out, I think, too, that veterinarians receive more hours of training in schools in pain management physicians. So is this is something to which you have lingered a little deeper?

Le Président (M. Bergman) : Mme Dubois.

039

 

Mme Dubois (Suzanne) : Si vous permettez...

040

 

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

041

 

Mme Dubois (Suzanne) : ...je vais demander à Mme Champagne...

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Mme Champagne (Mélanie) : Il y a plein de choses à dire, il y a plein de choses à dire...

043

Mrs. Champagne (Melanie): There are lots of things to say, there are plenty of things to say ...

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

044

 

Mme Champagne (Mélanie) : Je fais juste récapituler. Démarche auprès des facultés, gestion de la douleur, le pourcentage de décès à domicile et les gens admissibles aux soins palliatifs. Il y avait, je pense, quatre questions. On peut peut-être commencer par la démarche auprès des facultés, ce ne sera pas compliqué. Non, ce n'est pas quelque chose qu'on a fait, ce n'est pas quelque chose où on se voyait nécessairement les leaders de cet axe-là. Donc, non, on ne l'a pas fait. Ça ne nous empêche pas, par exemple, de déplorer le fait qu'il y a beaucoup de choses à améliorer.

045

Mrs. Champagne (Melanie): I'm just summarize. Approach to the faculties, pain management, the percentage of deaths at home and qualify for hospice people. There was, I think, four questions. We can perhaps begin the process with faculty, it will not be complicated. No, it's not something you did, it's not something that we necessarily saw leaders this axis. So, no, we did not. That does not prevent us, for example, deplored the fact that there are many things to improve.

Au niveau de la gestion de la douleur, bien, déjà on a des chiffres de certaines sources, et on ne veut pas tomber dans l'anecdote, mais, oui, c'est quelque chose qu'on s'est fait dire à plusieurs reprises, surtout de personnes justement qui arrivent  en fin de vie qui n'ont pas les soins suffisants à domicile et donc, dans la panique du moment, vont à l'urgence parce qu'ils ont des douleurs. Puis, à l'urgence, bien, on n'est pas équipés pour nécessairement la gestion de la douleur ou on n'est pas formés en soins palliatifs, donc on donnait du Tylenol puis on disait : Retournez chez vous, par exemple. On a eu des histoires comme ça. Avais-tu d'autres choses à ajouter sur le type d'anecdotes?

046

In terms of pain management, but already we have the figures of certain sources, and we do not want to fall into the story, but yes, this is something that has been told several occasions, especially those just arriving  at the end of life that does not have sufficient home care and therefore, in the panic of the moment, go to the emergency room because they have pain. Then, emergency, although it is not necessarily equipped to manage the pain or you are not trained in palliative care, so we gave Tylenol and then said: Go home, for example. We had stories like that. You had other things to say on the type of stories?

20 h (version non révisée)

047

 

Le Président (M. Bergman) : Mme Laramée.

048

 

Mme Laramée (Marie-Anne) : Merci, M. le Président. C'est sûr que c'est une enquête qualitative, on a fait une trentaine d'entrevues, mais, dans les histoires de cas, c'est quelque chose qui revenait beaucoup. Donc, c'est des cas qu'on n'a pas pêchés tous au même endroit. Je dirais au moins que la moitié avaient des problématiques par rapport à des ce qu'on appelle "entre deux chaises", là, effectivement.

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Ms. Laramee (Marie-Anne): Thank you, Mr. President. It is sure that this is a qualitative study, it was thirty interviews, but in the case histories, this is something that many returned. So this is the case we have not caught all in one place. I would say that at least half had problems in relation to the so-called "limbo" there, actually.

Mme Champagne (Mélanie) : Pour ce qui est des soins à domicile, vous parliez de 50 % des gens qui auraient accès au soutien à domicile?

050

Mrs. Champagne (Melanie): Regarding home care, you were talking about 50% of people who have access to home support?

Mme Hivon : Que 50 % des gens qui auraient un potentiel de devoir bénéficier de soins palliatifs à un moment de leur trajectoire de fin de vie, recevaient, selon les données compilées par les CLSC, recevaient à un moment, des soins palliatifs dans leur trajectoire de fin de vie, à domicile.

051

Ms. Hivon: That 50% of people who have the potential to have benefit from palliative care at some point in their trajectory end of life, received, according to data compiled by the CLSC, received at one time, palliative care in their path end of life at home.

Mme Champagne (Mélanie) : Je sais qu'on utilise le 20 % à 60 %, c'était... ça venait du mémoire de Michel Sarrazin, en fait, qui nous apparaît... à ce moment-là qui nous apparaissaient les données les plus solides, là, qu'on avait compilées. En même temps, vous l'avez souligné, puis j'aimerais ça le souligner encore, on ne connaît pas l'intensité des soins.

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Mrs. Champagne (Melanie): I know we use the 20% to 60%, it was ... it came from the memory of Michel Sarrazin, in fact, appears to us ... this time which appeared to us the most data solid there, we had compiled. At the same time, you have pointed out, then I would like to emphasize again that we do not know the intensity of care.

Moi, je me pose la question parce que je viens juste, juste d'accompagner mon parrain dont j'étais proche dans sa fin de vie. Quand il est sorti de l'hôpital puis on lui a dit : Il n'y a rien à faire; il n'a pas eu de référence automatique, si... Par chance, j'étais à la Société canadienne du cancer, je sais qu'on a le service d'information sur le cancer qui est excellent. Donc, sa femme a téléphoné immédiatement pour savoir où est-ce qu'elle pourrait avoir un lit à la maison, où est-ce qu'elle pourrait avoir des soins. On l'a référée à différentes organisations. On a fait beaucoup de démarches. Puis, moi, je connais un peu le dossier, puis je n'ai pas trouvé ça facile. Puis, au final, il a eu une place dans une maison de soins palliatifs pour un peu plus de 36 heures avant son décès. Donc, pour moi, ce n'est pas un accompagnement, il n'était pas du tout préparé à la mort. Mais, au travers ça, il y a eu, à un moment donné, un téléphone de l'hôpital à la maison en disant : Le CSSS va vous appeler, et il y aura sûrement des services à vous donner d'accompagnement. Il y a eu deux, trois échanges de coups de fil comme ça.

053

I 'm wondering because I just , just to accompany my sponsor I was close to its end of life . When he got out of the hospital and was told : There is nothing to do , there was no automatic reference if ... Luckily, I was at the Canadian Cancer Society , I know we have the information about the cancer that is excellent service. So his wife phoned immediately know where could she have a bed at home , where could she have care. It was referred to different organizations. We did a lot of legwork . Then , I know a little bit back then I did not find it easy. Then , finally, he had a place in a hospice for a little more than 36 hours before his death. So for me , it's not coaching, it was not at all prepared for death. But , through it , there was , at one time , phone the hospital at home saying: The CSSS will call you , and there will surely be service to give you support . There were two or three exchanges of phone calls like this.

Est-ce que mon parrain est rentré dans les statistiques où il a eu un service? Je ne le sais pas. On ne connaît pas l'intensité des soins, mais on sait que c'est très variable. Est-ce que, des fois, on pense que donner un bain, ça fait partie des soins? Est-ce qu'un téléphone une fois de temps en temps... Est-ce qu'une visite d'un médecin, une fois par deux semaines, c'est un soin palliatif qui... On ne le sait pas, on n'a pas le portrait. Si vous n'avez pas le portrait global, nous l'avons encore moins que vous. Donc, c'est ce que j'aurais à dire sur les personnes qui reçoivent de soins à domicile. On a justement très hâte d'avoir le rapport. On trouve, je tiens à le répéter, que c'est une excellente idée qu'il y ait une commission qui soit créée pour faire un suivi de ce dossier-là, qu'il y ait un rapport aux cinq ans. C'est une très, très bonne nouvelle.

054

Does my godfather returned in statistics where he had a service? I do not know. We do not know the intensity of care, but we know that it is very variable. Is that sometimes we think giving a bath, it's part of care? Is a phone from time to time ... Is a visit to a doctor once every two weeks, which is a palliative care ... We do not know, we have not the portrait. If you do not have the big picture, we have less than you. So this is what I have to say about the people who receive home care. It was just very excited to have the report. It is, I want to repeat that this is an excellent idea that there is a committee that is created to follow up this issue there, there is a report every five years. This is a very, very good news.

Par rapport aux personnes qui seraient admissibles, là, aux soins palliatifs, vous avez parlé de 70 %. Nous, on avait des chiffres plus élevés qui viennent ... la source... qui viennent d'où?

055

Compared to people who would qualify, then palliative care, you talked about 70%. We had higher figures just ... source ... that come from?

Mme Laramée (Marie-Anne) : Qui viennent de l'Association canadienne des soins palliatifs qui estime que c'est quand même beaucoup. C'est 97 %.

056

Ms. Laramee (Marie-Anne): Who are the Canadian Palliative Care Association believes that it is still a lot. This is 97%.

Mme Champagne (Mélanie) : 97 %. J'ai pensé, en lisant la politique de soins palliatifs et de fin de vie de 2004, que c'était peut-être en lien avec la page 17. On dit : "Les soins palliatifs visent également les proches des usagers. Ils sont aussi pertinents dans le cas des personnes atteintes de maladies fulgurantes ou victimes de traumatismes entraînant un décès subit, ne serait-ce que pour soutenir les proches dans les différentes phases du deuil." Donc, c'est sûr que, si on a pris ça en compte aussi, ça augmente le pourcentage. Peut-être que l'explication vient de là.

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Mrs. Champagne (Melanie): 97%. I thought, reading the policy of palliative and end of life in 2004, it was perhaps related to page 17. They say: "Palliative care also target nearby users. They are also relevant in the case of people with lightning trauma or disease causing sudden death, if only to support the families through the various stages of grief., If "So it sure was it also took into account, it increases the percentage. Perhaps the explanation is there.

Le Président (M. Bergman) : Ceci met fin au premier bloc du gouvernement. Pour le premier bloc de l'opposition officielle, Mme la députée de Gatineau.

058

 

Mme Vallée : Merci, M. le Président. Alors, bonjour, mesdames, bonsoir. J'aimerais revenir un petit peu sur la façon dont vous avez présenté votre point de vue.

à la page 23 de votre mémoire, vous mentionnez, dans les modifications proposées au texte du projet de loi sur les soins de fin de vie, votre première modification proposée, vous indiquez : "Garantir l'accès à chaque élément du continuum proposé, et que cet accès soit hiérarchique, c'est-à-dire qu'une offre de soins palliatifs de qualité soit formellement préalable à l'aide médicale à mourir. Pouvez-vous élaborer davantage un petit peu sur cet élément-là?" Qu'est-ce que vous entendez par cette modification-là?

059

Ms. Vallée: Thank you, Mr. President. So, hello, ladies, good night. I want to go a little bit about how you made your point.

On page 23 of your brief, you mention in the text of the proposed bill on the end-of-life, your first amendment proposed changes, you say: "Ensuring  access to each element of the proposed continuum and that access is hierarchical, that is to say an offer of quality palliative care is formally pre-medical assistance to die." Can you elaborate a little on that element? What do you mean by this change that?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

060

 

Mme Champagne (Mélanie) : Merci, M. le Président. L'article... Ça, c'est dans l'article 3, qui dit : Aux fins de la présente loi, on entend par "soins de fin de vie", les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative terminale, de même que l'aide médicale à mourir.

061

Mrs. Champagne (Melanie): Thank you, Mr. President. The article ... That's in Article 3, which states: For the purposes of this Act, the term "end of life care," palliative care for people in later life, including palliative terminal sedation, as well as medical assistance to die.

Ce qu'on dit, c'est que... on a souligné que ce qui est intéressant dans le projet de loi, c'est qu'il s'attaquait de façon globale aux soins de fin de vie. Ceci étant dit, comme Mme Dubois, elle a dit tantôt, on est ici, nous, pour mettre de l'avant l'importance des soins palliatifs, que ça soit priorisé et que ça soit un aspect hiérarchique, c'est-à-dire qu'on ne puisse pas sauter à la sédation palliative terminale ou demander l'aide médicale à mourir si on n'a pas eu les soins de fin de vie. Donc, que ça ne soit pas un "ou", "et/ou", mais que ça soit hiérarchisé, donc priorisé. Est-ce que c'est clair?

062

What we are saying is that ... it was pointed out that what is interesting about the bill is that it attacked globally to end-of-life. That said, as Ms. Dubois, she said earlier, we are here, we put forward for the importance of palliative care, it is prioritized and it is a hierarchical aspect is to say that we can not jump to the terminal palliative sedation or seek medical die if we did not have the end-of-life support. So it will not be an "or", "and / or", but it is hierarchical, thus prioritized. Is that clear?

Le Président (M. Bergman) : Mme Laramée.

063

 

Mme Laramée (Marie-Anne) : J'ai compris. On peut ajouter quand même qu'on a tout à fait conscience que le patient peut refuser ces soins-là.

064

Ms. Laramee (Marie-Anne): I understand. We may add that we still fully aware that the patient may refuse such care there.

Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de Gatineau.

065

 

Mme Vallée : Nous avons eu, cet après-midi, des représentations, puis, en fait, certains groupes disent : Les soins palliatifs, les soins de fin de vie, ce n'est pas du tout... ça ne devrait pas être mis dans le même package - excusez mon chinois - que l'aide médicale à mourir. On devrait adopter une approche similaire à celle qui a été prise en Belgique et dans d'autres états où on a vraiment donné une importance aux soins palliatifs en les encadrant à l'intérieur d'une loi spécifique où on porte vraiment... on porte l'attention sur la question des soins palliatifs, parce que ça n'a pas la même philosophie que l'aide médicale à mourir. Et je vous... tu sais, je vous avoue, ce n'était pas... je n'avais pas abordé nos travaux dans cette optique-là, mais, plus on y va, plus on entend des groupes qui nous font état de cette distinction importante entre les soins palliatifs et qui n'ont pas, comme finalité, la mort nécessairement, même si on sait que c'est là qu'on se dirige, l'énergie est concentrée sur l'accompagnement et tout ça. Donc, faire cette distinction-là, entre la philosophie des soins palliatifs et deux autres offres de service qui pourraient être mises en place, qui seraient la sédation palliative terminale et l'aide médicale à mourir. Est-ce que, de l'aborder dans ce sens-là, ça viendrait justement accorder l'importance que vous souhaitez, qui soit accordée à la question des soins palliatifs?

066

Ms. Vallée : We had this afternoon , representations , and , in fact , some groups say palliative care, end of life , it is not at all ... it should not be put in the same package - excuse my Chinese - as medical assistance to die . We should adopt a similar approach to that taken in Belgium and in other states where it really gave importance to palliative care in the framing within a specific law which is really ... door on the door attention to the issue of palliative care , because it does not have the same philosophy as medical assistance to die . And I ... you know , I'll admit, it was not ... I did not discuss our work in that perspective , but the more you go, the more we hear of groups that make us this recognition significant between palliative care and who do not have as purpose , death necessarily , even though we know that is where we are headed , the energy is concentrated on coaching and all that. So make that distinction between the philosophy of palliative care and two other service offerings that could be implemented , which would be terminal palliative sedation and physician assisted dying . Is that the approach in this sense, it would just give the importance that you want , which is given to the issue of palliative care ?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

067

 

Mme Champagne (Mélanie) : Je viens juste de le dire, même si on est ici, puis on n'a parlé que de soins palliatifs, on trouve ça très intéressant qu'il y ait une approche globale. Je vous avoue qu'on n'a pas réfléchi au fait de séparer ou non. On n'en a peut-être pas vu spontanément la pertinence, parce que, pour nous, c'était déjà une excellente nouvelle qu'il y ait une commission qui se base... qui travaille énormément sur le soin palliatif. Et, même si dans l'opinion publique, on a beaucoup plus parlé de l'aide médicale à mourir, le projet de loi a énormément d'importance par rapport aux soins palliatifs. Il y a des bijoux là-dedans. Il y a... Et, à part ce qui est dans le projet de loi, je pense que Mme la ministre Hivon le disait aussi, il y a tout le chantier au ministère de la Santé, donc il y a vraiment quelque chose en branle. Nous, on est très contents que ça soit reconnu dans un projet de loi. Je dirais qu'a priori c'est là où s'était arrêtée notre réflexion.

068

Mrs. Champagne ( Melanie ) : I just say , even if we are here , then spoke only palliative care , we find it very interesting that there is a holistic approach. I confess that we have not thought about the fact whether to separate . It has not perhaps been spontaneously relevance because, for us, it was already a good news that there is a commission based ... working heavily on palliative care . And even if in public, was much talked about medical help to die , the bill has a lot of importance in relation to palliative care. There jewelry there. There is ... And , apart from what is in the bill , I think Ms. Hivon the Minister also said there was the whole site to the Ministry of Health , so there really is something in motion . We 're very pleased that it is recognized in a bill. I would say that a priori it is up where we stopped thinking.

Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de Gatineau.

069

 

Mme Vallée : D'accord. Mais... Je comprends l'importance que vous accordez aux soins palliatifs. Maintenant, sur la question de l'aide médicale à mourir, dans le cadre de votre expertise, de vos contacts avec les gens, comment vous percevez les critères mis de l'avant par l'article 26? Est-ce qu'ils sont suffisants? Est-ce qu'ils devraient être resserrés davantage? Est-ce que le concept d'aide médicale à mourir  devrait être défini plus précisément? Parce que vous devrez, vous, travailler auprès des gens. Est-ce que les malades, les gens que vous aidez, que vous soutenez sont... connaissent la finesse des subtilités entre les différents soins de fin de vie? Croyez-vous qu'il pourrait être opportun de les définir davantage à l'intérieur du projet de loi?

070

Ms. Vallée: Okay. But ... I understand the importance you place on palliative care. Now, on the issue of physician-assisted death, within your expertise, your contact with people, how you perceive the criteria set forth by Article 26? Are they sufficient? Do they should be tightened more? Should the concept of medically assisted dying be defined more precisely? Because you have, you work with people. Does the sick, the people you help, support you are ... know the fine nuances between different end-of-life? Do you think it might be appropriate to further define within the bill?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

071

 

Mme Champagne (Mélanie) : Jamais je ne pourrais me substituer à l'ensemble de nos... les gens qui bénéficient de nos services. Donc, je ne peux pas répondre en disant ce que la majorité comprend ou ne comprend pas. Par contre, on peut peut-être vous expliquer pourquoi on ne s'est pas penchés sur l'aide médicale à mourir.

072

Mrs. Champagne (Melanie): I could never replace me with all of our ... people who benefit from our services. So I can not answer by saying that the majority includes or does not include. By cons, we can perhaps explain why we did not examine the medical assisted dying.

Suzanne, voulais-tu peut-être en parler un peu?

073

 

Mme Dubois (Suzanne) : Oui, oui. S'il vous plaît.

074

Mrs. Dubois (Suzanne): Yes, yes. Please.

Le Président (M. Bergman) : Mme Dubois.

075

 

Mme Dubois (Suzanne) : Merci beaucoup. Alors, nous sommes une organisation pancanadienne, d'où notre nom, Société canadienne du cancer. Les autres provinces ne se sont peut-être pas aussi avancées que nous au Québec à réfléchir sur ces importantes questions. Et donc, on n'a pas de position canadienne encore à ce sujet-là. Ce que je vous dirais, c'est que je ne penserais pas que les gens sont si peu intelligents et au courant pour ne pas faire la distinction, je pense que les gens comprennent très bien de quoi on parle. C'est sûr que je ne peux pas vous arriver avec des statistiques, on n'a pas sondé, mais je me fie au gros bon sens de la population. Et je pense qu'on en a tellement parlé dans les médias que les gens comprennent assez bien de quoi on... de quoi il en retourne.

076

Mrs. Dubois (Suzanne): Thank you. So we are a national organization, hence our name, the Canadian Cancer Society. Other provinces are may not be as advanced as we are in Quebec reflect on these important issues. So, there is no Canadian position still about that. What I would say is that I would not think that people are so intelligent and aware not to make the distinction, I think people understand very well what we are talking about. For sure I can not get you with statistics, we do not probed, but I trust the common sense of the people. And I think we've talked about in the media so that people understand quite well what we ... of what it is.

Maintenant, nous, on ne se positionne pas par rapport à ça, parce que, justement, on n'a pas consulté nos clients, nos bénéficiaires et les gens que nous aidons. Alors, on ne peut pas vous arriver avec un poids, en disant : Voici, les trois quarts des gens que nous aidons sont en faveur ou non du droit à mourir dans la dignité. Pour nous, que ça soit encadré, les deux principes, dans une même loi ne fait pas de différence, pour nous, en autant que les gens puissent avoir accès de manière opportune et à l'endroit de leur choix à des soins palliatifs pour que... Ensuite. on respectera la décision de la population et votre décision par rapport au droit à mourir... On ne s'opposera pas, on ne montera pas aux barricades, là, pour s'opposer à ça. On va respecter ce qui aura été décidé.

077

Now, we are not positioning themselves in relation to it, precisely because it did not consult with our clients, beneficiaries and the people we help. So we can not come up with a weight, saying, Behold, three quarters of the people we help are for or against the right to die with dignity. For us, it is framed, the two principles, in the same law makes no difference to us, as long as people have access in a timely manner and place of their choice to palliative care for ... Then. we respect the decision of the people and make a decision based on the right to die ... We do not object, we do not mount the barricades, there to oppose it. We will comply with what has been decided.

Mais, pour nous, la priorité va aux soins palliatifs, c'est certain. Puis, pour nous, comme on est présents sur tout le continuum du cancer, à partir de la prévention, de l'information et du soutien, bien, pour nous, ça fait partie du continuum, de dire qu'il y a des gens qui vont s'en sortir puis il y a des gens qui vont en mourir. Alors, la question, pour nous, elle est traitée dans le cadre de votre projet de loi.

078

But for us, the priority is palliative care, that's for sure. Then, for us, as we are present throughout the cancer continuum, from prevention, information and support, though, for us, it's part of the continuum, to say that there are people who will come out and then there are people who will die. So the question for us, it is treated as part of your bill.

Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de Gatineau.

079

 

Mme Vallée : Je trouve ça... Je comprends que vous ne vous prononciez pas... je comprends la raison pour laquelle vous ne vous prononcez pas sur l'aide médicale à mourir, mais, compte tenu... Je trouve ça un peu dommage, parce que ça demeure quand même l'élément... un élément majeur. C'est du droit nouveau, ici, au Québec, c'est un élément majeur du projet de loi, au même titre que l'encadrement de la sédation palliative terminale... sont des éléments majeurs du projet de loi et... Je suis bien honnête, là, je partage avec vous, j'aurais aimé entendre la Société canadienne du cancer sur la question, parce que vous touchez... le cancer affecte tellement de citoyens et vous êtes présents partout sur le territoire. Vous êtes tellement près des malades, tellement près des gens que, bien honnêtement, ce soir, je m'attendais que vous puissiez échanger... Parce que, je suis persuadée que vous avez accès... vous avez accès à tellement d'histoires, de tranches de vie... Donc, pour moi, votre... vos commentaires sur cette question-là auraient permis, certainement, d'ajouter à notre réflexion. Et je comprends, toute la question... le fait que vous êtes un organisme pancanadien et que le Québec soit un petit peu... soit vraiment novateur dans la question, mais, en même temps, ça aurait peut-être... ça pourrait certainement éclairer le débat. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur d'en parler, parce qu'ailleurs on n'en parle pas.

080

Ms. Vallee: I think it's ... I understand that you do not ... you prononciez I understand why you do not pronounce on medical assistance to die , but considering ... I think it's a shame , because it still remains the element ... a major element. This is the new right here in Quebec, it is a major element of the bill , as well as the supervision of terminal palliative sedation ... are key elements of the bill and ... I am honest , I share with you , I would have liked to hear the Canadian Cancer Society on the issue, because you touch ... Cancer affects so many people and you are present all over the territory . You are so close to the sick, so close to the people , quite frankly , tonight , I expected you to share ... Because, I 'm sure you have access ... you have access to so many stories , slices of life ... So, for me , your ... your comments on that issue would have certainly added to our thinking . And I understand the whole issue ... the fact that you are a national organization and that Quebec is a little ... is truly innovative in question, but at the same time, it might be ... it certainly could inform the debate. I think that we should not be afraid to speak, because elsewhere we do not speak .

Mais, bon, ceci étant dit, oui, l'importance des soins palliatifs... Je pense... S'il y a une chose qui fait l'unanimité au sein des groupes que nous entendons, c'est  l'importance à accorder aux soins palliatifs et les soins à domicile, de la façon dont vous l'apportez, à mon avis, est aussi un questionnement qu'on doit avoir. Vous nous apportez énormément de statistiques puis lorsque vous avez parlé de l'intensité des soins qui n'était pas nécessairement encore... qui était méconnue, trop méconnue, ça aussi, c'est quelque chose qui est important. Alors, comment on pourrait assurer... Est-ce qu'il y a un élément, est-ce qu'il y a une façon à l'intérieur du projet de loi, des éléments... Est-ce qu'on pourrait bonifier le projet de loi afin de s'assurer que vos préoccupations seront considérées?

081

But, hey, that being said, yes, the importance of palliative care ... I think ... If there is one thing that is consistent throughout the bands we hear is the importance attached palliative care and home care, the way you make, in my opinion, is a questioning one must have. You bring us a lot of statistics and then when you talked about the intensity of care that was not necessarily ... that was still unknown, too little known, as it is something that is important. So how could ensure ... Is there an element, is that there is a way within the bill, elements ... Is what we could improve the project legislation to ensure that your concerns will be considered?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

082

 

Mme Champagne (Mélanie) : On est contents de la façon dont en parle le projet de loi. On est contents de ce qu'on a entendu. Comme je le disais tantôt, le fait qu'il y aura une commission qui se va se pencher, le fait qu'il y ait un rapport, un état de situation, parce que c'est très difficile d'avoir un portrait global de la question des soins palliatifs au Québec. Quoi dire d'autre?

083

Mrs. Champagne (Melanie): We are happy to talk about how the bill. We're happy with what we heard. As I said earlier, the fact that there will be a commission that will look into the fact that there is a report, a status report, because it is very difficult to get an overall picture of the issue of palliative care in Quebec. What else to say?

Le Président (M. Bergman) : Mme Dubois.

084

 

Mme Dubois (Suzanne) : J'insisterais peut-être sur la référence, parce que tantôt, on a parlé des gens qui tombaient entre deux chaises. Je peux peut-être élaborer un peu là-dessus et vous dire que ce qu'il arrive, c'est si une personne, dans les cas de cancer, va subir, mettons, une chirurgie. Elle sait qu'il n'y a pas de traitement curatif, mais elle n'est pas souffrante. On la renvoie à sa vie normale chez elle, mais c'est entre ce moment-là puis le moment où elle est beaucoup plus proche de la fin de vie, il peut se passer, je ne sais pas, un an, un an et demi et si, durant cette période-là, que la personne nous glisse entre les mailles du filet, si on peut dire. Alors, c'est ça qu'on entend par une "référence systématique" et tôt dans le processus, pour ne pas qu'on échappe la personne en cours de route.

085

Mrs. Dubois (Suzanne): I may insist on the reference, because sometimes we talked about people who fell between two stools. Maybe I can elaborate a bit on it and tell you that what happens is if a person in the case of cancer, will undergo, say, surgery. She knows there is no cure, but she is not suffering. On the return to normal life with her, but between that time and when it is much closer to the end of life, it can happen, I do not know, a year or a year and half and if, during that period, the person slips between the cracks, so to speak. So this is what is meant by a "systematic reference" and early in the process, not the person that escapes along the way.

Le Président (M. Bergman) : Le premier bloc ... de l'opposition officielle. Le deuxième bloc du gouvernement, Mme la ministre.

086

 

Mme Hivon : Merci, M. le Président. Peut-être pour compléter notre échange précédent sur les personnes qui reçoivent de soins à domicile. Juste pour vous préciser, le 50 % qu'on a, nous, à partir de nos données, parce que ça, on les a. Les CLSC rentrent leurs données dans un fabuleux système, qui s'appelle Gestred et donc, elles rentrent leurs données et c'est 50 % des gens qui ont un potentiel à en recevoir qui en reçoivent par les équipes dédiées. Donc, ce n'est pas un bain ou un appel. Ça ne rentrait pas dans les données, mais ce que ça veut dire, qu'ils sont intervenus au moment parfait puis avec l'intensité parfaite, là. Donc, il y a du travail de raffinement à faire, là. Je peux vous dire que dans notre jargon, en moyenne, il y a 20 interventions par personne qui en ont reçu, mais, évidemment, vous allez me dire : Une intervention, il faut que ce soit la bonne au bon moment puis tout ça. Mais on est capables, quand même, de mesurer ça.

087

Ms. Hivon: Thank you, Mr. President. Perhaps to complement our previous exchange of people receiving home care. Just to clarify, the 50% we, we, from our data, because it, they were. The CLSC return their data in a fabulous system, called Gestred and therefore they return their data and it is 50% of people who have the potential to receive who receive by dedicated teams. So this is not a bath or a call. It does not fit in the data, but what does that mean, that they intervened at the perfect time and perfect with the intensity there. So there's work to do refinement there. I can tell you that in our jargon, on average, there are 20 interventions per person who received it, but, of course, you will say: An intervention, it must be the right one at the right time and all that. But we are able, nevertheless, to measure it.

Ça se complexifie beaucoup, parce qu'il y a évidemment des gens qui n'auront jamais eu à en recevoir, par exemple, à domicile. Bien que je partage le point de vue qu'ils doivent intervenir plus tôt, les soins palliatifs, même ils doivent parfois cheminer avec le curatif, là, et que ça peut améliorer les choses de beaucoup, mais disons que si on regarde la question de la fin de vie, c'est sûr qu'il y a aussi des gens qui vont être à l'hôpital et leur situation va se dégrader. Soudainement, on va se rendre compte qu'on ne peut plus traiter, on arrête la chimiothérapie, tout ça et la situation est tellement difficile qu'automatiquement, ils s'en vont dans une unité de soins palliatifs et donc, ils n'auront pas eu à avoir un épisode de soins à domicile, exemple. Mais ça, je voulais juste peut-être vous préciser ça.

088

It's much more complex, because there obviously are people who have never had to receive, for example, at home. Although I share the view that they should intervene earlier, palliative care, even they must sometimes walk with the healing there, and it can make things a lot, but say that if we look at the question of the end of life, it is also sure that there are people who will be in the hospital and their situation will worsen. Suddenly, we will realize that we can not treat, chemotherapy, and all that the situation is so difficult that automatically is stopped, they go in a palliative care unit and therefore, they will not have to have an episode of home care, for example. But that, I just wanted to perhaps you clarify that.

Moi, je serais intéressée de savoir... Il y a vraiment plein de choses, plein de choses éclairantes dans votre mémoire. Moi, je serais intéressée de savoir s'il y avait une priorité que vous disiez : C'est la chose sur laquelle il faut miser. Je comprends que vous êtes d'accord pour dire : On développe à domicile. Vous êtes d'accord avec ça, mais dans ça, là, ça serait quoi? C'est vraiment l'intensité? C'est plutôt le passage d'un établissement au domicile ou d'une condition à une autre? Ça serait quoi, la priorité des priorités du haut de votre expérience pour nous, si on doit vous entendre aujourd'hui sur un élément, là, pour bonifier ou améliorer les choses?

Puis l'autre élément sur lequel j'aimerais vous entendre - c'est ma technique, vu qu'on n'a pas beaucoup de temps, je vous pose beaucoup de questions en même temps, puis après vous... il ne peut pas m'arrêter comme ça pendant ce temps-là - donc, le deuxième élément, c'est il y a tout... il y a des gens pour qui les soins palliatifs, c'est en fait des lits dédiés dans des unités. Puis je pense qu'il y a beaucoup aussi de travail à faire pour dire : Ce n'est pas ça, ou uniquement ça, les soins palliatifs. C'est une culture, c'est une formation. C'est donc des équipes qui sont capables, interdisciplinaires, de travailler ensemble, puis tout ça.

089

I would be interested to know ... There's really a lot of things, full of illuminating things in your memory. I would be interested to know if there was a priority you say: This is the thing that we must focus. I understand that you agree: We develop home. Do you agree with that, but it there, what would it be? This really is the intensity? Rather, it is the passage of an institution's home or condition to another? What would it be, the top priority at the top of your experience for us, if we must hear from you today about an item, then to improve or make things better?

Then the other point I would like you, this is my technique. Since we did not have much time, I a lot of questions at the same time then after you ... He can not stop me during that time-so the second element, there everything ... there are people for whom palliative care is in fact dedicated in units beds. Then I think there's also a lot of work to do to say: This is not it, and only it, palliative care. It is a culture, it's training. So teams that are capable, interdisciplinary, work together, and all that.

Mais, moi, j'aimerais savoir, de votre point de vue, si on veut offrir le mieux qui puisse exister, comment on arrime les choses, comment on développe cette culture-là, comment, quels conseils du haut de votre expérience vous nous donneriez, à nous, au ministère?

090

But, I would like to know your point of view, if we want to offer the best that can exist, how things stowing, how we develop this culture, how, what advice the top of your experience you we give to us, to the ministry?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

091

 

Mme Champagne (Mélanie) : Merci, M. le Président. Je vais prendre la première question, peut-être que Mme Laramée peut prendre la deuxième. On complétera ensemble. Priorité, pour nous, c'est vraiment l'accès à tous. C'est inacceptable qu'il y ait des personnes qui aient un accès aussi formidable à des soins palliatifs et d'autres, pas du tout. On ne veut absolument pas tomber dans ce qu'on voit présentement qui est des fois une médecine de code postal, comme on dit, malheureusement. Donc, ce serait non seulement l'accès à tous mais il y a une intensité, d'une intensité nécessaire - je fais comme vous, je mets plusieurs choses dans ma réponse - et du répit. Il faut juste jamais oublier les aidants; on a tendance à les oublier. Donc, ce serait un peu ça. Ça, c'est vraiment dans nos priorités. Par rapport à la deuxième question qui était plus sur le statut de la culture palliative.

092

Mrs. Champagne (Melanie): Thank you, Mr. President. I'll take the first question, maybe Ms. Laramee can take the second. One complete set. Priority for us is truly accessible to all. It is unacceptable that there are people who have such a great access to palliative care and others not at all. It definitely does not fall into what we see now is the time medicine zip code, as they say, unfortunately. So it would not only access to all but there is an intensity, an intensity necessary - I like you, I put a few things in my answer - and respite. You just never forget caregivers; we tend to forget. So it would be a bit like that. That's really our priorities. Compared to the second question was about the status of palliative culture.

Une voix : Oui, comment on développe la culture palliative.

093

A voice: Yes, how we develop palliative culture.

Le Président (M. Bergman) : Mme Laramée.

094

 

Mme Laramée (Marie-Anne) : Merci. Écoutez, je pense que les deux choses de base, c'est la formation, l'information. Ça va prendre du temps. Ça ne se fera pas demain matin. Si tout le personnel médical a une formation déjà en partant, il y a une base commune, donc il y a un terreau pour une culture palliative. La trousse que vous êtes en train de faire, ça va être formidable aussi. Mais, si on avait cette réponse-là, mon Dieu, on vous l'aurait dit.

095

Ms. Laramee (Marie-Anne): Thank you. Look, I think the two basic things, this is the training information. It will take time. It will not happen tomorrow. If all the medical staff training already starting, there is a common basis, so there is a ground for affirmative culture. The kit you're doing, it'll be great too. But, if we had that answer, my God, you would have said.

Le Président (M. Bergman) : Mme la ministre. Mme la députée des Îles-de-la-Madeleine, il vous reste 2 min 30 s. Votre question et la réponse.

096

 

Mme Richard (Îles-de-la-Madeleine) : Merci. Merci, M. le Président. Alors, bien j'ai, en lisant votre mémoire, j'avais justement constaté que vous ne parliez pas beaucoup de l'aide médicale à mourir ou sédation palliative terminale. Par contre, on peut lire à quelques reprises que vous appuyez le projet de loi no. 52 dans son ensemble. Fait qu'alors, moi, ça a répondu à ma question dans un sens.

097

Mrs. Richard (Îles-de-la-Madeleine): Thank you. Thank you, Mr. President. So, although I have read in your memory, I just found that you do not speak a lot of medical dying or terminal palliative sedation help. By cons, you can read Bill No. 52 a few times you press a whole. Made then, me, it answered my question in a way.

Mais il y a aussi que vous insistez sur le fait... l'effet hiérarchique des soins. D'insister tant sur les soins palliatifs, c'est très bien, mais vous n'évacuez pas quand même qu'il peut, dans un continuum de soins, on peut se rendre, après ça, à l'aide, la sédation palliative terminale, et même l'aide médicale à mourir. Fait que j'ai compris quand même, de votre mémoire, qu'il y avait un continuum de soins qui pouvait être présent dans le projet de loi no. 52 que vous accueillez favorablement. Et j'ai beaucoup aimé aussi quand vous parlez des aidants, des soignants, de la formation, et même d'un soutien financier pour les proches aidants. Nous en avons parlé un peu plus tôt, nous, dans une autre réunion. Puis je pense que ça revient souvent, cette notion de donner de l'aide financière aux proches aidants. Fait que je ne sais pas si vous voulez réagir, là, c'étaient deux minutes.

098

But there is also that you insist on the fact ... the hierarchical effect of care. To insist on both palliative care, that's fine, but you do not evacuate even when he can, in a continuum of care, you can go after it, using the palliative sedation terminal, and even medical assistance to die. That I understood anyway, your memory, there was a continuum of care that could be present in Bill No. 52 that you welcome favorably. And I also liked when you talk about caregivers, caregivers, training and even financial support for caregivers. We talked earlier, we in another meeting. Then I think it often comes back, this notion of giving financial support to caregivers. That I do not know if you want to respond, then it was two minutes.

Le Président (M. Bergman) : Mme Champange.

 

Mme Laramée (Marie-Anne) : Vous pouvez peut-être réagir en conclusion.

099

 

Le Président (M. Bergman) : Il reste 1 minute...

100

 

Mme Champagne (Mélanie) : Tout à fait. Je fais ça rapidement. Je pense que ça peut répondre aux questions de Mme Vallée tantôt qui soulignait un peu la déception, je peux dire, qu'on ne se soit pas penchés sur l'aide médicale à mourir plus qu'il faut.

101

Mrs. Champagne (Melanie): Absolutely. I do this quickly. I think it can answer questions of Ms. Vallee stressed that sometimes a little disappointment, I can say we did not looked at the medical assistance to die at need.

Premièrement, je suis d'accord, je suis d'accord avec vous que l'aide médicale à mourir, c'est quelque chose qui est majeur, qu'il y a un grand débat de société. Ceci étant dit, dans les soins, on a beaucoup entendu aujourd'hui que ce n'était pas un soin, mais là n'est pas mon propos. C'est que c'est une mesure exceptionnelle alors que les soins palliatifs, c'est ce qu'on demande de base. Alors, pour nous, c'est tout à fait logique et naturel qu'on s'attarde bien davantage aux soins palliatifs qu'à l'aide médicale à mourir. C'est tout.

102

First, I agree, I agree with you that the physician assisted dying is something that is important, that there is a major debate in society. That said, in the care, we heard a lot today that it was not a care, but that is not my point. Is that this is an exceptional while palliative measure, this is basic application. So for us, it is quite logical and natural that focuses much more palliative care as medical assistance to die. That's it.

Le Président (M. Bergman) : Alors, ceci met fin au bloc du gouvernement. Et pour le bloc de l'opposition officielle, M. le député de Jean-Talon.

103

 

M. Bolduc (Jean-Talon) : Merci beaucoup, M. le Président. D'abord, merci d'être ici. Puis je tiens à vous féliciter pour tout le travail que vous faites. J'ai eu l'occasion de collaborer régulièrement avec votre organisation, puis vous êtes appréciés, puis on a besoin de vous dans notre réseau...

104

Mr. Bolduc (Jean-Talon): Thank you, Mr. President. First, thank you for being here. Then I want to congratulate you for all the work you do. I had the opportunity to work regularly with your organization, then you are appreciated, and we need you in our network ...

Le Président (M. Bergman) : ...M. le député de Jean-Talon.

105

 

M. Bolduc (Jean-Talon) : Merci beaucoup, M. le Président. Tout d'abord, merci d'être ici puis je tiens à vous féliciter pour tout le travail que vous faites. J'ai eu l'occasion de collaborer régulièrement avec votre organisation, puis vous êtes apprécié, puis on a besoin de vous dans notre réseau de la santé.

106

Mr. Bolduc (Jean-Talon): Thank you, Mr. President. First, thank you for being here and I want to congratulate you for all the work you do. I had the opportunity to work regularly with your organization, then you are appreciated, and we need you in our health system.

Je sais que vous vous préoccupez des patients, des gens qui ont le cancer, mais vous avez la préoccupation aussi des familles, les proches. Comment vous voyez l'intégration d'une stratégie pour que les proches soient encore plus impliqués ou qu'on puisse plus les soutenir pour s'assurer que les gens puissent demeurer plus longtemps à domicile, si possible, terminer leurs jours à domicile. Avez-vous eu des stratégies particulières par rapport aux aidants naturels ou aux proches qui s'occupent de ces gens-là?

107

I know that you care patients, people who have cancer, but you also have the concern of families, relatives. How do you see the integration of a strategy to ensure that relatives are more involved and more support we can to ensure that people can stay at home longer, if possible, end their days at home. Did you have specific strategies in relation to caregivers or relatives who care for these people?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne.

108

 

Mme Champagne (Mélanie) : Est-ce que vous voulez dire par rapport à nos recommandations? J'imagine que non parce que vous les avez...

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Mrs. Champagne (Melanie): Do you mean in relation to our recommendations? I guess not because you have ...

M. Bolduc (Jean-Talon) : ...recommandations. Mais c'est parce que, quand on parle de soins palliatifs, les trois conditions pour être capable de garder quelqu'un à domicile, la première, ça prend un patient qui a une pathologie qui permet de demeurer à domicile. Si quelqu'un vomit toujours, avec des rectorragies, il arrive un temps que ça prend un plateau technique un peu plus haut évolué. La deuxième chose, ça prend une famille qui est capable de les soutenir à domicile, une famille ou des proches. Et troisièmement, ça prend une équipe de soins, infirmière, médecin, pharmacien, nutritionniste, qui est capable de les soutenir à domicile. Comment vous voyez l'approche par rapport à ces personnes-là?

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Mr. Bolduc (Jean-Talon) ... recommendations. But this is because, when it comes to palliative care, the three conditions to be able to keep someone at home, first, it takes a patient who has a disease that can remain at home. If someone vomits always with rectal bleeding, there comes a time that it takes a technical platform a little higher evolved. The second thing, it takes a family that is able to support at home, family or relatives. And third, it takes a team of nursing, nurse, doctor, pharmacist, nutritionist, who is able to support at home. How do you see the approach to these people?

Le Président (M. Bergman) : Mme Champagne. Mme Laramée.

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Mme Laramée (Marie-Anne) : Merci. J'ajouterais peut-être quatrièmement, les bénévoles. C'est une donnée qui peut vraiment changer la donne. Si on pense à la Fondation Jacques Bouchard, notamment, dans le... sur le territoire de Verdun, ils font une différence. Il y a des gens qui nous ont dit que, sans leur apport, ils n'auraient pas pu garder la personne en fin de vie à domicile pendant un bout de temps. Ça fait que, qu'il y ait plus de répit, vraiment, c'est un des éléments fondamentals pour que le décès à domicile soit plus possible.

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Ms. Laramee (Marie-Anne): Thank you. I might add fourth, volunteers. It is a given that can really change the game. If we think of Jacques Bouchard Foundation, especially in the ... in the territory of Verdun, they make a difference. There are people who have told us that, without them, they could not keep the person dying at home for a while. It's that there is no respite, really, this is a of Fundamental elements for death at home is possible.

Le Président (M. Bergman) : M. le député de Jean-Talon.

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M. Bolduc (Jean-Talon) : Puis, par rapport aux aidants naturels, comment vous voyez les aidants naturels ou... moi, j'appelle toujours ça les proches, là, ce n'est pas nécessairement la famille, ça peut être quelqu'un qui est une autre personne qu'un lien de parenté, comment vous voyez qu'on pourrait mieux les soutenir, ces gens-là, soit par de la formation, des groupes? Parce qu'on n'est jamais préparés à faire face à la situation, excepté que ces gens ont à vivre avec des personnes qui vont mourir à domicile, ça peut durer plusieurs mois et ça demande toute une réorganisation au niveau de leur propre vie. Je ne sais pas votre expérience par rapport à ça, au niveau de la Société canadienne du cancer.

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Mr. Bolduc (Jean-Talon): Then, compared to caregivers, how you see the caregivers or ... I always call it the family, then this is not necessarily the family, it can be someone one who is a person other than a relationship, you see how we could better support these people, either through training, groups? Because we are never prepared to face the situation, except that these people have to live with people who are dying at home, it may take several months and it requires a reorganization at their own lives. I do not know your experience in relation to this, at the Canadian Cancer Society.

Le Président (M. Bergman) : Mme Dubois.

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Mme Dubois (Suzanne) : Je dirais, ce qui manque beaucoup par rapport à ça, puis je base sur mon expérience personnelle, c'est que, quand on parle de gens qui ont 80, ce n'est pas des gens qui sont habitués de demander des services, de se plaindre, c'est des gens qui, souvent, les enfants ne sont pas nécessairement dans la même région géographique. Donc, ils ont besoin d'informations. Mais même nous, à la Société canadienne du cancer, c'est difficile de les rejoindre pour leur donner parce que c'est des gens qui ne demandent pas d'informations, alors il faut être comme proactifs envers eux. Et comme la plupart des gens vont passer à l'hôpital à un moment donné, comme si quelqu'un a une chirurgie puis qu'il n'y a plus de curatif, bien, je pense que c'est le lieu où là on pourrait donner de l'information à la famille, au conjoint, conjointe, mais aussi, peut-être, aux enfants. Ça serait intéressant parce que je sais que même moi, j'ai eu de la misère, des fois, à avoir de l'information de l'équipe soignante parce que, bon, je n'étais pas directement sur place. Alors, je pense que, si le conjoint, conjointe, ou même un enfant qui est peut-être un peu plus jeune, peut avoir l'information de c'est quoi, les étapes qui s'en viennent puis ce que ça représente, et puis on s'organise pour combien de temps, bien, ça aide beaucoup le milieu à s'organiser puis à avoir la capacité de prendre en charge le plus longtemps possible.

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Mrs. Dubois ( Suzanne ): I would say that lack much compared to that, then I based on my personal experience is that , when we talk about people who are 80 , it is not people who are accustomed to request services , to complain, it's people who often children are not necessarily in the same geographic region. So , they need information. But even we , the Canadian Cancer Society , it is difficult to reach to give them because it is people who do not ask for information, then it must be as proactive toward them. And like most people will go to the hospital at any given moment, as if someone has surgery and there is more healing , well, I think this is where there is could provide information to the family, the spouse, but also , perhaps , children . It would be interesting because I know that even I have had a hard , sometimes , to have the information of the health care team because, well , I was not on site. So I think that if the spouse, or even a child who may be a little younger , may have information what's the steps that are coming and what it represents , and then arranges for how long , well, it helps a lot to organize the community and to have the ability to take charge as long as possible .

Mme Laramée (Marie-Anne) : Si je peux, peut-être... est-ce que je peux compléter?

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Ms. Laramee (Marie-Anne): If I can, maybe ... is that I can complete?

Le Président (M. Bergman) : M. le député de Jean-Talon. Mme Laramée... Champagne.

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Mme Champagne (Mélanie) : Oui, merci. En fait, si les professionnels, si on était meilleurs dans la question de la référence, déjà, et de l'aide d'une infirmière pivot, on pourrait faire beaucoup mieux, c'est ce qu'on entend beaucoup. Les proches sont démunis parce qu'ils doivent mettre tellement d'énergie à trouver où est l'aide, où sont les soins, ça devient un travail à temps plein, mais, en même temps, les journées ont 24 heures puis il faut s'occuper de la personne qui est malade, avec toute l'inquiétude qui vient avec. Donc, la pire chose qui peut arriver, c'est d'être laissé complètement dans un flou, là. Et ça, c'est sans compter, bon, ceux qui s'endettent, l'anxiété, tout ça. Mais vraiment, la référence, le processus de référencement est crucial.

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Mrs. Champagne (Melanie): Yes, thank you. In fact, if the professionals, if you were the best in the matter of the reference, already, and with a nurse navigator, it could be much better, this is what we hear a lot. Relatives are poor because they have put so much energy to find out where help, where care is, it becomes a full-time job, but at the same time, the days are 24 hours and must be s 'after the person who is ill, with all the anxiety that comes with it. So the worst thing that can happen is to be left completely in a blur there. And that does not count, good, those who go into debt, anxiety, everything. But really, the reference, the SEO process is crucial.

Le Président (M. Bergman) : M. le député de Jean-Talon, il vous reste 1 min 30 s.

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M. Bolduc (Jean-Talon) : Oui. D'ailleurs, vous avez glissé sur l'infirmière pivot, puis ça n'a pas beaucoup été remarqué, mais il y a eu un hémato-oncologue qui dit que, lorsque sont arrivées des infirmières pivots en hématologie, ils ne savaient pas trop qu'est-ce qu'ils allaient faire avec, et actuellement ils ne seraient...

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Mr. Bolduc (Jean-Talon): Yes. Moreover, you slipped on the PDN, then it was not much noticed, but there has been a hematologist-oncologist who said that when the nurse navigators arrived in hematology, they did not know too what they would do with it, and now they would ...