Unrevised French versions of the presentations at the hearings are
available on the National Assembly website. It takes the Assembly two
to four months to produce a final French text.
The same translation block numbers (T#) are used in both the Focus and
Full Parallel Transcriptions.
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T#
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Caution: machine assisted translation
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(version non révisée)
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Unrevised version
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M. Arata (Martin): Nous tenons à vous mentionner que nous appuyons ce projet,
bien sûr, mais prêts... et sommes prêts à collaborer à ce
dernier et à son implantation au sein des centres de santé et
services sociaux du Québec. . .
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008 |
We would like to mention that we support this, of course, but ready and
are ready to cooperate with it and its implementation within health
centers and social services in Quebec. . . |
M. Arata (Martin): . . .On
impute beaucoup de responsabilités aux médecins dans ce projet de loi
quant à son rôle dans l'aide médicale à mourir. Par contre, ce dernier
ne peut pas être totalement imputable de l'ensemble de ce processus. On
considère que l'aide médicale à mourir est une action beaucoup plus
complexe que le simple fait de poser le geste... mais s'inscrit dans un
processus de soins qui se font en équipe. . .
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010 |
. . .This bill places a lot of responsibility on doctors in terms of
their role in medical assisted dying. On the contrary, they cannot
be entirely responsible for the whole process. Considering that medical aid in
dying is a lot more complex than simply asking for the act ... but part
of a process of care by a team. . . |
M. Arata (Martin): Lorsqu'on parle d'équipes, aussi, traitantes ou lorsqu'on
parle d'équipes interdisciplinaires, il nous apparaît
inconcevable de ne pas retrouver un médecin de facto dans ces
équipes de soins. Donc, pour nous, il est incontournable de voir
un médecin au sein des équipes de soins palliatifs ou de soins
de fin de vie, puisqu'il est un incontournable et sert bien sûr
à travailler avec les autres membres.
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012 |
When
we talk about teams, too,
when it comes to contractors
or interdisciplinary teams,
we believe it is
inconceivable that a doctor could not be found in the
de facto care teams.
So for us, it is
essential to see a doctor
within palliative care teams
or end-of-life,
as it is a must and
he must of course
work with other members. |
M. Arata (Martin): . . . on va pouvoir ajouter une politique qui va éviter.
. . que le patient soit victime de délais ou autres,
donc prévoir le mécanisme pour avoir accès à un autre médecin si
le premier médecin consulté n'est pas en faveur de
l'implantation, ou il ne se sent pas à l'aise avec l'aide
médicale à mourir, ou s'est retiré pour des considérants
personnels, s'il y avait des absences, s'il y avait un problème
au niveau des ressources. Alors donc, prévoir à l'avance les
éléments qui feraient en sorte qu'on pourrait amener des délais
au niveau des patients, ce qui n'est pas souhaitable de notre
part.
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014 |
. . .we will add a policy that
will avoid. . .the
possibility that the patient may experience
delays or other problems,
thus providing
the mechanism for
access to another doctor
if the first doctor
consulted is not
for implementation,
or it does not feel
comfortable with
physician-assisted dying,
or withdrew
for personal reasons,
if there were
absences, if there was
a problem with the availability of
resources.
So therefore,
we would provide, in advance,
the elements that would cause
or that could lead
to delays for patients, which is undesirable. |
M. Arata (Martin): Si on crée un statut particulier pour une activité
particulière, on considère que, un, on va marginaliser l'aide
médicale à mourir en créant un statut particulier. Pour nous, ça
fait partie de l'offre de soins, si je peux me permettre le
terme. Donc, en l'incluant à l'intérieur des activités du CSSS,
on pourra, si vous le souhaitez, tel que prévu dans la loi,
jouer notre rôle et s'assurer de la qualité de l'acte, s'assurer
que les gens vont avoir les compétences requises. Je m'explique,
compétences requises, lorsqu'un médecin fait une demande dans un
établissement de santé, le CMDP va s'assurer qu'il a les
compétences nécessaires, va lui octroyer un statut et des
privilèges. Les privilèges, habituellement, viennent avec des
obligations. C'est obligations permettent aussi de baliser la
pratique et de s'assurer qu'on va le faire dans un cadre qui est
prévu par l'organisation en fonction encore de sa réalité de
pratique et de son niveau de compétence. . . Alors, pour octroyer des privilèges dans un CSSS, ça serait
peut-être intéressant qu'il y ait une formation nécessaire et
requise pour que le médecin puisse poser cette activité, tout
comme en cabinet privé, si vous jugez nécessaire, et le collège
pourrait s'y adresser.
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017 |
If
you create a special status
for a particular activity, consider it unique,
we will marginalize
medical assistance to die
by creating a special status.
For us, it's part of
the provision of care,
if I can use the term. So,
by including it within the
activities of the CSSS,
we may, if you wish,
as provided in the law, play our part and
ensure the quality of the treatment,
to ensure that people will
have the skills required. Let me explain, skills, when a doctor applies
to a health facility,
the CPDP will
ensure he has the necessary
skills and will grant him
a status and privileges.
Privileges usually
come with obligations.
These obligations also allow the guidance of practice and ensure
that we will practise within the
framework provided by
organization, yet based on the reality of practice and
skill level. . . So, to
grant privileges in a CSSS,
it might be
meaningful to this necessary
and required
training for
the physician to practise this
activity, as well as
in private practice, if you
deem it necessary, and the
college might be
addressed [about that.]
|
M. Arata (Martin): Je fais confiance aussi au professionnalisme des médecins. On
a besoin de surveiller et on a un élément de surveillance, je
pense. Et je vais peut-être le dire de façon répétitive, mais le
professionnalisme médical, dentaire et pharmaceutique, pour
lequel nous sommes, est un élément sur lequel on peut se fier.
Je ne pense pas qu'il devrait y avoir de dérive de ce côté-là.
Et je pense qu'on peut permettre aux professionnels... et leur
laisser un élément d'autorégulation tel qu'il est prévu dans la
loi, tel qu'il est prévu dans leur code de déontologie, et de
faire attention aux éléments contraignants de... à
cet effet, dont l'amende qui est prévue pour le pauvre petit médecin en
cabinet ou à l'établissement qui aurait... s'il n'a pas fourni dans les
délais nécessaires la documentation, une pénalité. Je pense que
malheureusement on ne peut souscrire à cette proposition. . .
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022 |
I also
trust the
professionalism of doctors.
We need to monitor
and have guidelines, I think.
And I
may say
that repeatedly,
but the medical, dental and
pharmaceutical
professionalism that guides us is
something on which we
can rely. I do not think
there should be abuse in that direction.
And I think we can
allow professionals
... allow them the self-government
that is provided for in the
law, as provided
in their code of
ethics, paying attention to the binding
elements ...
for this purpose, for which a fine is provided
for a penalty for the poor little
doctor's office or
the institution that
would ... not provide the documentation within the [required]
time. I think unfortunately we can not support this proposal. .
.
|
M. Arata (Martin) : C'est une simple observation de
pauvre médecin en clinique privée, un cabinet de pratique.
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025 |
Mr. Arata
(Martin):
This is a simple
comment on a
poor doctor in a private clinic,
a private practice. |
|
|
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M. Arata (Martin) : . . . on
désigne la totale indépendance ou l'indépendance souhaitée dans le
projet de loi que le médecin ne connaît pas l'autre médecin ou que le
patient n'a pas vu l'autre médecin en question, vous comprendrez que,
dans les petits milieux, lorsqu'il y a une pathologie particulière,
souvent plusieurs spécialistes ont été mis à profit avant d'arriver à
des diagnostics et on n'aura peut-être pas cette indépendance souhaitée.
La plupart des médecins d'un simple petit CMDP ont habituellement des
activités sociales ou autres de formation
ensemble, donc on n'aura peut-être pas l'indépendance souhaitée
si c'était ce qui est visé.
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027 |
. . . if we
denote the total independence or independence required in the
bill that the doctor did not know the other doctor or the
patient did not see the other doctor in question you will
understand that in small communities, when there
is a particular condition,
often several experts are called in before
arriving at diagnoses,
and perhpas will not have the desired
independence. Most doctors
in a simple little
CPDP usually
have social or
other activities, training
together, so perhaps
we will not have the
desired independence
if this
was what was meant.
|
Mme Hivon : . . .
on s'entend que c'est un très petit nombre de cas. . . . Vous savez que
les endroits où une forme d'aide médicale à mourir existe, c'est entre
0,2 % à 1,8 % à peu près des décès, donc c'est un très petit nombre. . .
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041 |
. . .we agree that it is a very small number of cases. . . You know where
there is a form of medical assistance
to die, it is between
0.2% to 1.8%
of deaths, so it is a very small number. . . |
Mme Vallée : . .
. l'article 5 donne un droit à toute personne, peu
importe son lieu de résidence au Québec, là, donc que ce soit
dans le Nord-du-Québec, que ce soit à Montréal, que ce soit en
Montérégie, on donne un droit à toute personne d'avoir recours
aux soins palliatifs, d'avoir recours à la sédation palliative
terminale, d'avoir recours à l'aide médicale à mourir, on doit
s'assurer qu'au moment de la mise en oeuvre, ces services-là
seront disponibles et qu'on n'aura pas à courir aux quatre coins
du Québec pour pouvoir rencontrer la demande pour pouvoir donner
suite à la demande du patient.
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054 |
. . . Article 5 gives a right
to every person, regardless of his place of residence in Quebec,
so that if it is in the Northern Quebec , whether
in Montreal, whether in Montérégie , it gives the right to
anyone to have palliative care, to have the terminal palliative
sedation to have physician- assisted dying , we must ensure that at the time of implementation,
those services will be available and we will not have to run
around Quebec to be able meet the demand, to be able to respond to the request of
the patient.
|
Mme Vallée : . .
. à l'article 29, on prévoit que, si un médecin refuse d'administrer
l'aide médicale à mourir ou conclut qu'il ne peut pas administrer l'aide
médicale à mourir, il doit informer la personne des motifs de son refus.
Moi, je vous avoue que ça me préoccupe un petit peu au niveau des
libertés. Je pense qu'il y a une liberté de conscience du professionnel
de la santé qui ne devrait pas nécessairement... Je pense que les
valeurs personnelles du médecin n'ont pas nécessairement à être
divulguées au patient. Je trouve que c'est peut-être assez contraignant
pour le médecin de dire : Bien, je suis désolé, je n'offre pas ce
service-là pour des motifs d'ordre religieux, je n'offre pas ce
service-là pour une raison très, très personnelle, ou peu importe. . . .
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063 |
. . . In Article 29,
it states that if
a doctor refuses to
administer medical
aid to die or
finds he cannot administer medical help to die, he shall inform
the person of the reasons for his refusal. I
admit that it
bothers me a little
bit in terms of
freedoms. I
think there's a
freedom of conscience
of a health care
professional that should not necessarily ... I think the
doctor's personal values do not necessarily have to be
disclosed to the patient. I think it may be quite burdensome for
the doctor to say: Well, I'm sorry, I do not offer that service
for religious reasons, I do not offer that service for a very,
very personal reason, or whatever. . . |
M. Arata (Martin) : Écoutez, vous me soulevez à notre
réflexion, on a des éléments sur lesquels on a discuté. Si un
médecin mentionne ses motifs, est-ce que ça doit être dans le
détail? Est-ce que ça peut être pour les motifs personnels?
Est-ce que le médecin ne se sent pas à l'aise et ne se sent pas
nécessairement compétent? Pour nous, on ne l'avait pas vu comme
un élément aussi détaillé. On avait aussi une possibilité du
médecin de se retirer. Donc, peut-être que, déjà, d'entrée de
jeu, il n'aura pas à être applicable. Les motifs nous semblaient
aussi des motifs en lien avec des critères établis dans le
projet de loi, alors ne semblaient pas en lien avec des motifs
du médecin, mais en lien avec les critères, s'ils étaient
appliqués ou applicables dans le contexte. C'est ce qu'on avait
compris. Donc, peut-être, s'il y a une interprétation, il y aura
précision à faire si on ne s'entend pas sur l'interprétation.
Puis je laisserais peut-être Dr Léger, si vous me permettez, M.
le Président, compléter la réponse.
|
065 |
Mr.
Arata (Martin):
Listen, you are raising a point we have discussed.
If a doctor discloses
his reasons, does it have to be
in detail? Will
it be
for personal reasons?
Is it that the doctor
does not feel comfortable
and does not necessarily
feel competent?
For us, we
did not understand it to be such a detailed requirement.
We also considered it possible for the doctor to withdraw.
So, perhaps,
already from the outset,
[what you suggest] will not be
applicable. The
grounds also
seemed to us reasonable
in relation to the criteria
established in the bill, and did not appear to refer to the motive of a
physician, but to refer to the
criteria, if
applied or applicable
in the context. This is
understood. So,
perhaps, if there is
a more accurate interpretation, we may
not agree on the
interpretation. Then
maybe I'll let
Dr. Leger,
if I may, Mr.
Chairman, complete
the answer. |
Mme Léger (Annie) : En fait, ce que je voudrais
préciser, c'est que le médecin qui ne se sentirait pas à l'aise
de procéder à une aide médicale à mourir ou même à une sédation
palliative terminale, parce qu'il faut bien comprendre que ça
demande un certain degré d'expertise, une certaine zone de
confort, ce médecin-là aura l'obligation, selon son code de
déontologie, de s'adresser à un collègue de travail. Et ça,
c'est très important. On ne laisse pas tomber un patient, on le
soutient jusqu'à la fin. Et c'est cet élément-là qui est
pertinent, et ça nous ramène à notre fameuse politique dont on vous a
parlé dans le mémoire, où c'est très important qu'on connaisse comment
on est organisé et structuré. Ce n'est pas le temps de commencer à
chercher un docteur quatre jours avant la décision, là. Tu sais, ce n'est
pas le bon moment. Il faut que ces choses-là soient planifiées
et ce n'est pas... On a le droit de changer d'idée n'importe
quand. Ce n'est pas une police d'assurance qu'on demande de
signer à tout le monde. Mais il va falloir que ce soit précisé
et en aucun cas, on ne laisse tomber un patient. On cherche des
solutions.
|
067 |
Ms.
Léger (Annie): Actually,
what I would like to say
is that the doctor
does not feel
comfortable providing
medical assistance to die
or even a terminal palliative
sedation because
must understand that it
requires a certain level of
expertise, a certain
comfort zone, then
the doctor will be required,
according to his code
of ethics, to contact a
colleague. And that is
very important. We do
not abandon a patient,
it is argued to the end. And it is that element that is relevant, and it
brings us back to our famous policy which we told you about in the
brief, where it is very important that we know how we are organized and
structured. This is not the time to start looking for a doctor four days before the decision. You know,
that is not the
right time. We must have these
things are planned and
it is not ...
One has the right to change
his mind at any time.
This is not an insurance policy
that everyone is asked to sign. But it
will have to be clarified
and that
in any case, we do
not abandon a patient.
We are looking for solutions.
|
Mme Hivon : . . .
si quelqu'un a une objection de conscience, à l'article 30, on dit que
ça pourrait être le DSP qui soit la personne désignée ou ça peut être
une autre personne. On donne l'exemple du DSP, parce qu'on pense que
dans beaucoup d'établissements . . . mais on suggère ça comme une
mécanique, je vous dirais, de base, mais on dit que ça peut être toute
autre personne désignée par l'établissement. . .je pense que ça
pourrait aussi être ça, que chaque établissement se dote de sa
procédure, qui peut être intraétablissement, qui peut être via
les instances régionales, enfin, à déterminer ça.
Mais c'est dans cette optique-là puis je dois vous dire qu'il y a un
enjeu là, mais, compte tenu du petit nombre de cas et de la volonté
qu'on sent, autant de vous que de l'AQESSS que des médecins eux-mêmes de
ne pas laisser tomber le patient, je suis quand même très rassurée . . .
|
070 |
. . . if someone has a conscientious objection, in
Article 30, it is said that the designated person could be either the DSP or it can be another person.
It gives the example of the DSP , because we think of that in many
institutions . . .
but that is suggested as a mechanism, I would say, a basic one, but they
say it could be any other person designated by the institution. . . . I
think it could also be this, that each establishment must have its own
procedure, which can apply within institutions, which can be finally
defined through regional bodies. But it is in that perspective and I must tell you that there is an issue
there, but, given the small number of cases and the willlingness we
sense, as
much from you as AQESSS
doctors themselves, not to abandon the patient, I am still very
reassured . . .
|
M. Arata (Martin): . . .Le
médecin a une obligation d'assurer un suivi, le médecin est
obligé de... il y a une obligation de référer à nouveau le.
. . Donc, en émanant de la base du
corps médical, des solutions à caractère médical, c'est souvent
plus positif et porteur qu'une politique qui pourrait être émise
par une autre instance et qui ferait en sorte qu'encore les
médecins se sentiraient contraints ou ne répondraient peut-être
pas à une réalité de pratique professionnelle, et qu'on ferait
en sorte que dans son applicabilité elle ne verrait pas le jour
par retrait des médecins pour des raisons autres qui seraient, à
ce moment-là, des raisons administratives, ce que je trouverais
dommage encore pour nos patients.
|
074 |
. . .
The doctor has
a duty to monitor,
the doctor is obliged to
... there is
an obligation to refer
once again ...
So I think the
DSP does not have to
be there. . . So,
solutions to medical problems emanating from the base of the
medical profession are
often more positive and
supportive that
what could be issued
by another body that
would equally ensure that the doctors would feel
compelled, but may not respond to the reality of professional practice,
and that would ensure that applying it does
not lead to the withdrawal or removal of doctors for
other reasons
that would, at this
time, be
administrative reasons, that I find would bring further harm to
our patients. |
M. Arata (Martin) : . . .Je répondrai encore avec la même
réponse que tout à l'heure, je fais confiance à mes confrères et
consoeurs médecins pour leur professionnalisme. Et notre code de
déontologie encadre notre pratique à cet effet-là et on ne peut
pas laisser un patient sur le trottoir sans aucun service, on a
cette obligation-là. Et, si jamais on ne le rend pas au patient,
notre ordre professionnel pourra nous rappeler à l'ordre, si je
peux me permettre le terme. . . . Je
vous avoue honnêtement, je ne crois pas qu'on va devenir un
agent limitant et pénalisant pour les patients. Je pense qu'on
fait porter de responsabilités au corps médical à cet effet-là.
Et je vous rassure, nous sommes des professionnels et nous
agirons en professionnels.
|
078 |
. . . I trust my fellow physicians for their professionalism.
And our code of ethics guides our practice
to the effect that we cannot
leave a patient
on the sidewalk
without any service,
this obligation
is there.
And if ever
we do not [fulfil] this obligation to
the patient,
our governing body
will call us to account, if
I can use the term.
. . .
I can tell you
honestly, I do not think we
will become
limiting and
burdensome agents for patients. I think
we do take
responsibility of the
medical profession seriously.
And I assure you,
we are professional
and we will act professional. |
M. Bolduc (Jean-Talon):
. . . La difficulté, c'est
qu'il y a quelqu'un qui va devoir être responsable de trouver
une personne qui va vouloir appliquer l'aide médicale à mourir
sur le principe que c'est un droit du patient.
|
096 |
. . .
The difficulty is
that there is someone
who is going to be
responsible for finding a
person who will want to apply
for medical assistance to die
on the principle that it is a
right of the patient. |
M. Bolduc (Jean-Talon): Dre Léger a travaillé à Rouyn-Noranda puis elle sait comment
c'est difficile, parfois, d'organiser des services quand on est
en régions éloignées. . . Moi, mon expérience, dès qu'on
sait que c'est l'autre qui va ramasser la balle, on est tous
soulagés. Et, dans ce dossier-là, il y a quelqu'un qui doit
ramasser la balle, et il ne faut pas toujours que ça soit les
mêmes personnes. Le principal, c'est que le patient ne tombe pas
entre deux chaises.
|
097 |
Dr.
Léger worked
in Rouyn-Noranda
and she knows how
difficult it is sometimes
to hold services
when you are in remote areas. . . Me, my
experience, when
we know that someone else
will pick up the ball,
we are all relieved.
And in this case then, someone needs to
pick up the ball,
and it does not always
have to be the same people.
The main thing is that the
patient does not fall
between two stools.
|
M. Bolduc (Jean-Talon):
L'autre élément, quand ont dit que le médecin va demeurer responsable,
la façon dont le projet de loi est rédigé, à la fin, il a quasiment une
responsabilité aussi de trouver la personne qui va le faire. . . .
|
098 |
The
other element, when
told that
the doctor will remain
responsible according to the way
the bill is
written, in the
end, it almost equally a responsibility to find someone who will. . . |
M. Bolduc (Jean-Talon):
. . . une chose qui est certaine : On va devoir
tous s'entendre ensemble que dès que quelqu'un dit : Moi, je ne
peux pas le faire. En
passant, c'est une minorité des médecins qui vont le faire.
. . .entre 300
et 600 cas par année, on ne peut pas penser que chaque médecin
va avoir l'expertise, même s'il veut le faire. . . .On
peut y croire, au projet, mais si tu le fais une fois tous les deux ans,
tu es peut-être mieux de ne pas toucher à ça, donc ça va être ça,
l'organisation des services qu'on va devoir mettre en place. Et quel
corridor et c'est quelle trajectoire qu'on va faire pour que ce soit
facile, et pour le patient, pour ne pas qu'il y ait de délais, pour ne
pas qu'on dise à la famille : Vous savez, ça va prendre une semaine ou
deux parce qu'il faut que je trouve quelqu'un? . . .
|
099 |
. . . one thing is certain:
We'll have to all
get along together
when someone says
I cannot
do it. By the way,
this is
a minority of doctors who
will [provide physician assisted dying]. . . [with] between 300 and
600 cases per year,
we cannot think that every
doctor will have the
expertise, even if he wants
to. . . . We
can believe in the
project, but if you do it
once every two years,
you are perhaps better
not to touch it,
so we will have to organize services
to implement this.
And what is
the corridor
and what
path will we take to make it easy, and
to avoid delays for the patient, so we don't have to tell the family:
You know, it will take a week or two because I have to find someone? . .
. |
M. Bolduc (Jean-Talon):.
. . à partir du
moment qu'il y a une décision de procéder, il y a un comme un
protocole qui va se mettre en place. . . Mais, de ce que
je comprends, on pourrait l'appliquer deux, trois mois avant
lorsqu'elle a vraiment perdu toute sa capacité, elle est en
déchéance, la mort est imminente d'ici quelques mois. On
pourrait l'appliquer à ce moment-là, ça va demander de mettre en
place un scénario. . .
|
100 |
. . . from the time that there is a decision to proceed, there is a such
a protocol that will be put in place . . .But from what I
understand, it
could be applied two or three months
before the time she
really loses her
capacity, she is
in decay,
death is imminent in the next
few months. She could
apply at that
time, she will ask to set up a scenario. . . |
M. Arata (Martin): . . . Alors, à partir de ce moment-là où on peut appliquer
l'aide médicale à mourir, et qu'on a déterminé qu'est-ce qu'elle
était, est-ce que ce sera un mois avant, une journée avant, un
an avant, etc.? Est-ce que c'est la fin de vie sociale? Est-ce
que c'est la fin de vie physique ou autre comme Dr Léger
soulevait tout à l'heure? C'est un élément sur lequel il va être
important de s'entendre pour vraiment pouvoir appliquer. Et
peut-être que la société aussi interprète différemment ce qu'est
la fin de vie. peut-être que les gens s'attendent à autre chose
que ce qu'on a présentement ou ce qui est présenté dans son
application. Pour eux, leur fin de vie est peut-être différente
de ce que, nous, nous percevons comme individus, ici, alors il
va être important de le clarifier.
|
102 |
. . .So from
that point where you can
apply for medical help
to die, and
it has been determined what
it was, that it will be a
month before, a
day before, a year before,
etc..? Is this
is the end of social life?
Is it
the end of physical life
or another
as Dr. Léger
raised earlier?
This is something on which it
will be important to
agree to really be
able to apply. And
maybe society
has a different interpretation
of what the end of
life is. Maybe
people are expecting
something other than what we
have now and what is
presented in its application.
For them, the end of life
may be different from what
we, as
individuals we see
here, so it will be
important to clarify it. |
M. Arata (Martin): Pour revenir sur votre question d'organisation, il est clair
que, si on prend un modèle, par exemple, comme en traumatologie.
En traumatologie, les corridors sont bien ciblés, ils sont
précis, on sait où les patients vont aller. Si le service n'est
pas disponible à tel endroit, c'est le centre secondaire,
le centre tertiaire. Les niveaux de responsabilité ou
d'application de certains actes au niveau de médical sont bien
définis dans un cadre qui est bien structuré et qui fait en
sorte qu'il y a une fluidité, et on n'a plus à faire ce qu'on
faisait à l'époque, quand j'étais jeune avec des cheveux,
c'est-à-dire appeler les consultants pour essayer de négocier un
docteur quelque part pour y arriver. Ce qu'on ne fait plus en
traumato maintenant.
|
103 |
To
return to the question
of organization, it is clear that,
if we take a model,
such as trauma.
Trauma, the
corridors are well targeted,
they are accurate, we know where
the patients
will go. If the
service is not available
in one place, there is the
secondary center,
the service center.
Levels of responsibility or
application of certain acts
in medical
are well defined in a
framework that is well structured and
that ensures that there is a
flow, and
we no longer have to
do what we had to do when I was young
and had hair, that is
to say, call
consultants to try to
negotiate with a doctor
somewhere to go there. That no longer occurs
in traumatology. |
Mme Daneault : .
. . on fait face à une situation où la population vieillit, où il
y a de plus en plus de cas de démence, et où on sait qu'en début de
maladie les gens sont conscients de ce qu'il va leur arriver, et, à
l'intérieur du projet de loi actuel, on n'a pas la possibilité d'obtenir
les soins médicaux à mourir... l'aide médicale à mourir. Alors, vous,
est-ce que vous recommanderiez qu'on le fasse à l'intérieur du projet de
loi actuel . . . ou, selon vous, c'est trop prématuré pour légiférer à
cet effet-là à ce moment-ci?
|
105 |
. . .we
face a situation where
the population is aging,
where there are more and
more cases of dementia,
and where early in a disease
people are aware of what
will happen to them,
and, within the
current bill, there is no opportunity to obtain
medical care for the
dying ... medical
assistance to die.
So you
do you recommend
we provide for this in the current bill . . . or
do you think it's too
premature to legislate
to that effect
at this time? |
M. Arata (Martin) : Vous avez
vu que, dans notre mémoire, on demande de préciser cette réalité-là.
Quand on est sur le terrain, et je vais reprendre un peu ce que Dr Léger
disait tout à l'heure, les demandes qu'on a, d'aide médicale à ne plus
souffrir ou à... viennent de ce type de pathologie là, des troubles
cognitifs pour lesquels on sait l'évolution, les maladies
neurodégénératives, sclérose latérale amyotrophique,la maladie de Lou
Gehrig, on parlait du parkinson tout à l'heure, c'est des maladies qui
sont quand même de long cours, mais pour lesquelles il peut y avoir une
longue période de souffrance psychologique, sociale ou autre. . .
|
107 |
Mr.
Arata (Martin):
You've seen that in
our brief, we specifically addressed that reality.
When you're on the ground,
and I'll repeat
a little of what Dr.
Leger said
earlier, applications
for
medical aid to
suffer no more ...
are coming from just
this type of pathology,
cognitive disorders for which
we know the prognosis,
neurodegenerative diseases, amyotrophic
lateral sclerosis, Lou
Gehrig's disease, parkinson's
they spoke of earlier,
diseases that may have a long course, but where there may be a long
period of psychological, social or other suffering. . . |
M. Arata (Martin): Alors, je pense qu'il faut, comme législateurs ou comme
parlementaires, s'y adresser, parce que c'est... sur le terrain,
c'est ce qu'on a, comme demandes. Des gens qui vont mourir dans
les prochaines heures ou les prochains jours et qui souffrent,
oui, ça fait partie des éléments sur lesquels on doit réfléchir,
et je pense que ça, on n'a plus à se requestionner, et je vous
dirais même que le débat majeur au niveau de cette
application-là n'est... Il y a un débat au niveau des troubles
cognitifs. Il y a un débat au niveau des troubles et des
souffrances mentales, et psychologiques, et sociales.
|
108 |
So I think we, as legislators or as parliamentarians will go
there, because it is ... on the ground, this is what we have, as
requests. People who will die in the next hour or the next day
and suffering, yes, this was one of the elements we should have
considered, and I think that you no longer have to reconsider,
and I would even say there is major debate about this kind of
application.... There is a debate with respect to cognitive
disorders. There is a debate about mental, and
psychological and social disorders. |
M. Arata (Martin): . . . je pense qu'il faut qu'on s'y adresse. Dans ce projet de loi
là, oui ou non, je ne le sais pas . . . On doit s'y adresser absolument,
parce que c'est ce genre de souffrances pour lesquelles on a des
demandes indirectes de procéder à certains gestes, qu'on ne fait pas et
pour lesquels on n'est pas autorisés, mais pour lesquels on voit la
souffrance des gens à ce niveau-là.
|
109 |
. . . I think we need to address it. In this bill, yes or no, I do
not know . . . We must absolutely go there, because that's the kind of
suffering that we have indirect requests to perform certain actions, we
do not do and which we are not allowed to do, but here we see the
suffering of people at this level.
|
M. Arata (Martin) : . . .Aussitôt
que l'aide médicale à mourir va être proposée, les gens vont
vouloir peut-être l'avoir à d'autres en droits que ce qu'on a
prévu dans le projet de loi et, rapidement, il faudra pouvoir
leur répondre si oui ou non on veut le faire, si on est prêts à
le faire et comment on est prêts à le faire. Parce que, oui, on
va avoir une pression supplémentaire au niveau des médecins sur
le terrain puis il va falloir que rapidement, on ait des
solutions, parce que ça, ça va être difficile aussi à gérer pour
les médecins.
|
118 |
. . . As soon as the
medical assistance to die is offered
people will want to perhaps
have other right than what we have
provided in the bill,
and we will soon have to be
able to tell them whether or not we want to do, what we are willing to
do and how
we are willing to do it.
Because, yes, we will
have extra pressure on
doctors on the ground, and we will have to
quicklyfind solutions, because it, it will be difficult
to manage for physicians. |
|
T#
|
Caution: raw machine translation
|
(version non révisée)
|
|
Unrevised version
|
Le Président (M. Bergman) : à l'ordre, s'il
vous plaît! Alors, ayant constaté le quorum, je déclare la
séance de al Commission de la santé et des services sociaux
ouverte. Je demande à toutes les personnes dans la salle de bien
vouloir éteindre la sonnerie de leurs téléphones cellulaires.
|
001 |
The
Chairman (Mr. Bergman):
Order, please!
So, having established
a quorum, I declare the
session al
Board of Health and
Social Services opened.
I ask everyone
in the room to please
turn off their cell phones
ring. |
Collègues, la commission est réunie afin de poursuivre les
consultations particulières et les auditions publiques sur le
projet de loi no. 52, Loi concernant les soins de fin de vie.
|
002 |
Gentlemen, the Committee met to
continue the special
consultations and public hearings
on Bill
52, An Act respecting
the end-of-life. |
Collègues, j'ai besoin de votre consentement pour permettre à
Mme la députée d'Arthabaska de remplacer Mme la députée de
Groulx, de cet après-midi seulement. Alors, j'ai besoin de votre
consentement pour ce remplacement pour l'après-midi seulement.
Est-ce que j'ai le consentement? Consentement? Consentement.
|
003 |
Colleagues, I need
your consent to allow
the honorable member Arthabaska
replace the honorable Member
for Groulx, this
afternoon only.
So I need your consent
for this replacement
for the afternoon
only. Do
I have consent?
Consent? Consent. |
M. le secrétaire, y a-t-il d'autres remplacements?
|
004 |
Mr. Secretary,
are there other
replacements? |
Le Secrétaire : Non, M. le Président.
|
005 |
|
Le Président (M. Bergman) : Alors, collègues,
ce matin nous recevons l'Association des conseils des médecins,
dentistes et pharmaciens du Québec. Alors, je vous souhaite la
bienvenue. Dr Arata, avec vos collègues, vous avez 15 minutes
pour faire votre présentation. Alors, s'il vous plaît,
donnez-nous votre nom, votre titre ainsi que ceux de qui vous
accompagnent.
|
006 |
The
Chairman (Mr. Bergman):
So, gentlemen, this
morning we received
the Association of Councils
of physicians, dentists and
pharmacists in Quebec.
So, I welcome
you. Dr Arata,
with your colleagues, you
have 15 minutes to make your presentation.
So please, give
us your name, as
well as those
who accompany you. |
M. Arata (Martin): Alors, merci, M. le Président. Mme
la ministre, chers députés. Alors, je suis Dr Martin Arata, je
suis le président de l'Association des CMDP. à ma droite, Mme
Annick Lavoie, directrice générale de l'association. Et, à ma
gauche, Annie Léger, qui est directrice des services
professionnels et hospitaliers à Rouyn-Noranda et qui est membre
de notre exécutif au sein de l'association des CMDP. Alors,
merci de nous permettre de vous faire part de nos réflexions sur
le projet de loi no. 52 encadrant les soins de fin de vie.
|
007 |
Mr.
Arata (Martin):
So, thank you,
Mr. President. Madam Minister,
honorable members.
So, I'm Dr.
Martin Arata, I
am the president of the
Association of CMDP.
To my right,
Annick Lavoie, Executive Director
of the association. And
to my left, Annie
Leger, who
is the Director of
Professional and Hospital Services in Rouyn-Noranda
and is a member of our
executive within the
association CPDP.
So thank you for allowing
us to share
our thoughts on Bill
No. 52 governing
the end-of-life. |
Nous tenons à vous mentionner que nous appuyons ce projet,
bien sûr, mais prêts... et sommes prêts à collaborer à ce
dernier et à son implantation au sein des centres de santé et
services sociaux du Québec. Toutefois, nous désirons émettre
quelques propositions d'amélioration concernant certaines
composantes de ce dernier... Et c'est ce que nous allons vous
démontrer et vous proposer dans les prochaines minutes.
|
008 |
We
would like to mention that
we support this,
of course,
but
ready and are ready
to cooperate with it
and its implementation
within health centers and
social services in Quebec.
However, we want to
make some suggestions for
improvement on certain
components of the latter ...
And that is what
we will show you
and give you in
a few minutes. |
Les principaux points que nous désirons aborder, vous l'avez
possiblement vu dans le mémoire, sont tout d'abord l'importance
et la complexité de l'aide mourir, donc la nécessité de
redéfinir à nouveau le travail en équipe et l'imputabilité
médicale ainsi que les ressources nécessaires; les rôles et
responsabilités des CMDP dans ce projet de loi et bien sûr le
professionnalisme médical, qui est nécessaire; quelques
propositions d'amélioration au niveau de l'efficience et de la
simplification des processus proposés; l'unification et la
standardisation des approches cliniques afin d'en améliorer la
qualité; et la notion d'indépendance - et bien sûr,
l'indépendance telle qu'elle est proposée dans ce dernier.
|
009 |
The
main points we want to
address, you
have possibly seen in
the memory,
are firstly the importance
and complexity of using
die, hence the need
to redefine the
new team
work and accountability
and medical
resources, roles
and responsibilities of the CPDP
in the bill
and of course medical
professionalism, which is necessary, and some
proposals for improvement in
efficiency and streamlining
processes available,
the unification
and standardization of
clinical approaches to improve
the quality
and concept of independence
- and of course,
independence as proposed
in the latter. |
Alors donc, je débuterai par
l'imputabilité de l'équipe médicale et les ressources nécessaires. On
impute beaucoup de responsabilités aux médecins dans ce projet de loi
quant à son rôle dans l'aide médicale à mourir. Par contre, ce dernier
ne peut pas être totalement imputable de l'ensemble de ce processus. On
considère que l'aide médicale à mourir est une action beaucoup plus
complexe que le simple fait de poser le geste... mais s'inscrit dans un
processus de soins qui se font en équipe. Quand on parle d'équipe, on
doit aussi s'assurer que les ressources sont disponibles à l'intérieur
des établissements. Si ce projet de loi voit le jour et on l'actualise,
il faudra certainement prévoir que ces ressources soient présentes lors
de l'implantation afin d'éviter, je dirais, tout questionnement quant un
choix qu'un établissement devra avoir à faire à l'intérieur de ses
programmes clientèle.
|
010 |
So therefore, I will begin with the accountability of the medical team
and resources. It blames a lot of responsibility to doctors in this bill
in terms of its role in the medical assisted dying. By cons, it can not
be entirely due to the whole process. Considering that medical aid in
dying is a lot more complex than simply asking the gesture actions ...
but part of a process of care that make a team. Team when we talk, we
must also ensure that resources are available within the institutions.
If this bill is created and the update, it will certainly provide that
such resources are present at the implantation to avoid, I would say,
any questions regarding a school will have a choice to make within its
client programs. |
Donc, ne pas mettre en opposition les
nouvelles réalités que ce projet propose avec d'autres que nous
avions antérieurement au sein de nos établissements et avoir des
choix financiers à faire. Ça va certainement permettre une
meilleure actualisation et d'éviter de justifier, peut-être par
des considérants financiers, le non-départ de cette nouvelle
réalité ou la non-implantation du projet.
|
011 |
So do not
contrast the new realities of
this project with other
offers that we
previously had
in our financial
institutions and have
to make choices.
It will certainly allow
a better discount and
avoid justify
maybe by financial
recitals, non-starting
this new reality or non-implementation
of the project. |
Lorsqu'on parle d'équipes, aussi, traitantes ou lorsqu'on
parle d'équipes interdisciplinaires, il nous apparaît
inconcevable de ne pas retrouver un médecin de facto dans ces
équipes de soins. Donc, pour nous, il est incontournable de voir
un médecin au sein des équipes de soins palliatifs ou de soins
de fin de vie, puisqu'il est un incontournable et sert bien sûr
à travailler avec les autres membres.
|
012 |
When
we talk about teams, too,
when it comes to contractors
or interdisciplinary teams,
we believe it is
inconceivable not find
a doctor in the
de facto care teams.
So for us, it is
essential to see a doctor
within palliative care teams
or end-of-life,
as it is a must and
is of course
to work with other members. |
Vous avez proposé, dans votre projet de loi, et nous trouvons
ça fort intéressant, l'élaboration d'une politique de soins.
Cette politique de soins là ou politique administrative à
certains égards va permettre de définir ce cheminement à
l'intérieur des CSSS, des établissements ou à l'extérieur de ces
derniers lorsqu'elle s'appliquera dans la communauté.
|
013 |
You proposed in your
bill, and we find
it very interesting,
the development of a
care policy. This
care policy there or
administrative policy
in some ways is going to define
this path within the
CSSS, institutions or
outside when
they apply
to the community. |
Pour nous, cette politique se doit d'être mise en place ou
élaborée suite à une réflexion clinique. Elle ne doit pas servir
de guide à l'implantation du processus. Elle doit soutenir le
processus clinique. Je m'explique. Dans la réflexion de la
dispensation de ces soins, il y a des impératifs cliniques. Il y
a des réflexions quant aux équipes possibles, aux réalités des
établissements. Alors, ces éléments-là vont permettre de nous
donner, je vous dirais, une base sur laquelle bâtir. Et, autour
de cela, on va pouvoir ajouter une politique qui va éviter, en
contrepartie, que le patient soit victime de délais ou autres,
donc prévoir le mécanisme pour avoir accès à un autre médecin si
le premier médecin consulté n'est pas en faveur de
l'implantation, ou il ne se sent pas à l'aise avec l'aide
médicale à mourir, ou s'est retiré pour des considérants
personnels, s'il y avait des absences, s'il y avait un problème
au niveau des ressources. Alors donc, prévoir à l'avance les
éléments qui feraient en sorte qu'on pourrait amener des délais
au niveau des patients, ce qui n'est pas souhaitable de notre
part.
|
014 |
For us, this
policy must be put
in place ê
or developed
from clinical
thinking. It should not
be used to guide the
implementation process.
It must support the
clinical process. Let me
explain. In
reflection of the
dispensation of care,
there is clinical
imperatives. There
are reflections
on possible teams,
the realities of
schools. So
these elements
here will help
to give us, I would say, a base
on which to build.
And around
this, we will be able
to add a policy that
will avoid,
in return, the
patient may experience
delays or other,
thus providing
the mechanism for
access to another doctor
if the first doctor
consulted is not
for implantation,
or it does not feel
comfortable with
physician-assisted dying,
or withdrew
for personal recitals,
if there were
absences, if there was
a problem level
resources.
So therefore,
predict in advance
the elements that would cause
that could lead
to delays in patients,
which is not desirable
for us. |
Vous avez donné certaines responsabilités au CMDP dans
ce projet de loi. Nous en sommes reconnaissants. D'un autre
côté, bien sûr que, pour actualiser ces nouvelles
responsabilités, il y a des éléments du cadre légal et du cadre
des ressources qui doivent être certainement abordés avec vous,
et nous allons vous permettre... et nous allons nous permettes,
excusez-moi, certaines suggestions.
|
015 |
You
have given some
responsibilities to the CPDP
in the bill.
We are grateful.
On the other hand, of course,
to update these new
responsibilities, there are
elements of the legal
framework and the scope
of resources to ê
certainly be
discussed with you,
and we will help you
... and we will
permettes, excuse me
some suggestions. |
Alors, tout d'abord, vous proposez la création d'un statut
particulier au sein du CMDP pour les membres pratiquant en
cabinet privé. Il nous appert un peu particulier de voir que les
gens en cabinet privé devraient avoir un statut particulier. Je
m'explique. Le CMDP est une organisation qui, depuis plusieurs
décennies, existe au sein des établissements de santé, et
s'assure de réguler la pratique professionnelle, et s'assure que
la qualité des soins et des services est un élément sur lequel
les décisions et les réflexions se posent quand on fait des
choix au sein des organisations. La pertinence des activités que
l'on va faire aussi au sein du CMDP font partie de ces rôles et
responsabilités, donc s'assurer que cette pertinence sera là.
|
016 |
So, first of all,
you propose the
creation of a special status within
the CPDP for members
in private practice.
It appears a bit
special to see
that people in
private practice should have
a special status. Let
me explain. The
CMDP is an
organization that, for
several decades, are
in health care
facilities, and ensures
that regulate
professional practice, and ensures that
the quality of care
and services is an element on which
decisions and
reflections arise when
choices are made
within organizations. The
relevance of the activities you
will do also
in the CPDP
are part of these
roles and responsibilities,
thus ensuring
that there
is relevance. |
Si on crée un statut particulier pour une activité
particulière, on considère que, un, on va marginaliser l'aide
médicale à mourir en créant un statut particulier. Pour nous, ça
fait partie de l'offre de soins, si je peux me permettre le
terme. Donc, en l'incluant à l'intérieur des activités du CSSS,
on pourra, si vous le souhaitez, tel que prévu dans la loi,
jouer notre rôle et s'assurer de la qualité de l'acte, s'assurer
que les gens vont avoir les compétences requises. Je m'explique,
compétences requises, lorsqu'un médecin fait une demande dans un
établissement de santé, le CMDP va s'assurer qu'il a les
compétences nécessaires, va lui octroyer un statut et des
privilèges. Les privilèges, habituellement, viennent avec des
obligations. C'est obligations permettent aussi de baliser la
pratique et de s'assurer qu'on va le faire dans un cadre qui est
prévu par l'organisation en fonction encore de sa réalité de
pratique et de son niveau de compétence. Pour favoriser l'octroi
de privilège de façon adéquate, vous avez pu voir, dans le
mémoire, qu'on propose une formation standardisée, un peu comme
on retrouve, et je prends un exemple qui existe présentement
sur... à l'intérieur de la pratique médicale, l'échographie ciblée
en urgence. Et je ne veux pas comparer l'échographie ciblée en
urgence à l'aide à mourir, là, je ne veux pas que ce soit
interprété de cette façon-là, mais il y a une formation
nécessaire et requise pour arriver à pouvoir faire cette
activité-là, clinique, et elle est standardisée, reconnue.
Alors, pour octroyer des privilèges dans un CSSS, ça serait
peut-être intéressant qu'il y ait une formation nécessaire et
requise pour que le médecin puisse poser cette activité, tout
comme en cabinet privé, si vous jugez nécessaire, et le collège
pourrait s'y adresser.
|
017 |
If
you create a special status
for a particular activity, it is
considered that one,
we will marginalize
medical assistance to die
by creating a special status.
For us, it's part of
the provision of care,
if I can afford
the term. So,
by including within the
activities of the CSSS,
it may, if you wish,
as provided in the law,
our role and
ensure the quality of the act,
to ensure that people will
have the skills required.
Let me explain, skills,
when a doctor makes a
demand in a health facility,
the CPDP will
ensure it has the necessary
skills, will grant him
a status and privileges.
Privileges usually
come with obligations.
This bond
is also
possible to mark
the practice and to ensure
that we will do so in the
framework provided by
the organization based yet
the reality of practice and
skill level. To
facilitate the granting of privilege
adequately, you
could see in the
memory, which provides a
standardized training, just
as we found, and
I take an example that
is currently on
... within
the medical practice,
focused ultrasound
in emergency.
And I do not want to compare
the targeted ultrasound
emergency assistance to die,
then I do not
want it to be interpreted
that way, but
there is a necessary
and required training
to be able to
reach this
activity there,
clinic, and
it is standardized,
recognized. So, to
grant privileges in a CSSS,
it might be
interesting ê
there is a necessary
and required
training for
the physician to ask this
activity, as well as
in private practice, if you
deem it necessary, and the
college might be
addressed. |
D'ailleurs, j'y viens, dans la pratique privée, nous
considérons que notre capacité à faire l'évaluation de l'acte et
notre capacité à s'assurer du bon fonctionnement des médecins en
cabinet privé relèvent bien sûr du Collège des médecins, comme
il l'a toujours fait antérieurement, et je ne pense pas qu'on
ait avantage encore à créer ce statut particulier, et ça
viendrait aussi indirectement un peu discréditer les rôles et
responsabilités du CMDP dans son fonctionnement qu'il a depuis
plusieurs années. Et je crois que la majorité des CMDP du
Québec, je dirais de la totalité, mais je ne peux pas me
prononcer pour tout le monde, actualise adéquatement le rôle au
sein des établissements. Alors donc, c'est pour ça que nous ne
recommandons pas la création d'un statut particulier.
|
018 |
Besides, I'm in private practice,
we believe that our ability to
assess the
action and our ability to
ensure the proper functioning
of private physicians
fall course the
College of Physicians, as it
has always done previously,
and I do not think we have
yet to
create advantage
this special status,
and it would
also indirectly
a little discredit
the roles and responsibilities
of the CPDP in its operation
it has for several years
. And I think
the majority of CPDP
Quebec, I would
say all, but I can not
speak for everyone,
properly update the
role within schools.
So therefore,
this is
why we do not recommend
the creation of a special
status.
|
Le CMDP fait aussi un rapport annuel. Dans ce rapport annuel,
vous demandez un peu une reddition où vous vous voulez vous
assurer que l'on puisse tracer ou reconnaître les endroits où
les patients qui ont bénéficié de l'aide médicale à mourir ainsi
que la sédation palliative aient... et vous nommez aussi les
soins palliatifs. Dans le rapport annuel, ce que nous vous
proposons, c'est que le CMDP inclut de façon obligatoire, dans
son rapport annuel, ces réalités cliniques là. C'est une
activité médicale, tel que vous le mentionnez dans votre projet
de loi. Alors, nous serions... nous aimerions proposer à cet
effet que l'on retrouve, à l'intérieur du rapport annuel, une
obligation qui permettrait de mentionner, pour l'établissement
en question, quelles ont été les activités en lien avec le
projet de loi no. 52, et nous pourrions le déposer au directeur
général, qui a certaines... au, excusez-moi, au conseil
d'administration, pardon, qui a certaines obligations envers le
législateur, dans le cadre de votre projet de loi. Donc, ce
serait un élément simplifiant, et on éviterait peut-être la
redondance à plusieurs niveaux.
|
019 |
The CMDP
also an annual
report. In this annual report,
you ask a bit of a
surrender where you
want to make sure
that we can trace
and identify
where patients who
received medical
assistance in dying and
palliative sedation
have ... and
you also name
palliative care. In
the annual report, that
we offer is that
the CPDP includes
a mandatory,
in its annual report, the
clinical realities
there. This is a medical
activity, as
you mentioned in your
bill. So
we would ...
we would propose to
this end that
we find inside the
annual report,
a requirement
that would refer
to the institution in
question, what were the
activities related to
Bill No. 52,
and we could submit
to the Director-General, who
has some
... the,
excuse me, the board,
sorry, that
has certain obligations to the
legislature as part of
your bill.
So it would be an
element simplifying
and avoid
ê may
be redundancy
at multiple levels. |
Une autre proposition que l'on vous soumet aussi en termes de
traçabilité, c'est de peut-être utiliser le SP3. Le SP3, c'est
ce qu'on appelle, dans le langage courant, le constat de décès.
Lorsqu'un patient décède, comme médecins, nous avons à compléter
ce constat de décès. Ce constat de décès a une section pour
lesquelles on va retrouver des petites coches, des cases à
cocher, " cochez oui ", " cochez non ", pour ne citer que
quelqu'un dans le passé. Alors, sur cet endroit-là, à cet
endroit-là, on retrouve, par exemple : " Y a-t-il eu avis au
coroner? Est-ce que la patiente est enceinte? ", etc. On
pourrait peut-être retrouver deux nouvelles cases : " Y a-t-il
eu aide à mourir? " et " Y a-t-il eu sédation palliative? ", ce
qui, un, faciliterait de beaucoup le processus, un, peu
contraignant pour le médecin parce qu'il le ferait lors de toute
façon du constat de décès qui habituellement devrait suivre
l'aide à mourir, à moins que je me trompe dans le processus
attendu, et de facto pourrait être compilé par l'état civil en
même temps puisque ce formulaire est obligatoire. Donc, on
pourrait avoir en même temps un élément de traçabilité qui
serait facilement applicable, à peu de coûts et peu de dépenses,
ce que l'on recherche bien sûr dans notre réalité économique
d'aujourd'hui. Alors, c'est une proposition qu'on vous fait
aussi en ce sens.
|
020 |
Another proposal is
also submitted
in terms of traceability, it
is can
be used
ê SP3.
SP3 is what
is called in
common parlance, the
death certificate.
When a patient dies
as doctors,
we have to complete the
death certificate.
The death certificate
has a section where
you will
find small
marks, check
boxes, "check yes",
"no check", to quote
someone in the past.
So, on
that place, to
that place, there are, for example:
"Are there
had notice to the coroner?
Is the patient
pregnant? "Etc..
It might
be ê
find two new boxes: "Are
there had
assisted dying?
"And" Are there
had palliative sedation?
, "Which, one,
greatly facilitate the
process, a little
binding to the doctor because
he would in
any case the
death certificate should
follow that usually
aid in dying, unless I'm mistaken
as expected,
and in
fact could be compiled by marital status at the same time
since
this form is mandatory.
So we could have
time As I
am a
part of traceability
is readily applicable
to low cost
and low spending,
which is of course
in our research
today's economic reality.
So this is a proposal
that you
also in this direction. |
Vous proposez aussi la création d'une commission, ce à quoi
nous nous questionnons. Et nous nous permettons de questionner.
Nous comprenons le niveau de préoccupation quant à l'application
de ce nouveau projet de loi. Nous comprenons un certain niveau
de surveillance qui est à mettre en place. Nous croyons
peut-être que l'INESSS, qui est l'Institut national d'excellence
en santé et services sociaux, pourrait jouer un rôle
significatif à l'intérieur aussi de la surveillance et
l'élaboration des guides de pratique. L'INESSS pourrait aussi
faire une revue biannuelle ou annuelle de l'implantation et des
nouvelles normes de pratiques au sein de cette activité d'aide
médicale à mourir, sédation palliative et soins palliatifs. Nous
avons l'expertise au sein de l'INESSS, pourquoi ne pas
l'utiliser et d'en faire profiter notre société, et d'éviter
encore peut-être d'amener un élément qui est une commission pour
laquelle des dépenses supplémentaires encore sont nécessaires?
|
021 | ê
You
also propose
the creation of a commission,
what we question.
And we would like to
ask. We
understand the level of
concern about the application
of this new bill. We
understand a certain level of
surveillance is
implemented. We
may believe that
INESSS, which is the
National Institute for
Excellence in health
and social services, could play a significant
role inside as
monitoring and the
development of practice guidelines.
INESSS could also make a
biannual or
annual review of the
implementation of new
standards and
practices in the activity
of physician assisted dying,
hospice and
palliative sedation.
We have expertise in
INESSS, why not
use it and to benefit
our society and avoid
ê may still
be bringing
an element that is a
commission for that additional
spending are still
needed? |
Je fais confiance aussi au professionnalisme des médecins. On
a besoin de surveiller et on a un élément de surveillance, je
pense. Et je vais peut-être le dire de façon répétitive, mais le
professionnalisme médical, dentaire et pharmaceutique, pour
lequel nous sommes, est un élément sur lequel on peut se fier.
Je ne pense pas qu'il devrait y avoir de dérive de ce côté-là.
Et je pense qu'on peut permettre aux professionnels... et leur
laisser un élément d'autorégulation tel qu'il est prévu dans la
loi, tel qu'il est prévu dans leur code de déontologie, et de
faire attention aux éléments contraignants de... à cet effet,
dont l'amende qui est prévue pour le pauvre petit médecin en
cabinet ou à l'établissement qui aurait... s'il n'a pas fourni
dans les délais nécessaires la documentation, une pénalité. Je
pense que malheureusement on ne peut souscrire à cette
proposition. Et je crois, en voyant vos visages, que vous allez
dans ce sens.
|
022 |
I also
trust the
professionalism of doctors.
We need to monitor
and has a
monitoring element, I think.
And I
may say
repeatedly,
but the medical, dental and
pharmaceutical
professionalism for which
we are, is
something on which we
can rely. I do not think
there should be drift
that side.
And I think we can
allow professionals
... and let
them self as
that element
is provided in the
law, as provided
in their code of
ethics, and
pay attention to the binding
elements ...
for this purpose, including
the fine is provided
for the poor little
doctor's office or
the institution that
would ... if
not provided
within the time required
documentation, a
penalty. I think
unfortunately we can
not support this
proposal. And I think,
seeing your faces,
you go into this
direction. |
Alors, en terminant, avant de terminer...
|
023 |
So, in closing,
before finishing ... |
Des voix : ...
|
024 |
|
M. Arata (Martin) : C'est une simple observation de
pauvre médecin en clinique privée, un cabinet de pratique.
|
025 |
Mr. Arata
(Martin):
This is a simple
observation of
poor doctor in a private clinic,
a law practice. |
Mme Hivon : Oui. D'accord.
|
026 |
|
M. Arata (Martin) : Alors donc, pour terminer, je vous
disais, tout à l'heure on a parlé de niveau d'indépendance. Le
niveau d'indépendance nous a questionnés à l'effet que,
dans les petits milieux, il est difficile d'avoir une totale
indépendance. Alors, quand on parle de totale indépendance, si on
désigne la totale indépendance ou l'indépendance souhaitée dans le
projet de loi que le médecin ne connaît pas l'autre médecin ou que le
patient n'a pas vu l'autre médecin en question, vous comprendrez que,
dans les petits milieux, lorsqu'il y a une pathologie particulière,
souvent plusieurs spécialistes ont été mis à profit avant d'arriver à
des diagnostics et on n'aura peut-être pas cette indépendance souhaitée.
La plupart des médecins d'un simple petit CMDP ont habituellement des
activités sociales ou autres de formation
ensemble, donc on n'aura peut-être pas l'indépendance souhaitée
si c'était ce qui est visé.
|
027 |
Mr. Arata
(Martin):
So then,
finally, I said,
earlier we talked
about the level
of independence. The
level of independence
we questioned
the effect that in small communities, it is difficult to have
total independence. So when we speak of full independence, if we
denote the total independence or independence required in the
bill that the doctor did not know the other doctor or the
patient did not see the other doctor in question you will
understand that in small communities, when there
is a particular condition,
often several experts were
put to use before
arriving at diagnoses,
and maybe
this will not
desired.
independence Most doctors
a simple little
CPDP usually
have social or
other activities, training
together, so perhaps
we will not have the
desired independence
if this
was what was meant.
|
Pour nous, l'indépendance au niveau professionnel, on la
remettrait dans les mains de la population. Je m'explique. Je
crois que c'est à la population de voir le niveau de confiance
qu'elle nous donne à cet effet-là. Et, si elle considère que
deux médecins du même milieu peuvent arriver à des conclusions
quant à l'aide médicale à mourir, ce sera cela. Dans les
constats de décès, c'est-à-dire, dans les décès cérébraux, par
exemple, dans les établissements, on a besoin de deux avis
médicaux, on a besoin de certains éléments. Il y a deux médecins
qui le font et qui confirment la mort cérébrale. Est-ce que
c'est ce qu'on souhaitera pour notre population? On le laisse à
votre discrétion, mais on souhaite que ce soit bien défini et
clair pour éviter toute interprétation à cet effet-là. Soyez
assurés que je ne crois pas que nos collègues vont se mettre à
faire de l'aide médicale à mourir de façon abusive, loin de moi,
cette pensée.
|
028 |
For us, independence
at the professional level, we
would put in
the hands
of the population.
Let me explain. I think it
is the public to see
the confidence it
gives us to
have that effect.
And, if
it considers that two doctors
of the same medium
can reach
conclusions about medical help
to die, it will be
that. In
the findings of death,
that is to say,
in brain death, for
example, in schools,
we need two
medical opinions,
we need certain
items. There are two
doctors who make
and confirm
brain death. Is
this is wish
for our people?
It is left to your
discretion, but we
want it to be
well-defined and clear to
avoid any interpretation
to this effect there.
Rest assured that I
do not think our
colleagues will get
to medical assistance
to die improperly
away from me,
that thought. |
Alors, en conclusion, afin de m'assurer de respecter le
temps. Oui, Dre Léger me rappelle que, dans l'évaluation des
CMDP dans nos rôles et mandats, l'évaluation de la pertinence -
et vous le souhaitez encore, dans ce document - fait partie de
nos obligations. Et si vous souhaitez que ce soit fait de façon
pertinente à une petite échelle - parce que ça devrait être
appliqué dans des milieux, et on n'aura pas, je ne crois pas, 5
000 demandes demain matin, quant à la modification de ce projet
de loi là - nous serions bien à l'aise de pouvoir procéder en ce
sens lors de l'évaluation de l'acte. Nous pourrions même, si
vous le souhaitez, comme on l'a fait pour les colonoscopies en
lien avec le Collège des médecins, encore, faire une évaluation
par critères objectifs obligatoire dans les premières années,
soumise au conseil d'administration et qui pourra cheminer,
ultérieurement, vers l'ordre professionnel, si vous le jugez
opportun, pour pouvoir assurer de l'application adéquate des
nouvelles procédures.
|
029 |
So, in conclusion,
to make sure I
respect the time.
Yes, Dr.
Léger remember that,
in assessing the CPDP
in our roles and
mandates, assessing the
relevance - and you
still want,
in this paper -
is part of our
obligations. And if you
want it done
in a meaningful way
on a small scale -
ê because it should
be applied
in environments,
and will not,
I do not think
5000 requests
tomorrow morning
about the change
this bill there -
we would be
comfortable to proceed
in this direction in
the evaluation of the act.
We could even,
if you wish, as it
has done for
colonoscopies in conjunction with the
College of Physicians,
again, make a
mandatory assessment
objectives in
the early criteria
submitted to the Board
of Directors and will
walk subsequently,
to the professional,
if you see fit,
in order to ensure the proper
implementation of the new
procedures. |
Alors donc, en conclusion, comme je vous mentionnais tout à
l'heure : un, soyez assurés de notre collaboration comme nous
l'avons toujours fait lorsque les projets de loi améliorent
l'offre de soins aux patients dans un cadre qui nous apparaît
simple et adapté, suite aux recommandations que nous vous
faisons. Les CMDP du Québec dont nous en sommes l'association -
et j'ai omis de me présenter, donc, je vais le faire dans la
conclusion - l'Association des CMDP représente les CMDP et est
un outil, je vous dirais, de promotion de la qualité, est un
outil de formation. On a développé au sein de l'Association des
CMDP une expertise qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. C'est
probablement ce qui a fait que vous nous avez invités à cette
commission, et on vous en remercie. Alors, l'Association des
CMDP est un promoteur des outils pour améliorer la qualité.
Alors, dans... cette perspective, la qualité et la pertinence
font partie de notre travail, et nous serons disposés à vous
supporter.
|
030 |
So
therefore, in conclusion,
as I mentioned
to you all
the time: a, be
assured of our collaboration
as we have always
done when the bills
improve the provision of
patient care in a setting that
seems to us mere
and adapted the
recommendations that we
make. The
CPDP Quebec
that we are
the association - and
I forgot to introduce myself,
so I'll do it in the conclusion
- the Association of
CPDP represents
CPDP and
is a tool, I would say, promotion
quality is a
training tool. It was
developed within the
Association CPDP
expertise that is found
nowhere else. This is
probably what made you
invited us to this
committee, and
we thank you.
So the Association of
CMDP is a developer
tool for
quality improvement. So
in ...
this perspective, the quality
and relevance are part of our
work, and
we are prepared to support
you. |
Vous avez... Nous vous souhaitons voir préciser
l'indépendance et la définition de l'indépendance et nous
aimerions aussi voir au niveau de l'aide médicale à mourir la
définition des soins de fin de vie, qu'est-ce que la fin de vie,
la fin de vie active au niveau physique, social, mental, moral.
Cette définition-là devient importante, parce qu'il y a toutes
sortes de souffrances. Et je pense qu'on peut aller plus loin,
ou on peut améliorer ce projet de loi en ce sens ou amener des
réflexions ultérieures pour mieux définir ce cadre que qu'est-ce
que la fin e vie chez un individu. Alors, je terminerais sur ce
afin de ne pas abuser.
|
031 |
You ...
We hope to see you
clarify the
definition of
independence and the independence
and we would also
like to see
the level of medical
assistance to die
definition of end of life
care,
what the end of
life, later life
to the physical, social,
mental, moral.
This definition then
becomes important,
because there are all
kinds of suffering. And I
think we can go further,
or we can improve
this bill to this
effect or cause
further reflection to
better define this context that
what the end
e life
in an individual. So
I would end this
so as not to abuse
it. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata, merci
pour votre présentation. Maintenant, pour le premier bloc du
gouvernement, Mme la ministre.
|
032 |
The
Chairman (Mr. Bergman):
Dr Arata,
thank you for your presentation.
Now, for the
first block of the government,
the Foreign Minister. |
Mme Hivon : Oui, bonjour. Alors,
bienvenue à vous trois, représentants de l'association. On est
très heureux de vous entendre. Si vous avez suvi un peu les
travaux, on a déjà parlé amplement de vous. Donc, on est bien
satisfaits, en fait, du mémoire que vous avez présenté et des
questionnements. Alors, vous avez peut-être posé un diagnostic
un peu trop rapide sur l'interprétation de notre visage et de ce
qu'on... de l'interprétation que vous faisiez de l'expression
qui pouvait se dégager en lien avec certaines choses que vous
disiez, mais on prend acte de tout ce que vous nous faites comme
suggestion.
|
033 |
Ms. Hivon:
Yes, hello. So welcome
to you three
representatives of the association.
We are very happy
to hear from you.
If you suvi
a little work,
we have already spoken
to you
amply.
So it is
satisfied, in fact, the
memory that you
have presented and
questions. So,
you may have
been a too
rapid diagnostic
interpretation of our face
and what
... the
interpretation you did
the expression that
could emerge
in connection with some things
you said, but
noted everything
you do as
we suggest. |
Peut-être que, d'entrée de jeu, je veux simplement porter à
votre attention le fait qu'il y a deux éléments, je pense, sur
lesquels vous intervenez, d'entrée de jeu, c'est de dire : Il y
a les soins palliatifs, donc on veut s'assurer qu'on va être
capable de déployer cette réalité des soins palliatifs, d'une
part, et il y a la question de toute la nouvelle avenue de
l'aide médicale à mourir et de s'assurer qu'on peut répondre
correctement avec les balises qui sont précisées. Et c'est deux
choses quand même qui sont différentes. L'aide médicale à mourir
ne fait pas partie, comme tel, des soins palliatifs. Elle ne
requiert pas le même degré d'interdisciplinarité, ce qui ne veut
pas dire que vous n'avez pas à vous tourner dans l'évaluation,
dans le processus qui est décrit à l'article 28 vers, par
exemple, l'équipe. Mais ce n'est pas la même réalité que les
soins palliatifs qui se déploient d'une manière continue avec
une équipe interdisciplinaire dans la philosophie, donc,
qui est développée entourant les soins palliatifs. Et ça m'amène
simplement à vous dire que vous exprimez un souci quant à, je dirais, la
formation et c'est un
souci que nous partageons totalement. D'ailleurs, je l'ai
mentionné hier, mais la formation, la priorité accordée au
ministère, tous domaines confondus, en formation, pour la
prochaine année, est en matière de soins palliatifs parce qu'on
ne veut pas faire face qu'à des établissements où il y a, par
exemple, des lits dédiés, des unités dédiées. On est tout à fait
conscients que, si ça peut être opportun dans certains milieux,
dans des plus petits milieux ça peut être plus difficile, on a
besoin de plus de polyvalence. Mais ceci ne veut pas dire qu'on
ne doit pas avoir une équipe formée, des gens formés en soins
palliatifs qui peuvent ne pas faire que ça mais qui possèdent
l'approche qui, bon, évolue, je dirais, de manière
interdisciplinaire. Donc, ça, on vous rejoint parfaitement. On
vous rejoint aussi parfaitement sur le fait que ce qui est
demandé sur la comptabilisation du nombre, par exemple, de
sédations dans une année, du nombre d'aide médicale à mourir et
des personnes qui ont accès aux soins palliatifs pourrait être
difficile à réaliser quoique, si les établissements vraiment
voulaient le faire, je pense que c'est déjà possible. Mais on
est en train de raffiner les indicateurs qui vont être donc
implantés, qui vont devoir faire l'objet d'un suivi au sein des
établissements pour que tout ça soit beaucoup plus facilement
mesurable, accessible et comptabilisable, si c'est un mot qui
existe, pour les établissements. Puis hier, l'AQESSS avait l'air
tout à fait à l'aise avec ça. Donc, je voulais juste, peut-être,
amener cette précision-là, on est sur la même longueur d'ondes
que vous, et ce sont toutes des choses qui sont en développement
en ce moment. Vous avez terminé avec la question de
l'indépendance du deuxième médecin et vous dites : On aimait
mieux ce qui était proposé dans la... dans le rapport de la
commission spéciale. Je ne sais pas à quoi exactement vous
faites référence, si vous faites référence à l'idée qui était de
s'inspirer de, peut-être, ce qui a cours au Pays-Bas où il y a
vraiment un système centralisé de référence pour le deuxième
médecin qui s'appelle le SQEN, vous pourrez préciser. Juste vous
dire qu'au Pays-Bas c'est plus facile, parce que le territoire
est beaucoup plus petit, d'avoir une espèce d'équipe de
référence qui peut donner le deuxième avis. Ici, évidemment, de
toute façon, c'est un niveau de détails qui ne rentre pas dans
un projet de loi mais disons que la rélfexion est en cours avec
le Collège des médecins, savoir si un tel système pourrait être...
on pourrait implanter un tel système. Mais c'est certain que, je
pense, qu'il faut qu'on se donne une flexibilité compte tenu de
la grandeur du territoire. Nous, notre optique du médecin
indépendant, ce que ça veut dire, évidemment, dans un petit
milieu, dans une petite communauté, les médecins se connaissent
tous. Ce n'est pas que ce soit un médecin qui soit complètement
désincarné de son milieu mais ce que ça veut dire par rapport au
patient, c'est que ce n'est pas un médecin traitant du patient,
ce n'est pas son médecin de famille et ce n'est pas le médecin
qui l'a suivi donc dans ses soins ou sa fin de vie. Et par
rapport à l'autre médecin, ce que ça veut dire tout simplement,
c'est qu'ils ne font pas partie de la même équipe dans le
traitement de la personne, là, qui est concernée. Donc, c'est la
notion d'indépendance. Mais, si vous avez des suggestions,
comment raffiner cette notion-là, notamment dans les politiques
qui vont devoir être élaborées, je pense que ça pourrait être
bienvenu. Nous, dans notre vision des choses, la politique,
quand on parle de la politique donc des soins palliatifs qui va
devoir être développée, des soins de fin de vie, pas des soins
palliatifs, être plus global, dans chacun des établissements,
c'est le type d'éléments, outre l'accès, outre les équipes, les
manières de faire qui pourraient être incluses donc dans la
politique. Donc, je ne sais pas si vous voulez réagir sur la
question de l'indépendance du médecin, si ce type de définition
là ou de vision est conforme un peu à ce que vous pensez qui
serait approprié.
|
034 |
Perhaps, at the outset,
I just want to bring to your
attention the fact
that there are two elements, I
think, where you come
in, from the outset,
is to say: There
in palliative care,
so we want to ensure
that we will be
able to deploy ê
this reality of palliative
care on the one hand,
and there is the issue of
all new avenue
for medical help to die and
to ensure we can
respond correctly
with tags that
are specified. And
it's still
two things that are
different. The
physician assisted dying is not one
as such, palliative care.
It does not require the same
degree of interdisciplinarity,
which does not mean
that you do not have to
turn in the evaluation,
the process is
described in section 28
to, for example, the team. But
this is not the reality
that palliative care that
unfold in a continuous manner
with
an interdisciplinary team
in the philosophy, that is developed surrounding palliative care. And it
just leads me to say that you express a concern about, I would say,
training, and it is a concern that we share
completely .
In fact, I mentioned yesterday , but training , priority given
to the Department , all fields , training for the next year, is
in hospice care because they do not want to face that
to institutions where there has, for example , dedicated beds,
dedicated units .
We are fully aware that if it may be appropriate in some
settings , in smaller environments it may be more difficult , we
need more versatility.
But this does not mean we should not have a team , trained in
palliative care people who can not make it but have the approach
that good changes, I would say, in an interdisciplinary way .
So
that , you are perfectly joined .
It also dovetails nicely with the fact that what is required for
the recognition of numbers, for example, sedation in a year, the
number of physician assisted dying and those who have access to
palliative care may be difficult to achieve
although if institutions really wanted to do , I think it is
already possible.
But we are trying to refine the indicators that will be
established , which will have to be monitored in institutions
for all that is much more easily measurable , accessible and
recordable , if it is a word that is , for
institutions.
Then yesterday AQESSS looked quite comfortable with that.
So I just wanted to perhaps bring this precision there, we're on
the same wavelength as you, and these are all things that are in
development right now.
You 're done with the issue of the independence of the second
doctor and you say : We preferred to what was proposed in the
... in the report of the Special Committee .
I do not know what exactly you 're referring to, if you are
referring to the idea that was to inspire , perhaps , during
which the Netherlands where there is really a centralized
reference
the second doctor called the SQEN , you can specify .
Just tell you that the Netherlands is easier, because the
territory is much smaller , have a kind of reference team that
can give the second opinion.
Here, obviously , anyway , this is a level of detail that does
not fit in a bill but say that rélfexion is underway with the
College of Physicians , whether such a system could be ... could
implement a such a system .
But it is certain that I think we need to give flexibility given
the size of the territory .
We , our perspective of independent physician , what it means ,
of course, in a small community , in a small community , doctors
all know .
It is not that it is a doctor who is completely disembodied from
its environment, but what it means to the patient is that it is
not a doctor of the patient, not the doctor
family and it is not the doctor who followed so in his care or
end of life .
And compared to the other doctor , what it simply means is that
they are not part of the same team in the treatment of the
person, there is concerned. So is the
notion of independence.
But, if you have any suggestions how to refine this concept
then, including policies that will need to be developed , I
think it would be welcome.
We , in our vision , politics, when it comes to politics so
palliative care will have to be developed , the end-of- life
palliative care not be more comprehensive in each institution ,
c '
is the type of elements, in addition to access , in addition to
teams, ways to do so that could be included in the policy.
So I do not know if you want to react on the issue of the
independence of the doctor , if this type of definition or
vision there is a little line that you think would be
appropriate.
|
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
035 |
|
M. Arata (Martin) : Si vous permettez, en termes
d'indépendance par rapport au patient, vous avez le médecin
traitant, mais vous avez les autres médecins qui peuvent être
des médecins consultants qui ont participé aussi à l'élaboration
du diagnostic. Je prends, par exemple, certaines pathologies
neurodégnératives pour lesquelles, dans une petite région, il
peut n'y avoir qu'un seul neurologue qui aurait participé et on
a besoin, je dirais, de ses conseils ou de son information quant
à la décision à prendre. Donc, des fois, des patients sont
tellement complexes que plusieurs médecins ont été hospitalisés
plusieurs fois, bon, excusez l'expression, sont revenus,
réhospitalisés, etc. Plusieurs médecins sont intervenus dans le
dossier, plusieurs spécialistes. Il ne reste que très peu de
médecins disponibles pour faire cette évaluation indépendante si
on parle du niveau d'indépendance, là, que vous nous apportez.
|
036 |
Mr.
Arata (Martin):
If, in terms of
independence from the patient, you
have the doctor, but you have
other physicians who may be
medical consultants who also
participated in the development
of diagnosis. Take, for
example, some
neurodégnératives diseases for which,
in a small area,
there can be only one
neurologist who took part
and we need, I would say, advice
or information
about his
decision to make.
So, sometimes, patients
are so complex that many
doctors have been hospitalized
several times, well,
excuse the expression, returned,
readmitted, etc..
Several doctors were involved
in the case, several
specialists. There are only
very few doctors available
to the independent evaluation
if we talk about the
level of independence,
then you bring
us.
|
Quand on le soumettait à votre réflexion, c'était afin
justement de s'assurer que ce soit clair au niveau de la
population. On comprend que c'est une forme de filet de sécurité
et on convient qu'il est nécessaire. à cet effet-là, oui. Est-ce
que c'est par RUIS? Vous avez vu qu'on a proposé par RUIS,
possiblement, donc c'est une avenue qui peut être explorée.
Est-ce que ça peut être un groupe de médecins, un peu comme aux
Pays-Bas, qui a été mis en place? Bon, oui, on comprend la
grandeur du territoire, mais peut-être, quand même, on n'aura
pas plusieurs... énormément de demandes initialement. Est-ce que
ce sera ça qui permettra d'assurer une certaine indépendance,
une certaine sécurité et crédibilité pour la population? Comme
je vous disais tout à l'heure, ça revient un petit peu à la
population et au législateur de nous le préciser. Nous, ce qu'on
veut, c'est que ce soit clair pour permettre l'accès au patient,
pour permettre que ce soit fait de façon crédible et
respectueuse et pour éviter qu'il y ait toute interprétation de
collusion possible au sein du corps médical, si les gens en
voyaient une à cet effet-là, ce que je doute, là, au niveau des
soins de fin de vie, honnêtement.
|
037 |
When
it is submitted for
your consideration, it was
precisely in order to ensure that it
is clear to
the population level.
We understand that this is a
form of safety net and
agrees that it is necessary.
To that effect, yes.
Is what
is RUIS?
You saw that
proposed by
RUIS possibly
so it is an avenue
that can be explored.
Is it can be a
group of doctors, like
the Netherlands, which was
set up? Well,
yes, we
understand the size of the territory,
but perhaps, even,
there will be no more
... a lot of
requests initially.
Is it going to be
that which
will ensure a degree of
independence, some security and
credibility to
the public? As I said
earlier, it
comes back a little to
the public and the legislature to
let us know. Us,
what we want is to
make it clear to allow access
to the patient, to allow
it to be done in a credible
and friendly and
there to avoid
any interpretation of
possible collusion in the
medical profession, if people
saw this
one in
effect there,
which I doubt,
then, at the end of
life care,
Honour ment. |
Et je me permettrais aussi une réflexion. Vous disiez, tout à
l'heure, pour l'aide médicale à mourir, le niveau
d'interdisciplinarité, c'est peut-être moins significatif qu'au
niveau des soins palliatifs. Je me permettrais de souligner que
l'aide médicale à mourir, aussi, s'inscrit dans un processus qui
est certainement long, pour lequel l'interdisciplinarité des
intervenants au niveau médicaments pharmaceutiques, des gens aux
niveaux sociaux, des infirmières, des médecins, d'autres
professionnels, des gens... prêtres ou autres religions, des gens
qui peuvent supporter au niveau religieux la démarche de ces
personnes-là.
|
038 |
And I
also permettrais
reflection. You
said, just now,
for medical assistance
to die, the level
of interdisciplinarity, it
is perhaps less significant
at the level of palliative
care. I would venture
to point out that
medical assistance to die, too,
is part of a process that is
certainly long,
for which interdisciplinary
stakeholders in
pharmaceutical drugs, people
with social levels,
nurses, doctors, other
professionals, people ...
priests or
other religions,
people who can stand
on the religious approach
of these people. |
Donc, on n'a pas beaucoup de recul, on n'en a pas fait encore
jusqu'à maintenant au Québec. Mais je pense que le niveau
d'interdisciplinarité va s'inscrire dans un élément, là,
parallèle, ou semblable, excusez-moi, à ce qu'on voit en soins
palliatifs ou dans d'autres approches complexes au niveau des
soins, si vous me permettez un commentaire.
|
039 |
So we do not have
much back, we
did not have
until now in Quebec.
But I think the level
of interdisciplinarity
will be part of
an item, then
parallel,
or the like, excuse
me, to what we see
in palliative care or
other complex
level of care
approaches, if
you allow me
a comment. |
Le Président (M. Bergman) : Mme la ministre.
|
040 |
|
Mme Hivon : Oui. En fait, je partage
tout à fait votre opinion que tout ça est sur un continuum. Et
la plupart des personnes qui vont en venir... Et on s'entend que
c'est un très petit nombre de cas, hein, c'est sûr. Quand on en
parle, c'est comme si, soudainement, là, ça allait être un
traitement, un soin que tout le monde va recevoir au Québec, là.
Vous savez que les endroits où une forme d'aide médicale à
mourir existe, c'est entre 0,2 % à 1,8 % à peu près des décès,
donc c'est un très petit nombre. C'est pour ça que je pense
qu'il faut garder ça aussi à l'esprit, puis on va sans doute y
revenir, la question de l'association du médecin en pratique
privée avec le CMDP parce que ce n'est pas ce qui va entraîner,
je pense, une charge beaucoup, beaucoup plus importante. Il peut
y avoir le principe, mais dans la réalité, au quotidien, ça va
quand même être un très petit nombre. Mais je vous suis
parfaitement.
|
041 |
Ms.
Hivon: Yes. In
fact, I fully agree with
your opinion
that it's all
on a continuum. And most
people who will come
... And we agree that it
is a very small number of
cases, huh, sure.
When we talk,
it's as if,
suddenly, there
it was going to be a
treatment, care that
everyone will receive
in Quebec there.
You know where
a form of medical assistance
to die there, it is between
0.2% to 1.8%
about death, so it
is a very small number.
That's why I
think we should keep that
in mind also,
then we'll probably go
back, the question of the
association of
physician in private practice
with the CPDP
because it is not what
which will lead, I think, a charge
much, much more important.
There may be the principle,
but in reality,
every day, it will
still be a very small number.
But I'm perfectly
you. |
La plupart des gens qui vont en venir à demander une aide
médicale à mourir vont avoir reçu des soins palliatifs, et c'est
parce que ces soins-là n'arrivent pas à soulager toutes leurs
souffrances qu'ils vont se tourner, de manière tout à fait
exceptionnelle, vers l'aide médicale à mourir, là. Dans la très
grande majorité des cas, c'est ce qu'on peut entrevoir. Mais ce
que je veux dire par là, c'est que le geste... Les soins
palliatifs, on se comprend que c'est un ensemble de soins au
quotidien qui sont donnés autant à la personne... qui incluent
l'entourage. Quand on arrive avec l'aide médicale à mourir, le
geste en lui-même implique plus, davantage, le médecin puisque
c'est un acte réservé par rapport à l'ensemble de l'équipe.
C'est la précision que je voulais peut-être apporter.
|
042 |
Most people who will
come to seek medical
help to die
are receiving
palliative care, and
this is because these
treatments then
fail to relieve all
their suffering they
will turn, so
quite exceptional,
to medical assistance
to die there.
In the vast majority
of cases, this
is what we can foresee.
But what I mean by
that is that
the gesture ...
Palliative Care, we understand
that this is a set of
daily care that
is given to both the
person ...
that include entourage.
When we come to die
with medical help,
the gesture
itself implies more,
more, the doctor
because it is a
restricted act in relation to the
whole team.
This is precisely
what I wanted to
maybe bring. |
Et j'aimerais ça peut-être poursuivre parce que vous suggérez
quand même beaucoup d'éléments, et ça m'amène sur la question de
l'interdisciplinarité un peu. Vous, vous suggérez de retrancher
l'alinéa d de l'article 28, justement, dans le processus, qui
dit que le médecin va évaluer s'il y a une concordance avec les
critères de l'article 26, notamment en s'entretenant de la
demande du patient avec des membres de l'équipe de soins en
contact régulier avec elle. Donc, vous, vous dites : Ce n'est
pas nécessaire puisque le médecin fait partie de cette
équipe-là. Vous, c'est comme si vous nous dites : Je veux bien
vous comprendre. Le médecin, de toute façon, ça va de soi que,
pour faire son évaluation des critères de l'article 26... va le
faire.
|
043 |
And
I'd like it may
continue because
you suggest still
many elements,
and it brings me to
the question of interdisciplinarity
a bit. You,
you suggest deleting
paragraph of
section 28, in fact,
in the process, saying that
the doctor will assess
whether there is a match
with the
criteria of Article 26,
in particular by maintaining
of the patient's request
with members of the
healthcare team in regular contact
with her. So
you say: This is
not necessary because the
doctor is part of
that team. You,
it's like you say:
I want to understand you.
The doctor, anyway,
it goes without saying that
to make the assessment
criteria of Article 26
... will do. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
044 |
|
M. Arata (Martin) : Oui, vous avez absolument raison.
C'est la raison pour laquelle on le retirait. On considérait
qu'on faisait confiance aux médecins, qui sont, comme je disais
tout à l'heure, les professionnels. Et à cet effet-là, lorsqu'on
prend une décision aussi significative, on va bien sûr consulter
l'équipe. Donc, c'était dans le but de ne pas légiférer à cet
effet-là et de faire confiance aux professionnels, qui sont
encadrés par les codes de déontologie, là, qui s'appliquent.
|
045 |
Mr.
Arata (Martin):
Yes, you're absolutely right.
This is why
it was removed.
It was felt that he
trusted the doctors, who are, as I
said earlier, professionals.
And to this end there,
when you take such a
significant decision, we will
of course consult
team. So it was
in order not to legislate
to this effect and
then to trust
professionals who are
guided by ethical codes,
there apply. |
Le Président (M. Bergman) : Mme la ministre...
|
046 |
|
Mme Hivon : ...
|
047 |
|
Le Président (M. Bergman) : Mme la ministre, je
m'excuse, c'est la fin du premier bloc, à moins que vous voulez
continuer maintenant.
|
048 |
|
Mme Hivon : Oui, juste peut-être pour
finir ce sujet-là.
|
049 |
|
Le Président (M. Bergman) : Parfait.
|
050 |
|
12 h 30 (version non révisée)
|
|
Unrevised version
|
Mme Hivon : ...est-ce que c'est parce que
craignez que, si on le met spécifiquement ici, c'est comme en
fait si, de manière générale, pour d'autres types de soins, ou
de s'assurer que le consentement est bien donné, il n'aurait pas
à le faire, donc ça pourrait envoyer un drôle de signal en
quelque sorte comme si ça n'allait pas de soi de manière
générale?
|
051 |
Ms. Hivon:
... is what it is
because fear
that if we put it
here specifically,
it is as it does,
in general, for other
types of care, or
ensure that the
consent is
given, it would not have to
do it, so it could
send a strange
signal somehow
as if that was not
obvious in general? |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
052 |
|
M. Arata (Martin) : Ce n'était peut-être pas la façon
dont on l'avait vu, mais je trouve intéressant ce que vous
soulevez à l'effet que, si on doit légiférer pour celui-là,
pourquoi, les autres, est-ce qu'ils devraient être encadrés par
un article similaire. peut-être que, oui, ça créerait un
précédent, et je pense qu'il, comme je le disais tout à l'heure,
n'est pas nécessaire l'encadrer faisant confiance aux
professionnels.
|
053 |
Mr. Arata
(Martin):
This was perhaps
not the way we
saw it, but I
find it interesting
that you raise
to the effect that, if we
must legislate for
this, why
the others,
is that they should
be supervised by
a similar article.
maybe,
yes, it would set a precedent,
and I think,
as I said earlier,
it is not necessary
to frame trusting
professionals. |
Le Président (M. Bergman) : Alors, ceci met fin
au premier bloc du gouvernement. Pour l'opposition officielle,
Mme la députée de Gatineau.
|
|
|
Mme Vallée : Merci, M. le Président. Alors,
bonjour. Merci de votre présence parmi nous aujourd'hui. Ma
première question est en lien avec votre recommandation lorsque
vous demandez que les instances locales s'assurent qu'il y ait
des ressources humaines, maternelles... matérielles et financières
qui soient disponibles avant la mise en oeuvre du projet de loi.
C'est une question qu'on a soulevée, dont il a été question dans
nos échanges d'hier, d'avant-hier. Mais j'aimerais savoir, de
votre point de vue, ça passe par quoi? Est-ce que c'est vraiment
les instances locales qui devraient, dans un premier temps,
faire un inventaire? Est-ce que ça relève plutôt de la
responsabilité du ministère de s'assurer que, dans tous les
milieux petits et grands, ces ressources-là soient disponibles?
Parce que je vous suis dans votre raisonnement à partir du
moment où l'article 5 donne un droit à toute personne, peu
importe son lieu de résidence au Québec, là, donc que ce soit
dans le Nord-du-Québec, que ce soit à Montréal, que ce soit en
Montérégie, on donne un droit à toute personne d'avoir recours
aux soins palliatifs, d'avoir recours à la sédation palliative
terminale, d'avoir recours à l'aide médicale à mourir, on doit
s'assurer qu'au moment de la mise en oeuvre, ces services-là
seront disponibles et qu'on n'aura pas à courir aux quatre coins
du Québec pour pouvoir rencontrer la demande pour pouvoir donner
suite à la demande du patient. Avez-vous évalué ce que ça peut
représenter comme besoins, comme ressources financières, comme
ressources matérielles? Parce que, là, oui, on doit savoir à
quoi d'attendre. Mais, justement pour nous les parlementaires,
on a un travail à faire, on a un travail de législation, on se
fie beaucoup sur votre expertise aussi pour nous dire :
Qu'est-ce qu'il manque actuellement sur le terrain? Où
devons-nous...où doivent être mis les efforts, déployés les
efforts? Et est-ce que... Dans le projet de loi, est-ce qu'il y a
des endroits où la mise en œuvre, si le projet de loi devait
être adopté, la mise en oeuvre pourrait être compromise dans
certains endroits ou dans certains... face à certains services?
Avez-vous évalué ça?
|
054 |
Mme Vallée :
Thank you, Mr. President.
So , hello .
Thank you for your presence here today.
My first question is related to your recommendation if you ask
the local authorities to ensure that there are human, material
and financial nursery ... which are available before the
implementation of the bill.
This is a question that was raised, which was mentioned in our
discussion yesterday, the day before yesterday .
But I would like to know your point of view , it goes with what?
Is it really that local authorities should , as a first step ,
an inventory ?
Is it belongs rather to the department's responsibility to
ensure that in every small and large circles , then these
resources are available ?
Because I'm in your thinking from time Article 5 gives a right
to every person, regardless of his place of residence in Quebec,
there, so that it is in the Northern Quebec , whether
in Montreal, whether in Montérégie , it gives the right to
anyone to use palliative care to use the terminal palliative
sedation to use physician- assisted dying , we must s'
ensure that at the time of implementation , those services will
be available and we will not have to run around Quebec to be
able to meet the demand for power in response to the request of
the patient.
Have you considered that it may represent as needs, such as
financial resources , such as hardware resources ?
Because , yes , we need to know what to expect.
But just for us parliamentarians, we have a job to do, we work
legislation relies heavily on your expertise as to tell us :
What is currently lacking on the field?
Where ... where we must be the efforts made efforts ?
And is that ... In the bill , is that there are places where the
implementation , if the bill were to be adopted , the
implementation may be compromised in some places and in some
face ... some
services? Have you
considered that? |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
055 |
|
M. Arata (Martin) : Si vous demandez précisément si on
a évalué les besoins en termes de ressources, je vais vous
répondre malheureusement non, on n'a pas eu... on n'a pas cette
expertise-là, on n'a pas eu non plus le temps nécessaire pour le
faire dans les circonstances. Mais, ce qui est clair, c'est
qu'on ne doit pas mettre en opposition les nouveaux services ou
l'amélioration des soins palliatifs avec d'autres services qu'on
offre à l'intérieur des CSSS, donc ce qui pourrait être aussi
une raison pour laquelle les établissements ou les
professionnels n'actualiseraient pas cette nouvelle offre parce
qu'on va le justifier par des budgets ou par des ressources non
suffisantes, ce qui serait, je trouve, malheureusement dommage,
puis ça permet aussi d'éviter de se responsabiliser par rapport
à certaines situations.
|
056 |
Mr. Arata
(Martin):
If you ask
specifically if they
assessed the needs in
terms of resources, I will
not answer
unfortunately, we did not
... we do not have
that expertise, we have
been no time to
do so in the
circumstances. But
what is clear is that
we should not put
in opposition to new
or improved palliative
care with other
services we offer within the
CSSS, so what
could be also
why institutions or
professionals do not
would update this new offering
because it will
justify the
budget or not
sufficient resources,
which would, I think, unfortunately
damage and it
also allows for
avoid responsibility
over certain
situations. |
D'un autre côté, vous disiez, un peu partout au Québec, il
faut développer une certaine expertise. On n'en a pas parlé tout
à l'heure, mais il faut comprendre que, si, dans une année, on
n'a fait qu'une aide médicale à mourir, en termes de compétence,
en termes de capacité de le faire, en termes de dépistage du
besoin et de la souffrance réelle d'un patient comme on peut
peut-être le faire pour des interruptions volontaires de
grossesse, il y a un certain... ce qu'on appelle un certain
feeling, une certaine compétence avec les acquis qui vient, et
il y aurait peut-être lieu aussi de se requestionner sur le où,
quand, commet on peut le faire en lien avec cette capacité de
jugement clinique qu'on devra avoir comme clinicien pour pouvoir
poser les gestes ou pou pouvoir offrir des soins, que ce soit
les soins de fin de vie ou soins palliatifs. Il est certain
qu'on a besoin d'équipes. Quand on parle de ressources, c'est
vraiment les ressources humaines. Les ressources humaines
compétentes, les ressources humaines prêtes aussi à évoluer dans
l'évolution qu'on propose à l'intérieur de ce projet de loi là
pour ne pas se retrouver non plus en confrontation de valeurs et
d'avoir des débats qui ne seront pas centrés sur le patient,
mais bien sur les individus qui constituent les équipes. Donc,
on trouve important les ressources humaines. Les
ressources financières, écoutez, pour moi, ces relativement,
oui, ça va avec les ressources humaines. Est-ce qu'on peut
restructurer les ressources humaines? Ce sera peut-être au ministère à
qui le faire, ministère, instances locales, agences. Ce qu'on
veut, c'est que les ressources soient là pour ne pas être un
prétexte à la non-actualisation, c'est vraiment ce qu'on
propose. Dans la façon de le faire, je ne me permettrai pas, là,
de m'avancer à cet effet-là. Encore, on le laisse à la
discrétion, mais en autant que ce soit fait lors de
l'actualisation.
|
057 |
On the
other hand, you say,
everywhere in Quebec,
we must develop some expertise.
We do not talk about
just now, but
you must understand that if,
in a year, there
has been a medical aid
in dying, in terms of competence,
in terms of ability to do
in terms of testing
needs and
the real suffering of a
patient as you can
possibly do for
abortions, there
is a so-called
... a
feeling, a certain skill
with the gains
coming, and it
would perhaps instead
of requestionner on
where, when, commits
it can be done in conjunction
with the ability to
clinical judgment that
should have as a clinician
to be able to take the action
or power
to provide care,
whether the
end-of-life and palliative care.
Certainly we need
teams. When we talk about
resources, it's really
human resources. Skilled
human resources, human resources
as your
priests to evolve
in the development being
proposed within this
bill there not to
be found either
in confrontation
of values and have debates
that will
not focus on the
patient, but on the
individuals who make up the
teams. So there are
significant human resources.
Financial resources, listen
to me, these
relatively, yes, it goes with
human resources. Is it
can restructure
human resources? This may be
the ministry
who do
ministry, local authorities,
agencies. What we want
is that the resources are
there to not be
an excuse for not updating,
this is really what we are proposing.
In order
to do so, I will not allow
me, then,
to me going
to have that effect.
Again, it is left
to the discretion,
but as long as
it is done when updating.
|
Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de
Gatineau.
|
058 |
|
Mme Vallée : Donc, est-ce que... Je comprends
lorsque vous parlez de l'importance d'avoir peut-être des
équipes spécialisées plutôt que de faire du mur-à-mur et tenter
d'avoir des gens partout, dans tous les territoires. Est-ce qu'à
ce moment-là on devrait s'assurer que, dans chaque région
administrative, on puisse trouver quelqu'un capable de répondre
aux besoins des patients? Est-ce qu'on irait par région
administrative? Est-ce qu'on y va avec... Parce qu'une seule
équipe au Québec serait quand même... ce serait utopique,
peut-être, que cette équipe-là... Compte tenu du territoire,
comment est-ce que ça pourrait s'articuler, cette équipe
d'experts, je dirais, entre guillemets, là, qui pourrait être
appelée à rendre ces services disponibles?
|
059 |
Mme Vallée: So is
that ... I understand
when you talk about the
importance of having perhaps
specialized teams rather than
wall-to-wall and
try to have people
everywhere, in all territories.
Is it at this
time we
should ensure that,
in each administrative region,
we can find someone who can
meet the needs of patients?
Do we go
by administrative region?
Is it goes with
... Because
only one team in Quebec
would still ...
it would be unrealistic,
perhaps, that that
team ... Given the
territory, how
could it be structured,
this team of experts,
I would say, in quotes,
there, that could be
called upon to make these services available? |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
060 |
|
M. Arata (Martin) : Comme on vous mentionnait dans le
mémoire, on avait parlé peut-être d'une approche par RUIS. Ça
peut être une approche par région dans les circonstances, il
peut y avoir des sous-territoires dans lesquels il y aura une
expertise. Il existe les centres hospitaliers régionaux au
Québec dans l'organisation des soins et services par région
administrative. Est-ce qu'on peut s'inspirer de cette
réalité-là? Je ne le sais pas. On a aussi dit tout à l'heure :
Il ne va y avoir quand même que quelques cas qui vont faire des
demandes. Alors, il est peut-être important aussi de bien les
faire, de les faire adéquatement, et là je parle de l'aide
médicale à mourir. Dans les soins palliatifs, je pense que,
déjà, dans la plupart des régions du Québec, il y a une certaine
expertise qui s'est développée, et on aura à l'améliorer et on
pourra, grâce à ce projet de loi là, améliorer ce volet-là.
Mais, dans l'aide médicale à mourir, qui est vraiment un nouvel
élément, je pense qu'il y aura peut-être lieu de réfléchir sur
une forme d'équipe spécialisée ou à volume suffisant pour avoir
l'expertise nécessaire et la crédibilité nécessaire pour le
faire du point de vue professionnel. Mais on s'avance dans
quelque chose qu'on ne connaît pas, puisqu'on ne l'a jamais
fait. Donc...
|
061 |
Mr.
Arata (Martin):
As you
mentioned in the brief,
we talked maybe
a RUIS
approach. It can
be a region approach
in the circumstances, there
may be sub-territories in
which there will be an
expert. There are
regional hospitals in Quebec
in the organization of care
and services by administrative region.
Is what we can
learn from this reality?
I do not know.
It was also said earlier:
There will
still be
some cases
that will make requests.
So it may
be as important to
them, to
do it properly,
and I'm talking about
medical help to die.
In palliative care,
I think, already,
in most regions of Quebec,
there is a certain expertise
that has developed,
and we
will have to improve
and we can,
through this bill
there improve this
aspect there. But,
in medical assistance
to die, which is really
a new item, I think
that there may be a need to
think about a form of
specialized staff or
sufficient volume to have the
necessary expertise
and credibility necessary
to make the professional
point of view. But
we advance into something
we do not know, because
no one has ever done.
So ... |
Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de
Gatineau.
|
062 |
|
Mme Vallée : J'ai une question tout autre.
L'article 29... Puis j'aimerais avoir votre avis. Vous ne
touchez pas, vous ne traitez pas de cet aspect-là dans votre
mémoire, mais c'est une question qui m'est venue. à l'article
29, on prévoit que, si un médecin refuse d'administrer l'aide
médicale à mourir ou conclut qu'il ne peut pas administrer
l'aide médicale à mourir, il doit informer la personne des
motifs de son refus. Moi, je vous avoue que ça me préoccupe un
petit peu au niveau des libertés. Je pense qu'il y a une liberté
de conscience du professionnel de la santé qui ne devrait pas
nécessairement... Je pense que les valeurs personnelles du
médecin n'ont pas nécessairement à être divulguées au patient.
Je trouve que c'est peut-être assez contraignant pour le médecin
de dire : Bien, je suis désolé, je n'offre pas ce service-là
pour des motifs d'ordre religieux, je n'offre pas ce service-là
pour une raison très, très personnelle, ou peu importe. Mais je
voulais juste vérifier si, au niveau des professionnels de la
santé, on partageait ma préoccupation.
|
063 |
Mme Vallée:
I have a question
other. Article 29
... Then I'd
like your opinion. You
do not touch, you
do not deal with this
aspect in your
memory, but it is a
question that came to
me. In Article 29,
it states that if
a doctor refuses to
administer medical
aid to die or
finds he can not
administer medical
help to die,
he shall inform the
person of the reasons
for its refusal. I
admit that it
bothers me a little
bit in terms of
freedoms. I
think there's a
freedom of conscience
of health care
that should not necessarily
... I think the
doctor's personal
values do not necessarily have
to be disclosed to
the patient. I
think it may
be quite burdensome for
the doctor to say:
Well, I'm sorry, I do not offer
that service for
religious reasons,
I do not offer that
service for a
very, very personal reason,
or whatever. But I
just wanted to check
if the level of
health care,
my concern is
shared. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
064 |
|
M. Arata (Martin) : écoutez, vous me soulevez à notre
réflexion, on a des éléments sur lesquels on a discuté. Si un
médecin mentionne ses motifs, est-ce que ça doit être dans le
détail? Est-ce que ça peut être pour les motifs personnels?
Est-ce que le médecin ne se sent pas à l'aise et ne se sent pas
nécessairement compétent? Pour nous, on ne l'avait pas vu comme
un élément aussi détaillé. On avait aussi une possibilité du
médecin de se retirer. Donc, peut-être que, déjà, d'entrée de
jeu, il n'aura pas à être applicable. Les motifs nous semblaient
aussi des motifs en lien avec des critères établis dans le
projet de loi, alors ne semblaient pas en lien avec des motifs
du médecin, mais en lien avec les critères, s'ils étaient
appliqués ou applicables dans le contexte. C'est ce qu'on avait
compris. Donc, peut-être, s'il y a une interprétation, il y aura
précision à faire si on ne s'entend pas sur l'interprétation.
Puis je laisserais peut-être Dr Léger, si vous me permettez, M.
le Président, compléter la réponse.
|
065 |
Mr.
Arata (Martin):
Listen, you lift me
to our thinking, we have
elements that were discussed.
If a doctor says
his reasons is
that it must be
in detail? Will
it be
for personal reasons?
Does the doctor
does not feel comfortable
and do not necessarily
feel competent?
For us, we
had not seen as
such a detailed element.
We also had an opportunity
to withdraw the doctor.
So, perhaps,
already from the outset,
it will not be
applicable. The
grounds also we
seemed reasonable
in relation to the criteria
established in the bill, so do
not appear in connection
with the motif of a
physician, but in line with the
criteria, if
applied or applicable
in the context. This is
understood. So,
perhaps, if there is
an interpretation, there will
accurately if we do
not agree on the
interpretation. Then
maybe I'll let
Dr. Light,
if I may, Mr.
Chairman, the complete
answer. |
Le Président (M. Bergman) : Dre Léger.
|
066 |
|
Mme Léger (Annie) : En fait, ce que je voudrais
préciser, c'est que le médecin qui ne se sentirait pas à l'aise
de procéder à une aide médicale à mourir ou même à une sédation
palliative terminale, parce qu'il faut bien comprendre que ça
demande un certain degré d'expertise, une certaine zone de
confort, ce médecin-là aura l'obligation, selon son code de
déontologie, de s'adresser à un collègue de travail. Et ça,
c'est très important. On ne laisse pas tomber un patient, on le
soutient jusqu'à la fin. Et c'est cet élément-là qui est
pertinent, et ça nous ramène à notre fameuse politique dont on vous a
parlé dans le mémoire, où c'est très important qu'on connaisse comment
on est organisé et structuré. Ce n'est pas le temps de commencer à
chercher un docteur quatre jours avant la décision, là. Tu sais, ce n'est
pas le bon moment. Il faut que ces choses-là soient planifiées
et ce n'est pas... On a le droit de changer d'idée n'importe
quand. Ce n'est pas une police d'assurance qu'on demande de
signer à tout le monde. Mais il va falloir que ce soit précisé
et en aucun cas, on ne laisse tomber un patient. On cherche des
solutions.
|
067 |
Ms.
Léger (Annie): Actually,
what I would like to say
is that the doctor
does not feel
comfortable making
medical assistance to die
or even a terminal palliative
sedation because
must understand that it
requires a certain level of
expertise, a certain
comfort zone, then
the doctor will be required,
according to its code
of ethics, contact a
colleague. And that is
very important. We do
not abandon a patient,
it is argued to the end. And it is that element that is relevant, and it
brings us back to our famous policy which we told you about in the
memory, where it is very important that we know how we are organized and
structured. This is not the time to start looking for a doctor four days before the decision
there. You know,
this is not the
right time. We need these
things are planned and
it is not ...
We have the right to change
your mind at any time.
This is not an insurance policy
that asked to sign
everyone. But it
will have to be clarified
and that
in any case, we do
drop a patient.
We are looking for solutions.
|
Le Président (M. Bergman) : Alors, ceci met fin
au premier bloc de l'opposition officielle. Maintenant,
pour le deuxième bloc du gouvernement pour un bloc de 8 min 30
s, Mme la ministre.
|
068 |
The
Chairman (Mr. Bergman):
So that concludes the
first block of the official opposition.
Now, for the
second block of the
government for a block of
8 min 30 s,
the Foreign Minister. |
Mme Hivon : Oui, bien je suis très
rassurée de vous entendre dire ce que vous venez de dire, parce
que je pense qu'en fait, c'est la plus grande assurance qu'on a,
que, dans les faits, on va faire le maximum pour que tout
s'applique le mieux possible, je dirais administrativement,
législativement. Mais, au bout du compte, il est question de
soins, d'humanité, de solidarité, de responsabilité médicale, de
responsabilité aussi des établissements puis je pense que tout
le monde va vouloir que le mieux soit offert dans les... avec la
nouvelle réalité qui est dans ça, mais qui est en continuité
avec ce qui se fait déjà quand même.
|
069 |
Ms.
Hivon: Yes, I am
very relieved to hear
you say what you just
said, because I think
that in fact is the
greatest assurance we have
that, in fact,
we will make up
for everything applies best
possible, I would
administratively,
legislatively.
But ultimately,
it comes to care,
humanity, solidarity, medical liability,
responsibility also establishments
and I think
everyone will want the
best to be offered
in the new
reality ...
that is in it, but
that is in continuity
with what is already being
done anyway. |
Puis je voulais juste vous... peut-être vous signifier, vous...
Sur la question, justement, de la référence, si quelqu'un a une
objection de conscience, à l'article 30, on dit que ça pourrait
être le DSP qui soit la personne désignée ou ça peut être une
autre personne. On donne l'exemple du DSP, parce qu'on pense que
dans beaucoup d'établissements, mais on a entendu...
effectivement, on a parlé des DSP aussi - malheureusement, à ce
jour, ils n'ont pas répondu à notre invitation - mais on suggère
ça comme une mécanique, je vous dirais, de base, mais on dit que
ça peut être toute autre personne désignée par l'établissement.
Mais ça, c'est exactement... Puis, hier l'AQESSS en parlait, là,
parce qu'elle disait qu'en fait, ça pourrait être dans la
politique, donc, la fameuse politique, puis je pense que ça
pourrait aussi être ça, que chaque établissement se dote de sa
procédure, qui peut être intraétablissement, qui peut être via
les instances régionales, enfin, à déterminer ça. Mais c'est
dans cette optique-là puis je dois vous dire qu'il y a un enjeu
là, mais, compte tenu du petit nombre de cas et de la volonté
qu'on sent, autant de vous que de l'AQESSS que des médecins
eux-mêmes de ne pas laisser tomber le patient, je suis quand
même très rassurée de ce que j'entends depuis hier. Il y a
quelque chose qui me rassure moins, par exemple. C'est quand
vous dites : Il faudrait un peu avoir peut-être des
spécialisations ou de la formation, là. Ça va de soi, la
formation, c'est toujours, je pense, un plus puis ce n'est pas
pour rien qu'on en fait une priorité, mais la sédation
palliative terminale, là, si je prends cet exemple-là, en soi,
c'est quelque chose, à la limite, qu'on pourrait dire qui est
même plus complexe que l'aide médicale à mourir, parce que la
personne doit être maintenue sur une plus ou moins longue
période dans un état d'inconscience, donc de manière prolongée.
Et, en ce moment, il n'y a pas d'encadrement spécifique. Ça se
fait, ça se pratique. Ça se pratique à domicile aussi, ça se
pratique en établissement et j'aurais espoir que, quand même, il
y a un bon encadrement de tout ça. Mais là, quand vous venez me
dire... puis ce n'est pas pour rien si on le prévoit comme un soin
spécifique avec un encadrement, un protocole clinique. C'est
parce qu'on veut aller plus loin. Mais j'aimerais ça que vous me
disiez, compte tenu de ce que vous nous dites, qu'il faut avoir
quelque chose de très spécifique, de très encadrant puis...
Comment vous réconciliez ça avec le fait qu'en ce moment, il y a
quand même cette pratique-là, qui n'est pas non plus
généralisée, mais qui existe, sans formation particulière ou
politique particulière.
|
070 |
Then I just wanted to ... maybe you mean , you ... On the question
precisely , reference , if someone has a conscientious objection to
Article 30 , it is said that it could be either the DSP
designated person or it can be another person.
It gives the example of the DSP , because we think that in many schools
, but we heard ... actually , we talked about the DSP also -
unfortunately, to date they have not responded to our invitation -
but it is suggested that as a mechanic, I would say , basic, but they
say it could be any other person designated by the institution.
But that is exactly ... Then yesterday AQESSS spoke there, because she
said that in fact , it could be in politics, therefore , the famous
political , then I think it could also be
this, that each establishment must have its own procedure , which can be
within schools , which can be through regional bodies , finally, to
determine that.
But it is in that perspective and I must tell you that there is an issue
there, but , given the small number of cases and the desire we feel , as
many of you as AQESSS
doctors themselves do not drop the patient , I am still very reassured
that since yesterday I hear. There is something that makes me feel less, for example .
This is when you say, should have a little perhaps specialization or
training there.
It goes without saying that training is always , I think , more then it
is not for nothing that it is a priority , but the terminal palliative
sedation , if I take that example ,
in itself, is something to the limit, you could say that is even more
complex than the medical assistance to die , because the person must be
maintained over a longer or shorter period in a state of unconsciousness ,
so extended way.
And right now, there is no specific guidance. That is , it takes practice.
It is also home to practice , it's practice facility and I would hope
that , though, there is a good framework for everything.
But then , when you tell me ... then it's not for nothing that it is
intended as a specific treatment with supervision, a clinical protocol .
This is
because we want to go further.
But I'd like you to tell me that , given what you 're saying , it must
be something very specific , very framing and ... How do you reconcile
this with the fact that at this time there
still has that practice , which is not widespread , but there without
special training or specific policy. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
071 |
|
M. Arata (Martin) : L'aide médicale à mourir est une nouvelle réalité, pour laquelle il y a quand même une
préoccupation de société, pour laquelle il y a un élément
d'inconnu et pour laquelle on veut avoir une certaine assurance,
certaine assurance-qualité, certaine assurance aussi sécurité,
filet de sécurité pour éviter tout élément qui pourrait être non
pertinent ou non adéquat. C'est dans cette perspective-là qu'on
soulignait la nécessité d'élaborer une formation pour aussi
crédibiliser le processus et amener une assurance de qualité
supplémentaire. Donc, c'est un petit peu ce côté-là.
|
072 |
Mr.
Arata (Martin):
The medical assistance to die
is a new reality,
where there is still
a concern for society,
for which there is an
element of the unknown and
why we want to have
some assurance,
certain quality assurance,
some insurance
as security
safety net to avoid
anything that may be
irrelevant or not
appropriate. It
is in that perspective
that emphasized the
need for training to
also lend credibility to the
process and bring
an additional quality
assurance. So
it's a little bit on
that side. |
Il n'y a rien qui empê
che de l'étendre au niveau des soins
palliatifs ou de la sédation palliative. Ça pourrait aussi être envisagé afin
de s'assurer d'une certaine qualité des normes de pratiques
attendues. Ça, il n'y a rien qui nous empê
cherait de la faire
aussi à cet effet-là. Ce n'est pas dans le but... Et je veux que
ce soit clair, ce n'est pas dans le but de restreindre l'accès
ou de limiter l'accès. Ça, ce n'est vraiment pas l'objectif
qu'on a au niveau des CMDP, l'objectif est de le rendre
justement disponible, mais en s'assurant qu'il y a une qualité
offerte en bout de ligne, une pertinence, et que c'est bien fait
et c'est fait adéquatement pour justement continuer à
crédibiliser la profession.
|
073 |
There
is nothing that
prevents undesired extension
of the level
of palliative care or
palliative sedation.
It could also be considered
to ensure a certain quality
standards expected practices.
That there is
nothing to
prevent us
Cherait do
also have that effect.
It is not the purpose
... And I want
to be clear, this is not
in order to restrict access
or limit access.
That really is not
the goal we have
at the CMDP, the
goal is to make
available exactly,
but making sure that there is
a quality offered
ultimately, relevance and
it is well done and
done properly
to just
keep credible
profession.
|
Puis je reviendrai vous parler du DSP aussi, tout à l'heure,
dans l'actualisation des processus ou dans la possibilité de. Le
médecin a une obligation d'assurer un suivi, le médecin est
obligé de... il y a une obligation de référer à nouveau le... Donc,
je pense que le DSP n'a pas à être là. La politique doit être
élaborée, mais cette politique-là, si on veut peut-être encore
préciser son élaboration, pourrait être faite sur recommandation
du CMDP. Alors, le CMDP pourrait être obligatoirement mis à
profit dans l'élaboration de la politique et s'assurer qu'au
niveau médical on a prévu ces mécanismes-là en s'assurant d'une
collaboration avec ses médecins. Donc, en émanant de la base du
corps médical, des solutions à caractère médical, c'est souvent
plus positif et porteur qu'une politique qui pourrait être émise
par une autre instance et qui ferait en sorte qu'encore les
médecins se sentiraient contraints ou ne répondraient peut-être
pas à une réalité de pratique professionnelle, et qu'on ferait
en sorte que dans son applicabilité elle ne verrait pas le jour
par retrait des médecins pour des raisons autres qui seraient, à
ce moment-là, des raisons administratives, ce que je trouverais
dommage encore pour nos patients.
|
074 |
Then
I will tell you about the
DSP also
earlier in the
updating process
or the opportunity.
The doctor has
a duty to monitor,
the doctor is obliged to
... there is
an obligation to refer
again ...
So I think the
DSP does not have to
be there. The
policy should be developed,
but this policy
here, if perhaps
you want to specify
its development could
be made on the recommendation
of the CPDP.
Then the CMDP could be
required to put to use in
the development of the policy
and ensure that
medical level
is provided then
these mechanisms ensuring
a collaboration with
doctors. So,
from the base of the
medical profession, solutions
to medical, it is
often more positive and
a policy holder that
could be issued
by another body which
would ensure that even
the doctors would feel
compelled or may
not respond
to the reality of
professional practice, and that
would ensure that in
its applicability does
not see the day
by removing doctors for
other reasons
that would, at this
time, due
administrative,
that I would find even
damage to
our patients. |
Le Président (M. Bergman) : Mme la ministre.
|
075 |
|
Mme Hivon : Oui. En fait, c'est très
intéressant, cette question-là, même si, dans les faits, je ne
pense pas que ça va être si fréquent qu'on va devoir se référer
à ça, mais effectivement, comme le dit mon collègue de
Jean-Talon, on n'a pas le choix de se poser la question. Mais ce
qui est très intéressant, c'est qu'on a senti un grand soupir de
soulagement du Collège des médecins, des fédérations des
médecins quand ils ont vu apparaître ça, parce que, pour eux -
ils sentaient que certains de leurs membres qui pourraient avoir
une objection de conscience - l'idée de devoir référer, déjà,
était lourde pour eux parce qu'ils disaient : Oui, mais référer,
c'est moi qui est obligé de trouver. Un, ça peut être lourd,
mais deux, si moi, je ne suis pas à l'aise avec ça, est-ce que
je vais être à l'aise de référer? Et on est arrivés avec cette
idée-là et on a senti que c'était vraiment bienvenu par les
médecins, les professionnels, mais on sent, évidemment, du côté
des établissements puis vous aujourd'hui, plus de réticence.
Mais je pense que nous, notre souci, c'est de s'assurer qu'il y
a une trace dans la loi qu'il faut qu'il y ait une obligation
qui n'incombe pas qu'aux médecins, parce que le patient pourrait
se retrouver vraiment isolé dans tout ça, en fin de vie, dans
une situation de grande vulnérabilité où on ne peut pas, comme
on le disait aussi, déplacer le patient d'une région à l'autre
dans cet état-là. Donc, je pense que notre souci, c'est qu'il y
ait quand même une trace de cette obligation-là dans le projet
de loi pour ne pas se dire : Bien, on s'en remet seulement à la
bonne volonté de tous ces gens-là, pour s'assurer qu'il n'y a
personne qui va être laissé pour compte. Donc, c'est un peu ça.
On sent une petite, je dirais, divergence d'opinions, à savoir
qui doit avoir la plus grande responsabilité dans tout ça. Mais
c'est ça, notre objectif, c'est une responsabilité conjointe,
mais je pense qu'il faut la définir assez clairement.
|
076 |
Ms. Hivon : Yes .
In fact, it is very interesting that question , though , in fact , I do
not think it will be so common that we will have to refer to it, but
actually , as my colleague
Jean Talon was not the choice of the question .
But what is very interesting is that we felt a sigh of relief the
College of Physicians , federations doctors when they saw it appear ,
because for them - they felt that some of their members
may have a conscientious objection - the idea of having to refer
already was heavy for them because they said : Yes, but see , it's me
who has to find .
One, it can be heavy, but two , if I 'm not comfortable with that, is
that I will be comfortable to refer ?
And we came up with this idea and we felt it was most welcome by doctors
, professionals, but we feel , of course, the part of institutions and
today , more reluctantly .
But I think we , our concern is to ensure that there is a trace in the
law that there must be a duty not only to responsible physicians ,
because
patient could end up really alone in all this, the end of life , in a
very vulnerable situation where we can not , as we also said , moving
the patient from one region to another in this state .
So I think our concern is that there is still a trace of this obligation
then the bill does not say : Well, we rely only on the goodwill of all
these people , to ensure that no one will be left behind. So that 's about it .
It feels a little , I would say , a difference of opinion as to who
should have the greatest responsibility in this.
But that's our goal , it is a joint responsibility , but I think it must
be defined clearly enough. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata, il reste
une minute dans ce bloc pour une réponse courte, s'il vous
plaît.
|
077 |
|
M. Arata (Martin) : Je répondrai et je répondrai
encore... merci, M. le Président. Je répondrai encore avec la même
réponse que tout à l'heure, je fais confiance à mes confrères et
consoeurs médecins pour leur professionnalisme. Et notre code de
déontologie encadre notre pratique à cet effet-là et on ne peut
pas laisser un patient sur le trottoir sans aucun service, on a
cette obligation-là. Et, si jamais on ne le rend pas au patient,
notre ordre professionnel pourra nous rappeler à l'ordre, si je
peux me permettre le terme. Le patient n'aura pas à être... Je
vous avoue honnêtement, je ne crois pas qu'on va devenir un
agent limitant et pénalisant pour les patients. Je pense qu'on
fait porter de responsabilités au corps médical à cet effet-là.
Et je vous rassure, nous sommes des professionnels et nous
agirons en professionnels.
|
078 |
Mr. Arata
(Martin): I'll
answer again ...
and I thank you,
Mr. President. I will reply
again with the same
answer just now,
I trust my fellow
physicians for their
professionalism. And
our code of ethics
framed our practice
to that effect
there and can not
leave a patient
on the sidewalk
without any service,
this obligation
was there.
And if ever
we do not make
the patient,
our governing body
will remember
the order, if
I can afford the term.
The patient does not
have to be ...
I can tell you
honestly, I do not think we
will become a
limiting and
burdensome for patients
agent. I think
we do take
responsibility of the
medical profession to
have that effect.
And I assure you,
we are professional
and we will act professional. |
Le Président (M. Bergman) : Merci, Dr Arata.
Pour l'opposition officielle, pour le dernier bloc, Mme la
députée de Gatineau.
|
079 |
|
Mme Vallée : En fait, je vais...
|
080 |
|
Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de
Saint-Henri - Sainte-Anne.
|
081 |
|
Mme Blais : Merci beaucoup, M. le
Président. J'ai beaucoup aimé votre mémoire, je tiens à vous le
dire, merci d'être ici aujourd'hui. En page 7 de votre mémoire,
vous parlez des conditions entourant l'aide médicale à mourir.
Vous parlez, entre autres, des quatre conditions nécessaires
pour obtenir l'aide à mourir, et qui précise les règles
administratives. Vous parlez de souffrance psychique qui va
prendre beaucoup d'ampleur parce que ça va compléxifier, en
quelque sorte, l'évaluation de l'aptitude à consentir aux soins.
Et vous parlez... puis je ne vais pas lire tout ce qui est là,
mais vous parlez aussi, dans certaines situations, il y a des
troubles cognitifs à la fin de vie sociale. Et
je veux vous entendre parler sur cette fin de vie sociale et de
l'aptitude à consentir, qui prend aussi toute son importance
dans un tel contexte. Le mot "social", là, c'est la première
fois que je le vois dans un mémoire, et je veux vous entendre
parler là-dessus.
|
082 |
Blais:
Thank you, Mr.
President. I loved
your memory, I want to
tell you thank you
for being here today.
On page 7 of your brief,
you talk about medical
conditions surrounding assisted dying.
You speak, among others,
the four conditions necessary
for assistance to die,
and specifies the
administrative rules. You talk about
mental suffering that will
take a lot of scope
because it is
complex, somehow,
the assessment of capacity to
consent to treatment.
And you talk ... then
I will not read all
that is there, but you
also talk in some
situations, there is
cognitive impairment at the end of
social life. And
I want to hear you
talk about
the end of social
life and the
capacity to consent, which also
becomes important in
this context. The word
"social" then
this is the first
time I see it in
a memory,
and I want to hear
you say it.
|
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
083 |
|
M. Arata (Martin) : Moi, je vais permettre à Dre Léger
de répondre à cette question.
|
084 |
|
Le Président (M. Bergman) : Dre Léger.
|
085 |
|
Mme Léger (Annie) : Écoutez, l'aptitude à consentir
quand on est dans des situations fort complexes, on est vraiment
dans un cheminement clinique. On évolue, le médecin, l'équipe
clinique, avec le patient, avec sa famille, avec son
porte-parole ou son représentant. Ça fait beaucoup de gens avec
lesquels on doit concilier. Alors, si vous ajoutez à cela un
trouble en santé mentale ou un trouble cognitif, l'aptitude à
consentir devient fort complexe à évaluer. Et, les patients, ce
qu'ils nous disent et ce qu'ils nous expliquent, c'est qu'ils
ont une fin de vie sociale, ils n'ont pas simplement une fin de
vie physique.
|
086 |
Ms.
Léger (Annie): Listen,
the ability to make
when you are in very
complex situations, we're
really in a clinical
pathway. It
evolves, the doctor,
the clinical team,
the patient
and his family,
with his spokesman or
his representative. That's a lot
of people that
must be balanced.
So, if you add
to that a mental health
disorder or
cognitive impairment, the ability to
consent becomes
very complex to evaluate.
And patients,
what they say and what they
explain to us is that they
have an end
of social life,
they simply do not have
a physical end of
life. |
Oui, ils peuvent avoir d'autres maladies que le principe
d'avoir une simple maladie d'Alzheimer à ses débuts, mais tout
patient Alzheimer qui est dans les premiers stades comprend très
bien ce qui va lui arriver. Et c'est là qu'on va avoir des
questions. Il y a des patients qui refusent de vivre le déclin
qu'ils vont vivre, parce qu'ils savent que ça va venir.
|
087 |
Yes, they may have
other diseases
that have a simple
principle of
Alzheimer's disease in its early stages,
but Alzheimer's
patient who is in the
early stages understands
what will happen to
him. And
that's where we will
have questions.
There are patients
who refuse to live
the decline they will live,
because they know it
will come. |
La maladie de Parkinson, les gens le savent. Combien il y en
a qui choisissent d'aller vers des chirurgies en neurochirurgie
qui sont très à risque de rester sur la table et qui font ce
choix volontairement? C'est tout ça qui va nous être questionné
comme médecins. Et c'est ça qu'on veut apporter dans notre
mémoire, cet aspect-là, qui n'est pas soulevé, mais que, comme
cliniciens, on va devoir répondre aux familles
|
088 |
Parkinson's disease, people know.
How many there are
who choose to go to
surgery in neurosurgery
who are very likely to remain
on the table and
do so voluntarily?
This is all that
we will
be questioned as
doctors. And that's
what we want to bring
in our memory,
this aspect, which
is not raised,
but, as clinicians,
we will have to meet the
families |
Je ne sais pas à qui je le disais tout à l'heure, mais 95 %
du travail qui va découler du projet de loi, c'est de
l'information. C'est ça, qui va être notre job, pas tellement de
pousser sur la seringue ou d'appliquer un protocole de sédation
palliative terminale, ce n'est pas ça, le travail qui découle du
projet de loi. Le gros travail, c'est le consentement éclairé.
C'est ça, le travail.
|
089 |
I do not know
that I said
just now,
but 95% of the work
that will result from
the bill, it
is information.
That's going
to be our job,
not so much to push
the syringe or apply
a protocol for
terminal palliative sedation,
is not it,
the work stems from
the bill. The
big work is
informed consent. That's
the job. |
Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de
Saint-Henri - Sainte-Anne.
|
090 |
|
Mme Blais : Avant de passer la parole à
mon collègue, est-ce que c'est une portion qui vous fait peur -
je n'aime peut-être pas le mot "peur", mais... - qui vous...
Vous êtes des êtres humains, hein, les médecins, et vous devez
composer avec ça. Est-ce que ça vient vous bouleverser, vous
questionner, remettre en question certaines choses?
|
091 |
Blais: Before
handing over to my
colleague, is that
this is a part
that scares you -
I may
not like
the word "fear",
but ... - You
... You are
human, right, doctors,
and you must deal
with it.
Is it
just upset you,
you ask,
to question things? |
Le Président (M. Bergman) : Dre Léger.
|
092 |
|
Mme Léger (Annie) : Écoutez, c'est un travail
quotidien, que d'habileter les médecins à être aptes à
développer les relations humaines requises pour faire un
consentement éclairé en fin de soins de vie. C'est un travail,
il faut l'apprendre. Nos universités nous préparent souvent très
mal à cela, parce qu'on est plutôt habitués à guérir et à
soigner. Alors, quand on est devenus confrontés à cela - et,
très tôt dans notre pratique, je vous le jure, on est confrontés
très rapidement à cette réalité - on doit supporter nos
médecins.
|
093 |
Ms.
Léger (Annie): Listen, this is a
daily work as
Empower doctors to
be able to
develop human relationships
required to make an informed
consent at the end of
life care. It is
a work, it must be learned.
Our universities often
prepare us very
wrong with that, because we
are more used to heal
and cure.
So when we became face
it -
and, early in
our practice, I swear,
we are faced with this
reality very quickly -
we must support
our doctors. |
Je vous en parle personnellement parce que je suis présidente
d'un comité de bioéthique et je peux vous dire que c'est un
travail quotidien que l'on fait pour supporter nos médecins, nos
équipes de soins dans ce cheminement-là, qu'on appelle
maintenant un choix de soins, et non un niveau d'intensité
thérapeutique, parce que ce n'est plus, maintenant,
thérapeutique, il doit... on doit englober la fin de vie. Et
c'est plutôt ça qui va être le travail colossal qu'il va falloir
faire. Parce que, quand on va arriver à la décision de l'aide à
mourir, quand on va être rendus là, ça va être relativement
clair dans la tê
te de tout le monde, c'est le "avant". Et ça ne
me fait pas peur, parce que ça fait partie de notre travail,
maintenant, de médecins et d'équipe de soins. Mais on a de
l'ouvrage à faire, ça, c'est sûr.
|
094 |
I speak to you
personally because I'm the president
of a bioethics
committee and I can tell
you that it is a
daily work we are
doing to support
our physicians, care
teams in this
journey then,
that is now called
a choice of care,
not a therapeutic
level of intensity,
because it is not
now, therapeutic,
it must ...
must include
the end of life.
And that's more like
it will be the
tremendous work he'll have to do.
Because when we will
arrive at the
decision aid in dying,
when will
there be made,
it will be relatively clear
in te
you to everyone,
this is the "before."
And it does not scare
me, because
it's part of our job
now, doctors
and health care team.
But we have to
work to do,
that's sure. |
Le Président (M. Bergman) : M. le député de
Jean-Talon.
|
095 |
|
M. Bolduc (Jean-Talon) :
Bienvenue ici en commission, c'est un plaisir de vous revoir.
Parmi eux autres, entre autres, il y a deux personnes qui ont
été DSP... qui sont DSP actuellement. Quand on arrive à la
question d'organiser les services, on a tous la... dire : Bon,
ça va être facile, ce n'est pas compliqué. La difficulté, c'est
qu'il y a quelqu'un qui va devoir être responsable de trouver
une personne qui va vouloir appliquer l'aide médicale à mourir
sur le principe que c'est un droit du patient.
|
096 |
Mr.
Bolduc (Jean-Talon):
Welcome here in committee,
it is a pleasure to see you
again. Among these
others, among others,
there are two people who have
been DSP ...
which are currently
DSP. When we
come to the question
of organizing the services, we
have all the ...
say: Well,
it'll be easy,
it's not complicated.
The difficulty is
that there is someone
who is going to be
responsible for finding a
person who will want to apply
for medical assistance to die
on the principle that it is a
right of the patient. |
Dre Léger a travaillé à Rouyn-Noranda puis elle sait comment
c'est difficile, parfois, d'organiser des services quand on est
en régions éloignées. Moi, j'insiste qu'on va devoir tous se
parler ensemble sur l'organisation, parce que j'ai beaucoup aimé
le commentaire, tantôt, de dire : Les gens ont été soulagés en
apprenant que ça serait le DSP. Moi, mon expérience, dès qu'on
sait que c'est l'autre qui va ramasser la balle, on est tous
soulagés. Et, dans ce dossier-là, il y a quelqu'un qui doit
ramasser la balle, et il ne faut pas toujours que ça soit les
mêmes personnes. Le principal, c'est que le patient ne tombe pas
entre deux chaises.
|
097 |
Dr.
Léger worked
in Rouyn-Noranda
and she knows how
difficult it is sometimes
to hold services
when you are in remote areas.
I insist
that we will have all
talk together
about the organization,
because I liked the
comment earlier, said:
People were relieved
to learn that it would be
the DSP. Me, my
experience, when
we know that it is the other
will pick up the ball,
we are all relieved.
And in this case then,
there is someone who needs to
pick up the ball,
and it is not always
got to be the same people.
The main thing is that the
patient does not fall
between two stools.
|
L'autre élément, quand ont dit que le médecin va demeurer
responsable, la façon dont le projet de loi est rédigé, à la
fin, il a quasiment une responsabilité aussi de trouver la
personne qui va le faire. Mais, quand on est médecin puis qu'on
a besoin d'une chirurgie mais il n'y a pas de chirurgien qui
veut la faire parce que, pas de disponibilité, il n'est pas
accessible, il y a quelqu'un qui ramasse la balle, et c'est le
patient qui paie le prix, puis tu as un professionnel qui va
souffrir parce qu'il n'aura pas le service qu'il devrait donner.
|
098 |
The
other element, when
told that
the doctor will remain
responsible for the way
the bill is
written, in the
end, it almost as
a responsibility to
find someone who
will. But
when is a doctor
and we
need surgery, but
there is no
surgeon who wants to do it
because no
availability, it is not
accessible, there is
someone who picks up the ball,
and it is the patient
who pays the price, then
you're a professional who
will suffer because he
will not give the
service he should. |
Moi, je pense que la difficulté, ce ne sera pas de dire quand
le médecin, il va le refuser parce que... pour toutes sortes de
raisons. Mais c'est quoi, son corridor de service pour que ce
soit facile pour le référer? Et c'est ça la discussion qu'on va
devoir... Je n'ai pas la réponse aujourd'hui. Dans ma tê
te, ça
mijote encore. Mais une chose qui est certaine : On va devoir
tous s'entendre ensemble que dès que quelqu'un dit : Moi, je ne
peux pas le faire. En
passant, c'est une minorité des médecins qui vont le faire. Si
vous avez environ... l'estimé que j'avais fait tantôt, entre 300
et 600 cas par année, on ne peut pas penser que chaque médecin
va avoir l'expertise, même s'il veut le faire. Vous allez avoir
un phénomène... On peut y croire, au projet, mais si tu le fais
une fois tous les deux ans, tu es peut-être mieux de ne pas
toucher à ça, donc ça va être ça, l'organisation des services
qu'on va devoir mettre en place. Et quel corridor et c'est
quelle trajectoire qu'on va faire pour que ce soit facile, et
pour le patient, pour ne pas qu'il y ait de délais, pour ne pas
qu'on dise à la famille : Vous savez, ça va prendre une semaine
ou deux parce qu'il faut que je trouve quelqu'un? Et c'est là
qu'on va voir qu'au Québec il faut se donner une organisation de
services qui est probablement locale, régionale et, pour
certains endroits, suprarégionale, mais ça, ça va se faire.
Puis, moi, j'y crois, je pense qu'on est capables de le mettre
en place. On va être capables de le faire après un certain
temps.
|
099 |
I
think the difficulty, it
will not say
when the doctor, he will
refuse because ...
for all sorts of reasons.
But what's
the service corridor
to make it easy
to see?
And that's the discussion we
will have to ...
I do not have the answer
today. In my
diarrhea, constipation,
buns again.
But one thing is certain:
We'll have to all
agree together that
when someone says
I can not
do it. By the way,
this is
a minority of doctors who
will. If you have about
the ...
felt that I had made
earlier, between 300 and
600 cases per year,
we can not think that every
doctor will have the
expertise, even if he wants
to. You will have
a phenomenon ... We
can believe in the
project, but if you do it
once every two years,
you are perhaps better
not to touch it,
so it'll be that
the organization of services
we will have to implement.
And what is
this corridor
and what
path will we do
to make it easy, and
for the patient, not
that there are deadlines,
not to be told the
family: You know, it
will take a week or two
because I have to find
someone? And this is where
we will see that in Quebec
we have to give
a service organization which
is probably local, regional
and, in some places,
supra, but that
it will happen. Then,
I believe it,
I think we're able to put
in place. We will
be able to do
after a while. |
J'aimerais vous poser la question, quand on va arriver à la
question des familles, vous l'avez touché ce point-là. Moi, ce
que je vois, on parle beaucoup de la personne, à partir du
moment qu'il y a une décision de procéder, il y a un comme un
protocole qui va se mettre en place, puis là, on a l'impression
que , la personne, elle va être comme mourante dans son lit,
puis on va appliquer l'aide médicale à mourir. Mais, de ce que
je comprends, on pourrait l'appliquer deux, trois mois avant
lorsqu'elle a vraiment perdu toute sa capacité, elle est en
déchéance, la mort est imminente d'ici quelques mois. On
pourrait l'appliquer à ce moment-là, ça va demander de mettre en
place un scénario. Ça prend un moment solennel. Comment vous
voyez ça avec les familles?
|
100 |
I
would like to ask you, when you
will get to the issue of
families, you've
hit that point.
Me, what I see,
there is much talk of the
person, from the time
that there is a decision to proceed,
there is a such
a protocol that will be put
in place, then there
was the impression
that the person, it
will be like
dying in bed,
then we will
apply for medical
assistance to die.
But from what I
understand, it
could be applied two or three months
before when she
really lost its
capacity, it is
in decay,
death is imminent in the next
few months. It could
be applied to that
time, it will ask
to set up a scenario.
It is
a solemn moment.
How do you see it with
families? |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
101 |
|
M. Arata (Martin) : Bien, écoutez, ça fait partie,
comme je vous disais tout à l'heure, de l'approche
interdisciplinaire de la préparation du continuum de soins.
Donc, on arrive à un moment où on va appliquer l'acte en
question. La détermination, et ce qu'on soulevait aussi dans
notre mémoire pour y revenir, la fin de vie. Qu'est-ce que la
fin de vie? Alors, à partir de ce moment-là où on peut appliquer
l'aide médicale à mourir, et qu'on a déterminé qu'est-ce qu'elle
était, est-ce que ce sera un mois avant, une journée avant, un
an avant, etc.? Est-ce que c'est la fin de vie sociale? Est-ce
que c'est la fin de vie physique ou autre comme Dr Léger
soulevait tout à l'heure? C'est un élément sur lequel il va être
important de s'entendre pour vraiment pouvoir appliquer. Et
peut-être que la société aussi interprète différemment ce qu'est
la fin de vie. peut-être que les gens s'attendent à autre chose
que ce qu'on a présentement ou ce qui est présenté dans son
application. Pour eux, leur fin de vie est peut-être différente
de ce que, nous, nous percevons comme individus, ici, alors il
va être important de le clarifier.
|
102 |
Mr.
Arata (Martin):
Well, look, it's part,
as I said earlier,
the interdisciplinary
approach to the preparation of the
continuum of care. So,
it comes at a time
where we will apply
the act in question.
Determination, and what is
also raised in our
memory to return,
the end of life.
What is the
purpose of life?
So from
that point where you can
apply for medical help
to die, and
it has been determined what
it was, is
that it will be a
month before, a
day before, a year before,
etc..? Is this
is the end of social life?
Is it
the end of physical life
or another
as Dr. Léger
raised earlier?
This is something on which it
will be important to
agree to really be
able to apply. And
maybe society
as a different interpretation
of what the end of
life. maybe
people are expecting
something other than what we
have now and what is
presented in its application.
For them, the end of life
may be different from what
we, as
individuals we see
here, then it will be
important to clarify. |
Pour revenir sur votre question d'organisation, il est clair
que, si on prend un modèle, par exemple, comme en traumatologie.
En traumatologie, les corridors sont bien ciblés, ils sont
précis, on sait où les patients vont aller. Si le service n'est
pas disponible à tel endroit, c'est le centre secondaire,
le centre tertiaire. Les niveaux de responsabilité ou
d'application de certains actes au niveau de médical sont bien
définis dans un cadre qui est bien structuré et qui fait en
sorte qu'il y a une fluidité, et on n'a plus à faire ce qu'on
faisait à l'époque, quand j'étais jeune avec des cheveux,
c'est-à-dire appeler les consultants pour essayer de négocier un
docteur quelque part pour y arriver. Ce qu'on ne fait plus en
traumato maintenant.
|
103 |
To
return to the question
of organization, it is clear that,
if we take a model,
such as trauma.
Trauma, the
corridors are well targeted,
they are accurate, we know where
the patients
will go. If the
service is not available
in one place, it is the
secondary center,
the service center.
Levels of responsibility or
application of certain acts
in medical
are well defined in a
framework that is well structured and
that ensures that there is a
flow, and
we no longer have to
do what we was
at the time when I was young
with hair, that is
to say, call
consultants to try to
negotiate a doctor
somewhere to get there.
What is no longer
in traumatology
now. |
Le Président (M. Bergman) : Ceci met fin à ce
bloc pour l'opposition officielle. Maintenant, l'opposition...
deuxième groupe de l'opposition. Mme la députée de Groulx.
|
104 |
|
Mme Daneault : Merci, M. le Président.
Merci de votre présence. Je voudrais revenir sur vos
recommandations qu'à la page 13 de votre mémoire. à l'article 5,
là, vous suggérez à la commission que "le législateur précise
les règles entourant les conditions que doit remplir une
personne pour demander l'aide à mourir lorsque cette personne
souffre de maladie mentale ou de troubles cognitifs", par
exemple. J'aimerais vous entendre là-dessus parce qu'on a,
depuis quelques jours, effectivement eu quelques recommandations
dépendamment des groupes qui se sont présentés devant nous.
Est-ce que, selon vous - puis, Dr Léger, vous en avez parlé tout
à l'heure - on fait face à une situation où la population
vieillit, où il y a de plus en plus de cas de démence, et où on
sait qu'en début de maladie les gens sont conscients de ce qu'il
va leur arriver, et, à l'intérieur du projet de loi actuel, on
n'a pas la possibilité d'obtenir les soins médicaux à mourir...
l'aide médicale à mourir. Alors, vous, est-ce que vous
recommanderiez qu'on le fasse à l'intérieur du projet de loi
actuel, de la clarifier cette position-là d'aller vers la
possibilité pour ces gens-là d'avoir des directives médicales
anticipées et qu'on puisse les respecter au stade avancé de la
maladie ou, selon vous, c'est trop prématuré pour légiférer à
cet effet-là à ce moment-ci?
|
105 |
Ms.
Daneault: Thank you,
Mr. President.
Thank you for your presence.
I would like to return
your recommendations at page
13 of your brief.
In Article 5,
where you suggest
to the committee
that "the legislature
specifies the rules surrounding the conditions
under which a person
to ask for help to die
when the person has a mental
illness or cognitive impairment,"
for example . I
would like to hear about it
because it was the last few
days, actually had
some recommendations
depending on the groups that
came before us.
Do you think
- then
Dr. Leger,
you mentioned earlier
- we
faced a situation where
the population is aging,
where there is more and
more cases of dementia,
and where know that
early disease
people are aware of what
will happen to them,
and, within the
current bill, there was
no opportunity to obtain
medical care for the
dying ...
'medical
assistance to die.
So you
do you recommend
we do it
within the current bill,
to clarify
that position to go to
the possibility for these
people to have advance
medical directives and
we can meet
the advanced
stage of the disease or
you think it's too
premature to legislate
to that effect
there at the time? |
13 h (version non révisée)
|
|
Unrevised version
|
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata.
|
106 |
|
M. Arata (Martin) : Vous avez vu que, dans notre
mémoire, on demande de préciser cette réalité-là. Quand on est
sur le terrain, et je vais reprendre un peu ce que Dr Léger
disait tout à l'heure, les demandes qu'on a, d'aide médicale à
ne plus souffrir ou à... viennent de ce type de pathologie là, des
troubles cognitifs pour lesquels on sait l'évolution, les
maladies neurodégénératives, sclérose latérale amyotrophique,la
maladie de Lou Gehrig, on parlait du parkinson tout à l'heure,
c'est des maladies qui sont quand même de long cours, mais pour
lesquelles il peut y avoir une longue période de souffrance
psychologique, sociale ou autre. Et, quand je vous parlais tout
à l'heure de la société, cette société-là, c'est ces gens-là qui
nous les adressent, ces demandes-là.
|
107 |
Mr.
Arata (Martin):
You've seen that in
our brief, we asked to
specify this reality.
When you're on the ground,
and I'll take
a little of what Dr.
Leger said
earlier, applications
that has
medical aid to
suffer no more ...
or just
this type of pathology there
cognitive disorders for which
we know the development,
neurodegenerative diseases, amyotrophic
lateral sclerosis, Lou
Gehrig's disease, parkinson's
were talking just now,
it is diseases that are
still long
way, but
where there may be
a long period of
psychological, social or other
suffering. And when I
spoke earlier of the
company, that society
is these people that
we address
these requests
one. |
Alors, je pense qu'il faut, comme législateurs ou comme
parlementaires, s'y adresser, parce que c'est... sur le terrain,
c'est ce qu'on a, comme demandes. Des gens qui vont mourir dans
les prochaines heures ou les prochains jours et qui souffrent,
oui, ça fait partie des éléments sur lesquels on doit réfléchir,
et je pense que ça, on n'a plus à se requestionner, et je vous
dirais même que le débat majeur au niveau de cette
application-là n'est... Il y a un débat au niveau des troubles
cognitifs. Il y a un débat au niveau des troubles et des
souffrances mentales, et psychologiques, et sociales.
|
108 |
So I think we, as legislators or as parliamentarians to go
there, because it is ... on the ground, this is what we, as
requests. People who will die in the next hour or the next day
and suffering, yes, it's part of the elements on which we should
think, and I think that, you no longer have to requestionner,
and I would say even the major debate at this application, there
is no ... There is a debate in cognitive disorders. There is a
debate in disorders and mental, and psychological and social. |
Et ça, je pense qu'il faut qu'on s'y adresse. Dans ce projet de loi
là, oui ou non, je ne le sais pas, parce que la lourdeur, le processus
législatif ou autre pour faire en sorte qu'on puisse y voir le jour,
mais on devra, on devra, selon nous, s'y adresser. Et vous l'avez vu
dans notre mémoire, c'est là. Ce n'était peut-être pas clair, mais
c'était vraiment là. On doit s'y adresser absolument, parce que c'est ce
genre de souffrances pour lesquelles on a des demandes indirectes de
procéder à certains gestes, qu'on ne fait pas et pour lesquels on n'est
pas autorisés, mais pour lesquels on voit la souffrance des gens à ce
niveau-là.
|
109 |
And that, I think we need to address it. In this bill, yes or no, I
do not know, because the heaviness, the legislative process or otherwise
to ensure that we can see the day, but we will, we will, we believe, are
not addressed. And you saw in our brief is here. It was perhaps not
clear, but it was really there. We must absolutely go there, because
that's the kind of suffering that we have indirect requests to perform
certain actions, we do not do and which one is not allowed, but for
which sees the suffering of people in this level.
|
Le Président (M. Bergman) :Mme la députée de
Groulx.
|
110 |
|
Mme Daneault : Il me reste combien...
|
111 |
|
Le Président (M. Bergman) : Il vous reste deux
minutes.
|
112 |
|
Mme Daneault : Deux minutes, bon,
d'accord. Alors, merci pour la précision. Alors, pour vous, ce
n'est pas clair qu'on doit nécessairement l'inclure à cette
étape-ci de la loi, là. Ce n'est pas clair, hein? Vous n'êtes
pas... Votre position n'est pas claire là-dessus. Est-ce que j'ai
bien compris?
|
113 |
Ms. Daneault:
Two minutes, okay.
So thank you
for accuracy. So
for you, it is not
clear that we have to
include at
this stage of the law
there. It is not
clear, huh?
You're not
... Your
position is not clear
on this. Do
I understand? |
M. Arata (Martin) : C'est clair... Woups!
|
114 |
|
Mme Daneault : Oui, oui, vous avez...
|
115 |
|
M. Arata (Martin) : Oui, oui, je peux me permettre?
Excusez.
|
116 |
|
Le Président (M. Bergman) : Oui.
|
117 |
|
M. Arata (Martin) : C'est clair qu'on doit le
préciser. Est-ce que vous devez... Est-ce que ça doit être fait
dans le cadre de ce projet-là à cette étape-là? Ça, j'irais
au-delà encore de mes compétences, mais ça doit être précisé,
clarifié rapidementparce qu'on va y être confrontés. Aussitôt
que l'aide médicale à mourir va être proposée, les gens vont
vouloir peut-être l'avoir à d'autres endroits que ce qu'on a
prévu dans le projet de loi et, rapidement, il faudra pouvoir
leur répondre si oui ou non on veut le faire, si on est prê
ts à
le faire et comment on est prê
ts à le faire. Parce que, oui, on
va avoir une pression supplémentaire au niveau des médecins sur
le terrain puis il va falloir que rapidement, on ait des
solutions, parce que ça, ça va être difficile aussi à gérer pour
les médecins.
|
118 |
Mr.
Arata (Martin):
It is clear that we
must clarify.
Are you
... Does it have to
be done within the framework
of that project at
that stage? That
I go beyond
my skills yet,
but it should be clarified,
clarified rapidementparce
we will be
facing. As soon as the
medical assistance will
be offered to die,
people will want to perhaps
have other places
that we have
provided in the bill,
and soon it will be
able to answer them whether
or not we want to do,
if we
preach ts
to do and how
we preach
ts to.
Because, yes, we will
have extra pressure on
doctors on the ground
then he will have to
quickly, we have
solutions,
because it, it will be difficult
to manage for physicians. |
Le Président (M. Bergman) : Mme la députée de
Groulx.
|
119 |
|
Mme Daneault : Merci. Je voulais aussi...
bien, regarder votre recommandation quant à la responsabilité de
l'évaluation de la qualité de l'acte. On a eu des propositions
que les gens, les médecins qui pratiquent en cabinet privé
soient soumis au CMDP de leur région et ce que je comprends de
votre mémoire, c'est à ne pas faire, mais plutôt poursuivre ce
qui actuellement est le cas, c'est-à-dire que les médecins qui
pratiquent en cabinet privé sont sous la responsabilité du
Collège des médecins. Alors, ce que je comprends de vos
recommandations, c'est, dans le fond, de poursuivre la même
façon de faire et de ne pas, à cause de ce projet de loi là, ne
pas diriger les médecins qui pratiquent en cabinet privé vers
les CMDP de leur région, là.
|
120 |
Ms.
Daneault: Thank you.
I also wanted to ...
well, look at
your recommendation as to the
responsibility for assessing
the quality of the act.
It has been
proposed that people,
doctors in private practice
are subject to the CPDP
in their region and what I
understand from your memory,
this is
not done, but
rather pursue what
is currently
the case, that
is to say that doctors
in private practice are
the responsibility of the
College of Physicians. So
I understand your
recommendations is, basically,
to continue the same
way and
do not, because
of this bill there
is not direct
doctors in private practice
to the
CPDP in their region
there. |
Le Président (M. Bergman) : Dr Arata, il vous
reste du temps pour une courte réponse.
|
121 |
|
M. Arata (Martin) : Alors, absolument. Nous
considérons que le collège est l'instance adéquate pour faire
l'évaluation des médecins en cabinet privé puis il faut
comprendre que si on fait des soins palliatifs de l'aide
médicale à mourir et on le fait seul dans un cabinet, pas
attaché à une équipe de soins, tout ça, qui, habituellement, est
au niveau du CSSS, c'est qu'on n'a pas de privilèges en lien
avec l'équipe de CSSS. Je me questionne encore comment aussi ça
va être actualisable dans la réalité de pratique en première
ligne. Alors, pour moi, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de
créer ce précédent-là. Il faudra peut-être s'assurer que des
médecins, s'ils travaillent avec des équipes CLSC de maintien à
domicile, deviennent membres des CMDP dans un contexte où ils
auront et les obligations qui s'y rattachent, comme les autres
collègues dans la région.
|
122 |
Mr.
Arata (Martin):
So, absolutely.
We believe that college is
the appropriate forum for
the evaluation of physicians
in private practice then
you must understand that if
palliative care
is that
medical help
to die and it is done
in a single
cabinet, not attached to
care team and all that,
which usually is
at the CSSS
is that has no
privileges in connection with
the CSSS team.
I have
also questioned
how it will be
upgradeable in the reality of
practice in primary care.
So for me, I do
not think it is necessary to
create the previous
one. It
may be necessary to ensure
that doctors, if they
work with CLSC
home care teams,
become members of the CPDP
in a context where they will
and obligations attached to
it, like other colleagues in
the region. |
Le Président (M. Bergman) : Merci, alors, Dr
Arata, Dr Léger, Mme Lavoie, merci pour votre présentation.
Merci d'avoir partagé vos connaissances avec nous et la
commission suspend ses travaux jusqu'à 15 h 00 cet après-midi.
|
123 |
The
Chairman (Mr. Bergman):
Thank you, then,
Dr Arata, Dr.
Light, Ms.
Lavoie, thank you
for your presentation. Thank
you for sharing your
knowledge with us and
the committee
adjourned until 15 h
00 this afternoon. |
(Suspension de la séance à 13 h 04)
|
|
|
|
|
|